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Le test du jeu video:

Publié le Lundi, 06 Juin 2011

Sorti en France près d'un an après le premier volet, et vendu à plus de 5 millions d'exemplaire dans le monde, Tekken 2 ne bouleverse pas les recettes qui ont fait le succès du premier volet. On a cependant droit à des améliorations fondamentales au niveau de l'esthétique et du gameplay.

Le scénario fait suite à celui du premier volet. Kazuya Mishima a pris la tête du conglomérat Mishima en détrônant son père Heihachi et en s'en débarrassant du haut d'une falaise. Mais le vieil homme revient, bien décidé à récupérer son empire industriel. Un nouveau tournoi d'arts martiaux, le King of Iron Fist 2, est donc organisé par l'entreprise Mishima.

Cet épisode reprend les personnages de l'épisode précédent et introduit quelques nouveaux. Chaque personnage possède deux tenues différentes. Pour certains d'entre eux, c'est un personnage alternatif qui fait office de costume différent. Tekken 2 présente donc un casting de 25 personnages. Chacun d'entre eux dispose d'une séquence de fin en images de synthèse une fois le boss de fin, Devil Kazuya, battu.

Les personnages de base sont 8 personnages déjà présents dans le premier opus (Paul Phoenix, Marshall Law, Nina Williams, King, Michelle Chang, Yoshimitsu, Heihachi Mishima et Jack-2 qui est une évolution de celui du précédent épisode) accompagnés de deux nouveaux : Lei Wulong, un policier chinois inspiré de l'acteur Jackie Chan et Jun Kazama, amante de Kazuya Mishima. Les personnages à débloquer sont au nombre de 15. Parmi eux, 10 d'entre eux sont déjà connus (Armor King, Anna Williams, Prototype Jack, Kunimitsu, Wang Jinrei, Kuma, Ganryu, Lee Chaolan, Kazuya Mishima ainsi que Devil). Les cinq autres sont nouveaux : Roger le kangourou et Alex le vélociraptor sont des animaux doués au combat, comme Kuma l'ours, qui ont vu leur ADN modifié pour servir à des fins militaires, Angel est l'alter-ego positif de Devil, Baek Doo-San est un Sud-coréen spécialiste du taekwondo, est instructeur dans une base militaire et Bruce Irvin est un kickboxeur américain.

Côté gameplay, on apprécie la présence de modes de jeu supplémentaires tels que Survival et Practice. Les développeurs ont intégré un système de garde automatique lorsque le joueur reste immobile face à un coup normal, des projections plus diverses (par l'arrière notamment), des contres rapides ou des esquives à des projections. Ils ont aussi rééquilibrer certains points, comme la course qui, lorsqu'on bouscule l'adversaire, lui inflige plus de dommages, des méthodes plus variées d'effectuer des combos longs ou encore quelques coups spéciaux simples à effectuer qui, s'ils sont placés au moment opportun, s'avèrent ravageurs (on pense notamment au fameux coup de poing de Roger et Alex, menant au KO quasi-immédiat). Les styles de combat différents selon chaque personnage permettent toujours de varier les plaisirs. On apprécie particulièrement la petite nouvelle Jun Kazama !

Les personnages sont réellement plus détaillés, les projections mieux illustrées donc beaucoup plus classes et les décors, toujours en fausse 3D, plus variés et agréables à regarder (ils restaient assez conventionnels dans le premier épisode...). La scène d'ouverture en images de synthèse avec la très classe musique électro Black Winter Night Sky est impressionnante. De même, l'ensemble des cinématiques de fin des personnages sont une belle réussite technique pour l'époque.

Graphismes : Les décors sont plus fins, plus colorés. Le verdâtre et le grisâtre vulgaires du premier opus a disparu. L'évolution graphique des personnages est quant à elle évidente !

Durée de vie : Les personnages à débloquer sont plus nombreux, les modes de jeu de même. Le mode versus a su convaincre pas mal de monde pour des parties entre amis endiablées à l'époque.

Bande-son : Les musiques sont encore plus dynamiques et collent tout à fait à l'ambiance de chaque décor. On regrettera certains bruitages, comme un aspect sonore métallique pour certains coups ou les cris de Marshall Law « made in Bruce Lee », assez insupportables. Les rugissements de King et d'Armor King sont au contraire un plaisir.

Jouabilité : La rigidité des déplacements est beaucoup moins problématique que dans le premier épisode. Dans certains cas, elle s'avère même plutôt agréable, car certains personnages apparaissent beaucoup plus faciles à manier (Michelle Chang, King). Mais dans une majorité d'autres cas, la sensation de vitesse est biaisée, et le gameplay de certains personnages souffrent de cette rigidité (Baek Doo-San, Wang Jinrei...).

Scénario : Plutôt simpliste, le scénario gagne encore en second degré et en surenchère avec l'introduction de personnages tels que Roger, Alex, Devil et Angel.

Tekken 2 est une amélioration réussie du premier opus. Un an après, le fossé graphique est important et les idées de gameplay sympathiques. Reste une maniabilité qui peut continuer de repousser les puristes.


Note de la rédaction