C'est avec ce manga Serii que nous avons découvert en France le mangaka au style atypique Takehito Moriizumi.
Serii est une histoire de science fiction au style littéraire et au rythme lent et contemplatif. On y suis Serii, un robot au corps féminin qui tiens compagnie à Kakeru, un homme féru de littérature.
Véritable hommage à la littérature, les livres ont un rôle important dans l'histoire et pour les personnages. Si la première partie de l'histoire est très contemplative et accompagné d'un dessin assez épuré, la seconde partie tranche en terme d'atmosphère comme de dessin et propose une belle cassure dans l'expérience de lecture. On y assiste à une sorte de renaissance de Serii et à un beau recommencement de la vie.
L'aspect Sf et déclin de l'humanité sers surtout une histoire portée sur l'introspection et l'intime et cet aspect est vraiment réussi.
Si nous découvrons en premier lieu une Serii qui tiens juste compagnie à un homme, nous voyons dans la suite une personne qui s'épanouie et de viens libre et indépendante malgré la tristesse qui l'habite.
Le dessin de Moriizumi est singulier et s'il manque parfois un peu de force, la ligne claire de l'auteur est je trouve assez sublime d'autant plus qu'elle est accompagnée d'une minutie rare dans la narration. La fin de l'histoire est plus dense et perds cette poésie mais apporte de belles fulgurances visuelles et des compositions très travaillées. Il manque juste parfois de la vie dans le regard de ses personnages, l'ensemble à un aspect un peu froids mais j'aime beaucoup la patte artistique.
Une fois l'histoire principale finie, nous avons le plaisir de découvrir 4 histoires assez courtes mais dans l'ensemble très sympathiques. Elles permettent de découvrir d'autres styles visuels et d'autres thématiques de l'auteur y compris une approche autobiographique. Si ces histoires sont assez anecdotiques, je retiendrais surtout la très onirique Le sang de l'après midi imprimée sur un papier jaune qui lui donne une atmosphère unique. Un petit conte à la belle poésie et très bien mis en valeur par le dessin de l'auteur.
De nolhane [6611 Pts], le 27 Juin 2022 à 01h45
C'est avec ce manga Serii que nous avons découvert en France le mangaka au style atypique Takehito Moriizumi.
Serii est une histoire de science fiction au style littéraire et au rythme lent et contemplatif. On y suis Serii, un robot au corps féminin qui tiens compagnie à Kakeru, un homme féru de littérature.
Véritable hommage à la littérature, les livres ont un rôle important dans l'histoire et pour les personnages. Si la première partie de l'histoire est très contemplative et accompagné d'un dessin assez épuré, la seconde partie tranche en terme d'atmosphère comme de dessin et propose une belle cassure dans l'expérience de lecture. On y assiste à une sorte de renaissance de Serii et à un beau recommencement de la vie.
L'aspect Sf et déclin de l'humanité sers surtout une histoire portée sur l'introspection et l'intime et cet aspect est vraiment réussi.
Si nous découvrons en premier lieu une Serii qui tiens juste compagnie à un homme, nous voyons dans la suite une personne qui s'épanouie et de viens libre et indépendante malgré la tristesse qui l'habite.
Le dessin de Moriizumi est singulier et s'il manque parfois un peu de force, la ligne claire de l'auteur est je trouve assez sublime d'autant plus qu'elle est accompagnée d'une minutie rare dans la narration. La fin de l'histoire est plus dense et perds cette poésie mais apporte de belles fulgurances visuelles et des compositions très travaillées. Il manque juste parfois de la vie dans le regard de ses personnages, l'ensemble à un aspect un peu froids mais j'aime beaucoup la patte artistique.
Une fois l'histoire principale finie, nous avons le plaisir de découvrir 4 histoires assez courtes mais dans l'ensemble très sympathiques. Elles permettent de découvrir d'autres styles visuels et d'autres thématiques de l'auteur y compris une approche autobiographique. Si ces histoires sont assez anecdotiques, je retiendrais surtout la très onirique Le sang de l'après midi imprimée sur un papier jaune qui lui donne une atmosphère unique. Un petit conte à la belle poésie et très bien mis en valeur par le dessin de l'auteur.