Jour du loup (le) - Actualité manga

Avis sur Jour du loup (le)

Okami Ga Detetika Hi

nolhane

De nolhane [7058 Pts], le 08 Novembre 2017 à 23h40

16/20

Un nombre impressionnant d'auteurs ont eu comme influence Otomo (Akira) dans les années 1990/2000. Yoji Fukuyama est un de ces mangaka. Son style de dessin, sa narration, le rythme trépignant.. Beaucoup d'éléments rappellent Otomo. Fukuyama a cependant un style bien à lui et semble être un auteur à suivre.

Le jour du loup est une course contre la montre mêlant conte fantastique et humour. La maladie du loup transforme à certains moment les femmes de la famille de Kanoko et Natsuko (deux jeunes sœurs). Notre héros découvre une nuit Kanoko seule dans la forêt. Cette dernière agit bizarrement, elle ne le reconnaît pas, est recouverte de poil et se montre sauvage. Le lendemain de cette nuit agitée, une avalanche d’événements vont se dérouler dans un rythme effréné.
Fukuyama sait raconter une histoire à multiples rebondissements. La lecture est d'une fluidité impressionnante. L’enchaînement des cases et exemplaire. Chaque scène a son importance et apporte fonds et rythme au récit. Le mélange action/thriller/humour est très réussi. Chaque aspect de l'histoire est très bien équilibré avec l'ensemble.

Au bout de plus de 200 pages de moments alternant, tension, mystère amené avec beaucoup d'humour, le lecteur est comblé et referme le livre sur une très belle scène alliant une conclusion à l'image de l'ensemble : réussi et drôle.

 

Le dessin est encore une fois proche d'Otomo tout comme la mise en scène. L'humour est omniprésent et fait mouche, c'est un des grands point fort de ce manga.
Le jour du loup est donc un conte moderne sur les femmes loups, drôle et palpitant. Un vrai bon divertissement frais et original.  

shinob

De shinob [127 Pts], le 10 Août 2012 à 11h12

11/20

Un one shot au rythme particulièrement soutenu, avec des péripéties multiples qui ne cessent de s'enchainer jusqu'à la conclusion totalement inattendue. Je reste néanmoins un peu sur ma fin, car la "maladie du chien", pathologie moteur du récit qu'on peut assimiler à une forme de lycanthropie, n'est pas vraiment présente, l'auteur préférant s'intéresser aux autres personnages.

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