Avis sur Gigantomachia

Je l'avais lu à sa sortie sans grand intérêt puis laissé dans ma bibliothèque. Après relecture aujourd'hui, j'ai redécouvert ce manga.

Mis à part quelques facilités scénaristiques et quelques réactions des personnages un peu douteuses, j'ai aimé l'univers de ce manga. Certains parlent d'univers post-apo mais je ne suis pas d'accord. Il s'agit bien d'un univers propre. Miura a cette fois réussi son pari de me faire rêver grâce à lui, de par son trait et ses deux personnages que je trouve attachant (leur relation ainsi qu'individuellement).

Quant à cette fin ouverte, pas grave ! Justement, imaginons la suite. Un très bon moment pour ma part.

Kentaro Miura, au cours d’une pause prise durant la réalisation de Beserk (à mes yeux l’un des meilleurs mangas de tous les temps), à donc entrepris de réaliser un one-shot dans lequel il prend plaisir à développer comme il le souhaite un univers différent de ses habitudes (tant qu’à faire, ça aurait été sympa de voir autre chose que du fantastico-medieval, mais cela reste de moindre importance).

Après cette lecture, j’ai remarqué les critiques des « officiels », ici et là, pour le moins mitigés ; et voilà mon sentiment : Injustifié.

Un seul volume, bien que trop restreins pour des univers tel que Miura à l’habitude d’en dépeindre, ce sont des choix à faire... Et plutôt que de décrire un univers qui prendrait des pages à se développer, l’auteur choisit plutôt de nous plonger très vite au cœur de l’action, ce qui semble être plus approprié pour nous rapprocher des personnages plutôt que d’avoir une fresque déroulée de loin, avec des acteurs désincarnés (cela peut être aussi une question de style, mais je n’ai justement pas vu de trahisons quant à l’approche et à la logique habituelle de Miura ; ce n’est pas un projet extraordinaire de toute façon). Et de toute manière, les univers vastes et denses, ne serait-ce que dans le manga (généralement), on nous en vomi à foison. Je n’ai pas été dérangé sur l’idée que l’on ne puisse voir qu’une particule de celui-ci.

En ce qui concerne le côté « bouillon de culture », j’ignorais tout du concept de « gigantomachie », bien que je possède une connaissance globale et schématisée de la mythologie grecque.  Mais quelle importance ? Qu’est ce qui empêche l’auteur de se réapproprier intégralement ce type de terme et de le réinventer ? Un mur sacré invisible… ? Ni cet aspect, ni les combats, ni quoi que ce soit d’autre n’à pu nuire à ma lecture.

Les allégements de tons donnés dans le récit ne m’on pas, non plus, parut néfastes. Je savais d’entrée qu’un seul livre ne pouvait pas livrer quelque chose d’anthologique. Et je rejoins l’idée de grand « art book », et je suis d’accord, mais en quoi est-ce un réel problème ? Il y a une charte implicite… ? Pour ce qui est de l’humour et des petites filles, le point de vue culturel fera la différence, bien sûr ; Mais de mon côté, au regard de l’ensemble de la culture nippone, ce que fait l’auteur est très raisonnable ; même si, cela reste un temps soit peu insistant... J’ajouterai toutefois en aparté, que lire des occidentaux expliquer à d’autres contrées ce qui est déviant et ce qui ne l’est pas, m’a toujours beaucoup fait rire. Je pense que cela explique en parti le déclin de cette civilisation (même si cela n’engage que moi).

Bref, un détour frais et sympathique avant de se replonger dans la plaisante thématique bien lourde de Berserk, mes sentiments personnels me forcent à défendre l’auteur, certes, mais j’ai la sensation que c’est pour de bonnes raisons. Faites votre propre avis.

Je voudrais donner mon avis pour un peu contrebalancer la critique réalisée par les deux chroniqueurs qui me semble un peu injustifiée.

je n'ai pas le bouquin sous la main, je vais y aller au souvenir:

J'ai trouvé l'univers de Gigantomachia assez développé avec la culture du peuple scarabée, la super idée que les êtres vivants aient évolués en empruntant les propriétés des anciennes technologies (les ondes radios pour les Mu et la transformation en géant du héros).

Certes, le scénario n'est pas hyper développé, mais l'apperçu que l'on nous donne de la richesse de l'univers est vraiment bien amené et fait rêver. J'aime bien le parti pris de juste évoquer, sans forcément rentrer dans trop de détails, on garde un voile de mystère et le peu que l'on nous donne est suffisamment original pour donner une impression d'un monde vaste et cohérent. On rajoute par dessus le dessin sublime et pour moi le contrat du one Shot est rempli.

Personnellement, je n'ai pas trouvé qu'il y avait des allusions pédophiles dans Gigantomachia, sinon je ne l'aurais pas lu jusqu'au bout...je ne pense pas qu'il faille prendre son pouvoir de guérison autrement que comme un running gag burlesque. Et prendre Schierke comme exemple est étrange...elle a beau être amoureuse de Gatsu, ça ne deviendrait malsain que si c'était réciproque...ils ont plus une relation frère-soeur qu'autre chose.

Enfin voilà, pour un peu contrebalancer ces critiques passionnées mais à mon sens assez injustes :)

Excellent volume ^^

Franchement ne vous basez pas sur le 9.5/20 donné par MN. J'ai franchement apprécié ce one-shote, l'histoire est intéressante et l'unnivers est vraiment pas mal. C'est pas aussi dark que dans Berserk mais on là du bon Miura Kentaro... Grosse claque grahique(comme d'hab) et un combat dantesque, des personnages attachant. Mon seul regret c'est que ces un one-shote car j'aurai bien voulu lire la suite. Qui sais une fois Berserk finit peut-etre continuera t-il Gigantomachia.

Franchement très bon one shot, grosse claque visuel, univers très original, etc... en effet le scénar est pas hyper développé, mais là on est dans un one-shot et mine de rien l'histoire proposée par miura est au final assez complète.

Mais mettre 8/20 au tome c'est juste une blague, surtout quand tu vois que ces mêmes rédacteurs foutent des 17-18 à tous les tomes de fairy tail, je me questionne sérieusement sur leurs qualités de critiques manga.

En tout cas je ne regrette vraiment pas l'achat du tome

Un bon one-shot avec une histoire plutot pas mal pour un one shot :P
Le dessin est bien sur sublime et la personalité des deux héros est interessante. L'univers est interessant et ne demande qu'a être développé. Pourquoi pas une suite? 

Les critiques confirment mon ressenti en feuilletant l'album : dessins magnifiques mais absence de scénar... Etant donné ma déception sur les précédents one shot de l'auteur, je me passerai de celui-ci. Svp M. Miura, terminez plutôt Berserk qu'on en finisse !!

Erkael ne connait rien au manga 8/20 pour gigantomachia quel debilité !!!!!!!!!

vous êtes sérieux? forcément que l'histoire peut pas être énormément dévellopée vu que c'est un one-shot! L'Histoire est sympa à suivre et les combats sont plus qu'épique! 

On parle pas des dessins tout le monde est d'accord sur ce point.

En résumé c'est un petit bijou qui se lit très agréablement. Je pense que votre critique a était bien trop influencer par la pause de berserk.

tres bon manga. one shot donc histoire peu developpé, mais une atmosphere et des dessins excellents. j ai beaucoup aimé, un apéro avant de reprendre le plat principal : berserk

La critique est effectivement un peu dure tant ce one-shot est meilleur que ce que Berserk est devenu !! Faut juste que Miura arrête son délire petite fille et ça aurait été parfait !!

super dessein hitoire moyenne un wtf pour le dernier chapitre le heros se bat contre un tardygrades on ne sait si c'est le tardygrades qui est devenue géant ou délos qui est devenue petit en buvant le nectar de promée et sinon j'attends avec impatience le tome 38 de berserk

Je viens de le finir et je trouve la critique un peu dure.

Dans la mythologie grecque, la Gigantomachie narre la lutte épique des Dieux, menés par Zeus, contre la révolte des géants, frères des Titans et fils de Gaia. Dans ces récits, Zeus remporte la victoire en faisant notamment appel à Héraclès, car seul un humain pouvait battre les géants. Kentaro Miura, auteur du mythique Berserk, s’empare de cette légende.

L'histoire prend place 100 millions d'années après l'époque actuelle et pose les bases d'un futur où plus rien n'existe hormis quelques tribus éparses dans un désert sans fin peuplé de monstres et, surtout, de titans aussi gigantesques que destructeurs. Kentaro Miura donne dans la science-fiction ? Je dis oui !

Comme à son habitude les dessins de Kentaro Miura sont de parfaits exemples de perfection graphique tant le trait et les détails sont soignés. Les affrontements entre Gohra et le titan de l'Olympe sont dignes des plus grandes heures du cinéma de monstre japonais et le tout se suit avec une tension particulièrement fébrile. Miura parvient à créer tout un univers dans lequel on aimerait se plonger encore et encore.

Mais c'est là l'infime défaut de ce one shot : au final, tout ce qui se passe dans cet unique tome demeure de l'ordre de la mise en bouche. Gigantomachia pourrait être à la SF ce que Berserk est au médiéval fantastique.

Gigantomachia demeure néanmoins un petit bijou qui se lit avec gourmandise et prouve une fois de plus que son auteur sait toujours nous surprendre.

Ma note est plutôt de 16/20.

Quel dommage j'espérais que ce manga soit vraiment bon pour expliquer cette pause dans Berserk, mais non ... bon ben on va s'en passer ...

Merci Koiwai pour la critique !