Après une première partie magistrale sur l'art, la déviance sexuelle et la vie de bohème, Tezuka s'égare dans des thèmes occultes à la mode de l'époque pour flatter ses lecteurs. Dommage, Barbara avait tout pour être un chef d'oeuvre du maître. Reste un récit étrange et artificiel, mais tout de même fascinant.
Osamu Tezuka a dessiné durant sa carrière un nombre impressionnant de manga (près de 700 titres). Autre chose marquante, s'est la diversité de son œuvre. Si sa carrière a été marqué par différente période, le ton est devenu de plus en plus adulte et sombre, les années passant. Barbara est une étrangeté dans l’œuvre de Tezuka faisant de cette lecture une très agréable surprise.
Yôsuke Mikura est un célèbre écrivain adulé et vu comme quelqu'un de très raffiné. Il rencontre un jour une jeune femme assise contre un poteau dans une gare. Voulant lui venir en aide, Mikura l'emmène voir un médecins mais la femme est juste alcoolisé et vie dans la rue. Elle déclame des poèmes de Verlaine. Sans vraiment comprendre pourquoi, Mikura emmène la nommé Barbara chez lui. Une très curieuse relation se lie alors entre deux êtres bien différents. Barbara paresse et ne fais que boire, gênant le travail de Mikura. Alors qu'ils ne sont même pas amants et n'arrivant pas à se supporter, ils vont devenir inséparable. Lorsque Barbara pars, jeté par Mikura ou de son plein grès, elle reviens toujours et si ce n'est pas le cas, l'écrivain pars à sa recherche.
Alors que l'écrivain rencontre toujours plus de succès depuis sa rencontre avec Barbara, nous allons découvrir qu'il souffre de troubles mentaux.
L'ambiance de ce titre est très travaillé par Tezuka. Son trait mature et expressif n'hésite pas à former des formes étonnants, à jouer avec les lignes de fuites et perspectives pour créer une ambiance toujours plus mystérieuse. La narration balade le lecteur, on ne sais jamais ce qui est vrai. Le rythme, les changements de directions de l'intrigue, le dessin.. tout est fait pour perdre le lecteur dans une superbe ambiance de roman noir.
Alors qu'arrivé aux 2/3 du titre, Tezuka étoffe le personnage de Barbara en l’auréolant de pouvoir de sorcières.. on ne sais jamais ce qui découle de l'esprit de l'écrivain ou ce qui est due à la mystérieuse Barbara. Un amour se créer entre les deux êtres.. Mais est-ce vrai ? Mikura n'aime t'il pas Barbara parcqu'elle est inspirante en tant qu'écrivain. La sorcellerie, la vie tumultueuse qu'elle mène ne seraient pas vecteur d'inspiration chez Mikura? Au final, on fermera le tome en ne sachant jamais réellement ce que l'on a lu. Le manga pouvant être interprété de plusieurs manières.
Barbara n'est pas le titre le plus apprécié de Tezuka de pars son aspect insoluble et mystérieux. Pourtant, s'est une œuvre doté d'une très forte personnalité et portant sur des thèmes cher à l'auteur. La création, les aspects cachés de notre monde, la politique comme ennemie de l'art. En plus de jouer avec ses lecteurs, Tezuka s'amuse a rythmer son récit de références culturelles diverses très intéressantes. Barbara est un titre riche et unique dans la carrière de Tezuka. Une furieuse réflexion sur l'art et la création et un récit qui surprends de bout en bout. Certainement pas le récit le plus accessible de son auteur mais un de plus savoureux et un manga à ne surtout pas louper.
De jojo81 [7209 Pts], le 20 Mai 2020 à 20h22
Après une première partie magistrale sur l'art, la déviance sexuelle et la vie de bohème, Tezuka s'égare dans des thèmes occultes à la mode de l'époque pour flatter ses lecteurs. Dommage, Barbara avait tout pour être un chef d'oeuvre du maître. Reste un récit étrange et artificiel, mais tout de même fascinant.
De nolhane [6594 Pts], le 17 Décembre 2019 à 01h41
Osamu Tezuka a dessiné durant sa carrière un nombre impressionnant de manga (près de 700 titres). Autre chose marquante, s'est la diversité de son œuvre. Si sa carrière a été marqué par différente période, le ton est devenu de plus en plus adulte et sombre, les années passant. Barbara est une étrangeté dans l’œuvre de Tezuka faisant de cette lecture une très agréable surprise.
Yôsuke Mikura est un célèbre écrivain adulé et vu comme quelqu'un de très raffiné. Il rencontre un jour une jeune femme assise contre un poteau dans une gare. Voulant lui venir en aide, Mikura l'emmène voir un médecins mais la femme est juste alcoolisé et vie dans la rue. Elle déclame des poèmes de Verlaine. Sans vraiment comprendre pourquoi, Mikura emmène la nommé Barbara chez lui. Une très curieuse relation se lie alors entre deux êtres bien différents. Barbara paresse et ne fais que boire, gênant le travail de Mikura. Alors qu'ils ne sont même pas amants et n'arrivant pas à se supporter, ils vont devenir inséparable. Lorsque Barbara pars, jeté par Mikura ou de son plein grès, elle reviens toujours et si ce n'est pas le cas, l'écrivain pars à sa recherche.
Alors que l'écrivain rencontre toujours plus de succès depuis sa rencontre avec Barbara, nous allons découvrir qu'il souffre de troubles mentaux.
L'ambiance de ce titre est très travaillé par Tezuka. Son trait mature et expressif n'hésite pas à former des formes étonnants, à jouer avec les lignes de fuites et perspectives pour créer une ambiance toujours plus mystérieuse. La narration balade le lecteur, on ne sais jamais ce qui est vrai. Le rythme, les changements de directions de l'intrigue, le dessin.. tout est fait pour perdre le lecteur dans une superbe ambiance de roman noir.
Alors qu'arrivé aux 2/3 du titre, Tezuka étoffe le personnage de Barbara en l’auréolant de pouvoir de sorcières.. on ne sais jamais ce qui découle de l'esprit de l'écrivain ou ce qui est due à la mystérieuse Barbara.
Un amour se créer entre les deux êtres.. Mais est-ce vrai ? Mikura n'aime t'il pas Barbara parcqu'elle est inspirante en tant qu'écrivain. La sorcellerie, la vie tumultueuse qu'elle mène ne seraient pas vecteur d'inspiration chez Mikura? Au final, on fermera le tome en ne sachant jamais réellement ce que l'on a lu. Le manga pouvant être interprété de plusieurs manières.
Barbara n'est pas le titre le plus apprécié de Tezuka de pars son aspect insoluble et mystérieux. Pourtant, s'est une œuvre doté d'une très forte personnalité et portant sur des thèmes cher à l'auteur. La création, les aspects cachés de notre monde, la politique comme ennemie de l'art. En plus de jouer avec ses lecteurs, Tezuka s'amuse a rythmer son récit de références culturelles diverses très intéressantes.
Barbara est un titre riche et unique dans la carrière de Tezuka. Une furieuse réflexion sur l'art et la création et un récit qui surprends de bout en bout. Certainement pas le récit le plus accessible de son auteur mais un de plus savoureux et un manga à ne surtout pas louper.