Si l'effet surprise de Mary Kimpride n'est plus, Djiguito arrive à se surpasser encore avec Akimbo, repoussant plus loin ses limites, tant visuelles que scénaristiques.
Akimbo se déroule dans le même univers, une sorte de far-west moderne déjanté, dont on retrouve quelques détails de la précédente oeuvre d'ailleurs. Mais à part l'esthétique il n'y a rien qui les relit.
On suit la jeune Nancy qui a gagné une rencontre pendant 24 heures avec Akimbo, star montante du rap. Mais ce dernier est mal perçu par certains membres de sa tribu qui ont beaucoup de mal avec sa vocation.
C'est donc une suite de péripéties, loin d'être joyeuses, qui vont nous être contées. Car au delà du trait mignon se trouve des thématiques majeures comme la famille, le métier d'artiste et bien d'autres.
Djiguito a bonifié et amélioré sa patte graphique, nous abreuvant de planches maîtrisées et dynamiques scotchant de force nos yeux dessus pour ne rien louper.
De Flozer [1880 Pts], le 12 Août 2022 à 18h27
Si l'effet surprise de Mary Kimpride n'est plus, Djiguito arrive à se surpasser encore avec Akimbo, repoussant plus loin ses limites, tant visuelles que scénaristiques.
Akimbo se déroule dans le même univers, une sorte de far-west moderne déjanté, dont on retrouve quelques détails de la précédente oeuvre d'ailleurs. Mais à part l'esthétique il n'y a rien qui les relit.
On suit la jeune Nancy qui a gagné une rencontre pendant 24 heures avec Akimbo, star montante du rap. Mais ce dernier est mal perçu par certains membres de sa tribu qui ont beaucoup de mal avec sa vocation.
C'est donc une suite de péripéties, loin d'être joyeuses, qui vont nous être contées. Car au delà du trait mignon se trouve des thématiques majeures comme la famille, le métier d'artiste et bien d'autres.
Djiguito a bonifié et amélioré sa patte graphique, nous abreuvant de planches maîtrisées et dynamiques scotchant de force nos yeux dessus pour ne rien louper.
Une grande réussite.