Je l'attendais depuis longtemps ce manga et je dois dire que je ne suis pas déçu. L'entrée en matière est réellement osée et nous permet rapidement de comprendre de quoi le titre veut nous parler.
Frieren est une elfe, de ce fait elle a une espérance de vie beaucoup plus longue que les humains. Ainsi lorsqu'elle et ses compagnons libèrent le monde de la menace maléfique ceux-ci se dépêchent de passer à la suite, n'ayant même plus la moitié de leur vie devant eux, alors que pour Frieren celle-ci est loin d'être terminée.
Ce premier volume nous présente donc ce décallage de la perception du temps qui passe à travers les yeux de Frieren et des humains qu'elle cotoie. Un tel laps de temps ne représente pas la même chose et encore moins la même importance pour elle que pour eux.
Elle semble plus évasive, plus distante des autres, ce qui l'amène à avoir des regrets lorsque ceux-ci ne sont plus à ses côtés.
Car au final c'est cette tristesse qui ressort de ces somptueuses planches que je retiens le plus. La tristesse de ne pouvoir lutter face au temps qui passe et au destin inéluctable de tout-un-chacun contre lequel personne ne peut lutter. La tristesse de se rendre compte que tel détail, telle période n'a pas la même importance et qu'on le comprend trop tard.
Est-ce un coup de coeur ? Peut-être, j'ai pris une belle claque avec ce premier volume. Après je constate aussi que ce n'est pas le genre de titres que j'apprécie sur le long terme, trop posé, trop poétique, trop contemplatif. À voir par la suite...
De Flozer [1880 Pts], le 10 Mars 2022 à 07h53
Je l'attendais depuis longtemps ce manga et je dois dire que je ne suis pas déçu. L'entrée en matière est réellement osée et nous permet rapidement de comprendre de quoi le titre veut nous parler.
Frieren est une elfe, de ce fait elle a une espérance de vie beaucoup plus longue que les humains. Ainsi lorsqu'elle et ses compagnons libèrent le monde de la menace maléfique ceux-ci se dépêchent de passer à la suite, n'ayant même plus la moitié de leur vie devant eux, alors que pour Frieren celle-ci est loin d'être terminée.
Ce premier volume nous présente donc ce décallage de la perception du temps qui passe à travers les yeux de Frieren et des humains qu'elle cotoie. Un tel laps de temps ne représente pas la même chose et encore moins la même importance pour elle que pour eux.
Elle semble plus évasive, plus distante des autres, ce qui l'amène à avoir des regrets lorsque ceux-ci ne sont plus à ses côtés.
Car au final c'est cette tristesse qui ressort de ces somptueuses planches que je retiens le plus. La tristesse de ne pouvoir lutter face au temps qui passe et au destin inéluctable de tout-un-chacun contre lequel personne ne peut lutter. La tristesse de se rendre compte que tel détail, telle période n'a pas la même importance et qu'on le comprend trop tard.
Est-ce un coup de coeur ? Peut-être, j'ai pris une belle claque avec ce premier volume. Après je constate aussi que ce n'est pas le genre de titres que j'apprécie sur le long terme, trop posé, trop poétique, trop contemplatif. À voir par la suite...