Plus Ultra. Que l'on peut traduire en Français par « Plus Loin » n'est autre que la devise de l'Espagne ainsi que le titre du second roman de « The Saga of Tanya the Evil ». C'est d'ailleurs une parfaite formule pour résumer ce volume.
Plus épais, plus dense, plus complexe... si vous espériez qu'une fois les bases de cet univers impitoyable posé le combat serait plus aisé il n'en est rien, bien au contraire. La guerre continue de faire rage et l'auteur, en grand amoureux de géopolitique qu'il est, continue de détailler les rouages militaires, politiques et juridiques de sa simili-Europe avec la rigueur d'un greffier.
Mais si comme moi le premier tome ne vous a pas mis à terre et qu'un peu masochiste sur les bords vous décidez de vous rengager, vous profiterez d'un roman au moins aussi bon que le précédent, si ce n'est meilleur.
Nous retrouvons donc le Major Tanya von Degurechaff assignée à ses premières missions à la tête de son bataillon fraîchement affranchi de sa formation infernale.
Aussi, ceux qui auront vu l'Anime ou lu le manga ne seront pas complètement perdus au niveau de la chronologie, même si il est encore plus flagrant ici à quel point l'adaptation du studio NuT a dû faire l'impasse sur de nombreux événements relatés dans les 400 pages qui composent ce volume. Quant à l'adaptation manga, bien que plus fidèle dans les grandes lignes, la tonalité reste aux antipodes de celle insufflée par la plume de Carlo Zen.
Néanmoins, on retrouve toute ce qui fait le charme du titre et bien qu'étant le tome le plus long à ce jour (je parle de l'édition Américaine chez Yen On), on en redemande tant le récit est d'une grande richesse.
C'est donc dans le ciel de Dacia que le bataillon fera ses premières armes avant de déstabiliser la situation en Norden ; évitant un conflit diplomatique dans les eaux du Commonwealth ; retournant former des bleus sur le front ; matant une rébellion armée dans la ville d’Arène avant de se voir confier des ordres aux airs de mission-suicide en pleine lignes ennemies.
Pour son plus grand désespoir donc, notre As aux ailes d'Argent se voit catapultée sans ménagement d'un champ de bataille à un autre, avec en conséquence de chaque succès remportés une nouvelle mission encore plus périlleuse confié au 203ème bataillon, plongeant notre ex salary-man dans un état psychologique toujours plus instable au fil des pages. Entre louanges à Dieu qui lui échappe et son envie soudaine d'être traitée comme une fille de son âge, la vie n'est pas tendre pour le Major qui prendra quand même le temps d'expliquer à nous lecteurs en quoi la pelle est le summum de notre Civilisation.
On conclura ce volume avec une petite histoire bonus beaucoup plus légère et on remerciera le choix éditorial de résumer via des schémas et légendes les batailles qui ont pris place dans le tome, regroupés dans une section annexe afin d'avoir un moyen rapide de se rafraîchir la mémoire. C'est à priori le cas à chaque fois et cela s'avère extrêmement pratique pour ne pas perdre le fil ou pour confirmer qu'on avait tout bien compris.
En conclusion, un tome tout aussi bon et solide que le précédent, toujours agrémenté des illustrations d'un Shinotsuki au style inimitable. On regrettera juste leur rareté, ce qui peut être interprété comme un compliment.
La guerre pour la gloire de l'Empire continue, toujours plus loin ! Bon retour en Enfer !
20/02/2020 
De chevaliershakka [215 Pts], le 18 Décembre 2018 à 17h49
Plus Ultra. Que l'on peut traduire en Français par « Plus Loin » n'est autre que la devise de l'Espagne ainsi que le titre du second roman de « The Saga of Tanya the Evil ». C'est d'ailleurs une parfaite formule pour résumer ce volume.
Plus épais, plus dense, plus complexe... si vous espériez qu'une fois les bases de cet univers impitoyable posé le combat serait plus aisé il n'en est rien, bien au contraire. La guerre continue de faire rage et l'auteur, en grand amoureux de géopolitique qu'il est, continue de détailler les rouages militaires, politiques et juridiques de sa simili-Europe avec la rigueur d'un greffier.
Mais si comme moi le premier tome ne vous a pas mis à terre et qu'un peu masochiste sur les bords vous décidez de vous rengager, vous profiterez d'un roman au moins aussi bon que le précédent, si ce n'est meilleur.
Nous retrouvons donc le Major Tanya von Degurechaff assignée à ses premières missions à la tête de son bataillon fraîchement affranchi de sa formation infernale.
Aussi, ceux qui auront vu l'Anime ou lu le manga ne seront pas complètement perdus au niveau de la chronologie, même si il est encore plus flagrant ici à quel point l'adaptation du studio NuT a dû faire l'impasse sur de nombreux événements relatés dans les 400 pages qui composent ce volume. Quant à l'adaptation manga, bien que plus fidèle dans les grandes lignes, la tonalité reste aux antipodes de celle insufflée par la plume de Carlo Zen.
Néanmoins, on retrouve toute ce qui fait le charme du titre et bien qu'étant le tome le plus long à ce jour (je parle de l'édition Américaine chez Yen On), on en redemande tant le récit est d'une grande richesse.
C'est donc dans le ciel de Dacia que le bataillon fera ses premières armes avant de déstabiliser la situation en Norden ; évitant un conflit diplomatique dans les eaux du Commonwealth ; retournant former des bleus sur le front ; matant une rébellion armée dans la ville d’Arène avant de se voir confier des ordres aux airs de mission-suicide en pleine lignes ennemies.
Pour son plus grand désespoir donc, notre As aux ailes d'Argent se voit catapultée sans ménagement d'un champ de bataille à un autre, avec en conséquence de chaque succès remportés une nouvelle mission encore plus périlleuse confié au 203ème bataillon, plongeant notre ex salary-man dans un état psychologique toujours plus instable au fil des pages. Entre louanges à Dieu qui lui échappe et son envie soudaine d'être traitée comme une fille de son âge, la vie n'est pas tendre pour le Major qui prendra quand même le temps d'expliquer à nous lecteurs en quoi la pelle est le summum de notre Civilisation.
On conclura ce volume avec une petite histoire bonus beaucoup plus légère et on remerciera le choix éditorial de résumer via des schémas et légendes les batailles qui ont pris place dans le tome, regroupés dans une section annexe afin d'avoir un moyen rapide de se rafraîchir la mémoire. C'est à priori le cas à chaque fois et cela s'avère extrêmement pratique pour ne pas perdre le fil ou pour confirmer qu'on avait tout bien compris.
En conclusion, un tome tout aussi bon et solide que le précédent, toujours agrémenté des illustrations d'un Shinotsuki au style inimitable. On regrettera juste leur rareté, ce qui peut être interprété comme un compliment.
La guerre pour la gloire de l'Empire continue, toujours plus loin ! Bon retour en Enfer !