A fleur de peau Vol.9 - Manga

A fleur de peau Vol.9 : Critiques

Oboreru knife

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 21 Septembre 2012

« J'ai eu beau enfouir mes sentiments au plus profond de moi... En réalité, ça donne tout le contraire... C'est un vrai feu d'artifice, oui ! »

Natsume et Ôtomo se rapprochent petit à petit l'un de l'autre, essayant tant bien que mal de laisser le passé derrière eux, pour avancer sereinement vers un avenir qui ne peut que s'annoncer meilleur. George Asakura ne se lasse pas de faire évoluer cette relation si fragile, mais aussi maladroite, entre les deux adolescents. Dans ce neuvième volume, l'ombre de Kô plane davantage sur nos héros que dans le précédent. Ce dernier s'avère être un réel obstacle pour l'épanouissement des sentiments de la jeune fille envers son ami Ôtomo. De ce fait, tous deux se rapprochent lentement, mais sans jamais se laisser aller à une niaiserie pesante et inutile. La mangaka met également davantage en avant les camarades de classe de la jeune fille. De ce fait, l'on constate sans mal la situation embarrassante dans laquelle Natsume se retrouve chaque jour, s'enlisant malgré elle dans une bourbe dont elle ne parvient à se laver. La jeune fille, à cause de ses sentiments hésitants envers Ôtomo, de son passé qui lui colle à la peau, mais également des autres filles qui pourraient elles aussi avoir des vues sur Ôtomo, est tel un animal indomptable, qui ne parvient jamais à courber l'échine face à ses semblables. Elle reste alors seule, se met volontairement à l'écart, ne parvenant jamais à se lier sincèrement à une autre fille, à cause des rumeurs ou tout bêtement, des histoires d'adolescents.


Beaucoup plus vif et dynamique que le volume précédent, ce neuvième tome d'À fleur de peau nous montre les rivalités adolescentes entre garçons, et également celles entre filles. Les langues de vipères se délient pour les unes, alors qu'à notre grande surprise, les poings ne sont pas forcément la solution pour la gente masculine. Le personnage de Kô, pris dans un engrenage de violence, contraste véritablement avec celui d'Ôtomo, qui réussit à garder son calme malgré les circonstances parfois difficiles. Néanmoins, Kô reste digne avec son ancien ami. Cette situation est très belle à voir et fait partie des petites surprises que nous réserve George Asakura. Ce sont des instants simples, de relations entre des garçons et des filles, plus ou moins difficiles, qui font la beauté de la lecture. Natsume a toujours la mode pour s'évader, passion qui, on l'imagine, lui collera à la peau pendant bien longtemps encore. La jeune fille rayonne de plus en plus malgré elle. Elle porte des tenues toujours différentes, alterne les coiffures sophistiquées et très simples, ce qui la rend toujours plus attirante. De plus, son refus d'écouter ses propres sentiments envers les autres, mais aussi sa naïveté et sa surprise, l'illuminent de plus belle. Encore une fois, c'est grâce à des choses simples, à des dessins touchants, à une mise en page un peu plus déstructurée que précédemment, contre toute attente, que George Asakura maintient notre intérêt pour ce titre.


lovehina


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs