La partie onirique et la danse entre les enfants est tellement magnifique, un moment de grâce comme rarement observé dans le neuvième art. La fin est puissante pour qui aime l'auteur, faisant le lien avec Ping Pong, Eveil ou encore Gogo Monster, témoignant de l'obsession de l'artiste pour la perte de la capacité à imaginer en grandissant. Encore un manga plein de dualité. Sublime.
Amer Beton, Ping Pong, Gogo Monster, Number 5, le Samurai Bambou … A chaque nouvelle œuvre, Tayou Matsumoto réinvente son art tout en restant parfaitement identifiable.
Les chats du Louvre fait partie de la collection de bande dessinée dirigée par le musée du Louvre et les éditions Futuropolis. Éditant depuis quelques années de grands auteurs de mangas (entre autre Urasawa et Taniguchi)
Loin de fournir une lecture bridée et plus standard qu'à l'accoutumé, Matsumoto livre ici une oeuvre unique et passionnante.
Le Louvre serait habité par une troupe hétéroclite de chat depuis des siècles. Ces habitants cachés sont protégé par un gardien de nuit cherchant depuis des dizaines d'années sa petite sœur disparue.
Les chats sont dessinés de manières plutôt réaliste dans certaines cases quand d'autres les montrent anthropomorphisés. Les deux visuels sont réussi et permettent de comprendre quand on passe d'une vision humaine à une vision chat. Cela tout en laissant planer une dose de surréalisme dans le récit.
Le petit chaton blanc ne grandit pas, il par très souvent se promener dans tout les recoins du musé ce qui déclenche une peur chez ses pairs. La mini-société des chats est passionnante à suivre. Chaque chat ayant une personnalité et un visuel bien marqué.
Le Louvre est montré au travers du regards des personnes y travaillant de jour comme de nuit. Avec cette œuvre c'est la face caché d'un lieu incroyable que nous découvrons. Gardien de nuit, guide de jour, restaurateur.. plusieurs professions sont mises en valeur tout comme certaines œuvres connues et moins connus.
La lecture est ponctués de multiples passages témoignant d'un lyrisme et d'une belle poésie.
Le dessin de Matsumoto est comme toujours parfaitement adapté à son œuvre. Le dessin ne se contente pas ici d'être somptueux, il absorbe des œuvres existantes pour les sublimer à sa manière, au sein d'une histoire.
Taiyo Matsumoto ne se contente pas de mettre en valeur le musé du Louvre. Il livre sa face caché, ses secrets tout en sublimant le lieux. Il se réapproprie le musé afin de façonner un univers propre à l'auteur.
Les chats du Louvre est un très bel hommage à ce lieu, à l'art et se montre être également une sublime bande dessinée pleine de beauté et de poésie.
De jojo81 [7400 Pts], le 29 Juin 2020 à 00h45
La partie onirique et la danse entre les enfants est tellement magnifique, un moment de grâce comme rarement observé dans le neuvième art. La fin est puissante pour qui aime l'auteur, faisant le lien avec Ping Pong, Eveil ou encore Gogo Monster, témoignant de l'obsession de l'artiste pour la perte de la capacité à imaginer en grandissant. Encore un manga plein de dualité. Sublime.
De nolhane [7020 Pts], le 06 Mars 2019 à 14h28
Amer Beton, Ping Pong, Gogo Monster, Number 5, le Samurai Bambou … A chaque nouvelle œuvre, Tayou Matsumoto réinvente son art tout en restant parfaitement identifiable.
Les chats du Louvre fait partie de la collection de bande dessinée dirigée par le musée du Louvre et les éditions Futuropolis. Éditant depuis quelques années de grands auteurs de mangas (entre autre Urasawa et Taniguchi)
Loin de fournir une lecture bridée et plus standard qu'à l'accoutumé, Matsumoto livre ici une oeuvre unique et passionnante.
Le Louvre serait habité par une troupe hétéroclite de chat depuis des siècles. Ces habitants cachés sont protégé par un gardien de nuit cherchant depuis des dizaines d'années sa petite sœur disparue.
Les chats sont dessinés de manières plutôt réaliste dans certaines cases quand d'autres les montrent anthropomorphisés. Les deux visuels sont réussi et permettent de comprendre quand on passe d'une vision humaine à une vision chat. Cela tout en laissant planer une dose de surréalisme dans le récit.
Le petit chaton blanc ne grandit pas, il par très souvent se promener dans tout les recoins du musé ce qui déclenche une peur chez ses pairs. La mini-société des chats est passionnante à suivre. Chaque chat ayant une personnalité et un visuel bien marqué.
Le Louvre est montré au travers du regards des personnes y travaillant de jour comme de nuit. Avec cette œuvre c'est la face caché d'un lieu incroyable que nous découvrons. Gardien de nuit, guide de jour, restaurateur.. plusieurs professions sont mises en valeur tout comme certaines œuvres connues et moins connus.
La lecture est ponctués de multiples passages témoignant d'un lyrisme et d'une belle poésie.
Le dessin de Matsumoto est comme toujours parfaitement adapté à son œuvre. Le dessin ne se contente pas ici d'être somptueux, il absorbe des œuvres existantes pour les sublimer à sa manière, au sein d'une histoire.
Taiyo Matsumoto ne se contente pas de mettre en valeur le musé du Louvre. Il livre sa face caché, ses secrets tout en sublimant le lieux. Il se réapproprie le musé afin de façonner un univers propre à l'auteur.
Les chats du Louvre est un très bel hommage à ce lieu, à l'art et se montre être également une sublime bande dessinée pleine de beauté et de poésie.
Une grande oeuvre.