Jeu Video - Actualité manga

Le test du jeu video:

Publié le Vendredi, 20 Novembre 2020

Sorti milieu juillet, ce nouveau jeu mobile de la saga Tales of était très, TRES attendu par les fans. Le million de téléchargement a d'ailleurs rapidement été atteint, et la popularité a été croissante, au point qu'un petit film d'animation en l'honneur du jeu est sorti assez récemment.



Tales of Crestoria est un jeu mobile disponible sur Android et IOS de type « gacha games », c'est à dire que l'on va devoir utiliser des gemmes, soit que l'on peut acheter, soit que l'on peut gagner en finissant une quête/mission, pour invoquer des personnages. Ces personnages auront différent type de rareté, et cette rareté permettra d'avoir des attaques spéciales, des personnages plus fort, une certaine tenue...Les personnages auront également un élément qui leur sera attribué, et il faudra savoir bien les utiliser pour exploiter leurs forces, et éviter qu'ils ne se retrouvent en position de faiblesse.
Au fur et à mesure que vous avancerez dans l'histoire, vous débloquerez de nouvelles fonctionnalités : fonder ou rejoindre une guilde, la Tour Fantôme pour acquérir des gemmes et des objets/ gemmes mémorielles pour maximiser vos personnages, les Raids pour acquérir des objets et augmenter le niveau maximales, et les stats de vos personnages SSR (le niveau de rareté le plus élevé), l'arène pour affronter d'autres joueurs, et obtenir des récompense en fonction de votre place dans le classement, et enfin les quêtes limitées pour obtenir des objets en édition limitée. Bref, le jeu est riche en contenu, et se renouvelle assez régulièrement, vous aurez de quoi faire : de quoi vous occupez un petit peu tous les jours, ou de quoi vous perdre quelques heures dessus.



Ce qu'on aurait pu craindre dans ce jeu, c'est bien l'histoire. Après tout, les jeux mobiles ont souvent des histoires génériques, et ici, j'ai été agréablement surprise de voir que ce n'était pas le cas. ON a presque l'histoire la plus sombre d'un Tales of ! Car si, dans les premiers chapitres, l'histoire reste assez légère, innocente, on sent bien vite qu'il y a plus à voir que ce qu'on croit. Et quand la vérité est révélée au grand jour, toute innocence s'évanouit pour laisser place à l'horreur, et pas la petite. L'avantage du format mobile du jeu permet de raconter des choses assez dures, sans en montrer trop. Après tout, ce n'est pas de l'animation que l'on a, mais de simples « «  des personnages, qui changent d'expression en fonction de la situation.

Parlons maintenant un peu du gameplay qui est... Reconnaissons-le, assez limité et typique des jeux gachas. C'est du tour par tour, vos personnages s'amélioreront grâce à certains objets, mais aussi grâce au invocations que vous pourrez faire. C'est à dire qu'il y a une grosse part de chance dans tout cela. On regrettera le fait qu'il n'ai pas voulu se lancer dans du combat en temps réel, dans des arènes comme c'était le cas avec Tales of the Rays. Mais bon, tout le reste est assez riche pour qu'on se contente de ça.



Abordons maintenant le système de gacha de ce jeu : dans celui-ci, vous pourrez invoquer des « Memoria Stones », des sortes de pierres qui vous permettront d'acquérir un personnages, si vous l'obtenez pour la première, d'améliorer les stats de ce personnages ou le fusionnant avec ou bien de l'équiper pour l'amélioration également. Il y a trois rangs de personnages : R, SR et SSR. Les SSR sont bien évidemment les plus élevés, et certains d'entre eux seront disponibles simplement dans une certaine limite de temps. Bref, un système de gacha assez classique, qui réveillera les instincts collectionneurs de tout un chacun. La galerie de personnages « spéciaux » disponibles est actuellement assez élevé, même si certains personnages ont déjà eu le droit à plusieurs versions d'eux-mêmes. On remarquera que pas mal de jeu Tales of sont mis en retrait pour le moment, les développeurs préférant privilégier les personnages les plus populaires, et il est difficile de leur en vouloir. Le monde des jeux mobiles est rude, et il faut savoir accrocher rapidement les joueurs. On sera un peu plus dur en revanche sur le taux de drop qui est assez faible, et pour jouer en simple free to play, il faudra être extrêmement patient.



Visuellement, le jeu est beau. La 3D est bien gérée, tandis que les phases d'histoires sont en 2D. Dans les deux cs, le chara-design est bien maîtrisé, les animations aussi.
Niveau musique chaque thème est très agréable à écouter, et vraiment entraînant. J'aurais peut-être un petit bémol sur le morceau d'ouverture, qui me plaît de moins en moins au fur et à mesure que ça avance, mais c'est une question de goût. Pour le reste, je trouve qu'ils ont fait un ensemble global de qualité, assez différent des autres Tales of, donnant une valeur assez particulière à celui-ci. Une véritable ambiance bien à lui.

Bref, Tales of Crestoria est une petite pépite dans la gamme des jeux mobiles. On pourra se plaindre de la faible apparition des personnages SSR (les plus rares), ce qui se comprend... On pourra se plaindre des packs assez chers pour obtenir des gemmes... C'est vrai qu'a part les packs limités qui sont souvent plus intéressants, ils sont assez chers. Malgré tout ça, c'est un jeu que je vous recommande chaudement. Parce qu'il est possible d'avancer de manière assez honorable simplement en « free to play ». Parce que les nouveaux personnages sont encore une fois, très attachants. Parce que l'histoire nous offre une certaine profondeur, et ça, sans vraiment attendre.



En tant que jeu mobile, Tales of Crestoria est excellent, et je lui aurais mis une note plus élevé s'il n'avait pas tous ces petits bugs qui deviennent rapidement énervant, et ce taux de « drop » aussi peu élevé. Même si votre humble serviteur a été plutôt chanceuse de son côté, ce n'est pas le cas de tout le monde...
En revanche, en tant que jeu de la saga Tales of... Et bien, il faut reconnaître qu'il est également très bon ! L'histoire est assez profonde et les personnages particulièrement attachants. Bref, en retirant la côté mobile et gacha du jeu, il n'en reste pas moins intéressant.
  

Chroniqueur: kayukichan


Note de la rédaction