Comme tous les Kamimura, j'ai vraiment bien aimé ce manga. Mais je l'ai lu juste après avoir lu Lady Snowblood, et je dois dire que je l'ai trouvé un peu moins bon. Malgré tout, il reste excellent. Par contre, l'édition est un peu moins bonne, avec l'agrandissement des planches visibles, mais ce n'est pas non plus dérangeant.
Une femme de Shôwa est un gekiga racontant la jeunesse d'une femme à la sortie de la seconde guerre mondiale. Seule œuvre commune des deux grands auteurs que sont Kazuo Kamimura (La plaine de Kanto, Lorsque nous vivions ensemble) et Ikki Kajiwara (scénariste de Ashita no Jo).
Le magasine dans lequel Une femme de Shôwa était prépubliée s'étant arrêter soudainement, cette œuvre n'a pas pu aller jusqu'à la conclusion souhaité par les auteurs.
La lecture commence lorsque la seconde guerre mondiale est sur le point de prendre fin.
Ce manga est également une peinture d'époque en traitant divers aspects bien précis se déroulant au Japon à cette période. Le régime autoritaire lors de la guerre, les bombardements américains, l'occupation à la sortie de la guerre, les enfants des rues, la prostitutions, la libérations des mœurs, les yakuzas.. En seulement 250 pages d'un récit dense mais fluides, nous découvrons une société en plein bouleversement. Toutes ces évolutions sont vécues au travers du regard de Shôko qui affronte ces événements de face. Sa force de caractère et sa volonté de voir ce qui est juste dans ce monde rendent sa vie passionnante. Elle doit faire face à la violence du monde en devenant rapidement une adulte.
En effet nous suivons la vie d'une enfant Shôko qui va devoir survivre dans la rue après avoir survécu à la guerre et au décès de sa mère. Elle va devoir affronter la violence du monde tout en trouvant sa voie. Ce combat du quotidien va pousser Shôko a perdre trop rapidement son regard d'enfant et à s'éloigner de valeurs qu'elle nourrissait enfant.
Bien qu'incomplète, Une femme de Shôwa se finis sur une conclusion ouverte mais intéressante. La vie de Shôko passant réellement à l'âge adulte.
Afin d'illustrer ce sombre récit, Kamimura rend son trait moins élégant qu'à l'accoutumé. Parfois plus brute, sec, le rendu visuel de ce manga sers très bien le récit tout en restant un délice pour les yeux.
Une femme de Shôwa est une vrai réussite, portrait dur d'une époque et éloge d'une femme forte traçant son propre chemin. Un excellent manga issu de la rencontre de deux grands auteurs.
encore un grand Kamimura ! dessin magnifique, léger mais intense, tout en jeu de lumière. C est très beau. Histoire poignante. Et un préface très interessante
De gtam95 [593 Pts], le 24 Avril 2021 à 11h34
Comme tous les Kamimura, j'ai vraiment bien aimé ce manga. Mais je l'ai lu juste après avoir lu Lady Snowblood, et je dois dire que je l'ai trouvé un peu moins bon. Malgré tout, il reste excellent. Par contre, l'édition est un peu moins bonne, avec l'agrandissement des planches visibles, mais ce n'est pas non plus dérangeant.
De nolhane [7035 Pts], le 11 Juillet 2018 à 17h02
Une femme de Shôwa est un gekiga racontant la jeunesse d'une femme à la sortie de la seconde guerre mondiale. Seule œuvre commune des deux grands auteurs que sont Kazuo Kamimura (La plaine de Kanto, Lorsque nous vivions ensemble) et Ikki Kajiwara (scénariste de Ashita no Jo).
Le magasine dans lequel Une femme de Shôwa était prépubliée s'étant arrêter soudainement, cette œuvre n'a pas pu aller jusqu'à la conclusion souhaité par les auteurs.
La lecture commence lorsque la seconde guerre mondiale est sur le point de prendre fin.
Ce manga est également une peinture d'époque en traitant divers aspects bien précis se déroulant au Japon à cette période. Le régime autoritaire lors de la guerre, les bombardements américains, l'occupation à la sortie de la guerre, les enfants des rues, la prostitutions, la libérations des mœurs, les yakuzas.. En seulement 250 pages d'un récit dense mais fluides, nous découvrons une société en plein bouleversement. Toutes ces évolutions sont vécues au travers du regard de Shôko qui affronte ces événements de face. Sa force de caractère et sa volonté de voir ce qui est juste dans ce monde rendent sa vie passionnante. Elle doit faire face à la violence du monde en devenant rapidement une adulte.
En effet nous suivons la vie d'une enfant Shôko qui va devoir survivre dans la rue après avoir survécu à la guerre et au décès de sa mère. Elle va devoir affronter la violence du monde tout en trouvant sa voie. Ce combat du quotidien va pousser Shôko a perdre trop rapidement son regard d'enfant et à s'éloigner de valeurs qu'elle nourrissait enfant.
Bien qu'incomplète, Une femme de Shôwa se finis sur une conclusion ouverte mais intéressante. La vie de Shôko passant réellement à l'âge adulte.
Afin d'illustrer ce sombre récit, Kamimura rend son trait moins élégant qu'à l'accoutumé. Parfois plus brute, sec, le rendu visuel de ce manga sers très bien le récit tout en restant un délice pour les yeux.
Une femme de Shôwa est une vrai réussite, portrait dur d'une époque et éloge d'une femme forte traçant son propre chemin. Un excellent manga issu de la rencontre de deux grands auteurs.
De Manga-News [3746 Pts], le 20 Janvier 2017 à 17h17
encore un grand Kamimura ! dessin magnifique, léger mais intense, tout en jeu de lumière. C est très beau. Histoire poignante. Et un préface très interessante