Jeu Video - Actualité manga

Le test du jeu video:

Publié le Mardi, 25 Octobre 2011

Alors que la Playstation est encore une console bien récente, que Final Fantasy VII fait énormément parler de lui, un petit RPG sort presque dans l’indifférence générale, il s’agit du premier volet de la saga Suikoden, graphisme mignon, gameplay assez simpliste, durée de vie raisonnable mais pas démentiel et pourtant, ce jeu est une vraie perle, cachant un scénario d’une grande profondeur et proposant des sous quêtes vraiment sympas… mais surtout, 108 personnages à trouver, du jamais vu !

Teel est le fils d’un des six grands généraux de l’empereur Barbarossa, il vit dans un grande maison avec Gremio, Cléo et Panh, ses serviteurs ainsi que Ted, un garçon recueillit par Téo Mc Dohl, le père de Teel. L’empereur vous reçoit et vous confie une mission facile puis une autre…mais Teel se retrouve très vite emporté par des évènements qui le dépassent, il rencontrera un groupe de révolutionnaires voulant renverser Barbarossa… peut être ont-ils raison, mais dans ce cas les aider revient à affronter son propre père, fidèle à l’empereur…
Voilà vite résumé le début du jeu, bien sur il se cache énormément de choses derrière tout ça, Teel va se retrouver mêlé à une guerre gigantesque ayant pour but l’appropriation des Vraies Runes !

La première petite révolution de Suikoden est le système de jeu à 6 personnages, ceci pouvant permettre de nombreux combos… mais qui dit plus de personnages dans son équipes dit plus d’adversaires en face… Les combats ne sont pas vraiment difficiles, à part certains boss qui peuvent s’avérer pénibles (mais c’est leur rôle). La prise en main est vraiment facile, les menus sont simples, de même que la gestion de l’équipement. On n’a pas gérer les armes, chacun des personnages gardant la même du début à la fin, par contre on peut les reforger pour accroître leur puissance, et pour cela il faudra bien sur recruter un forgeron, de même qu’il faudra un médecin, un navigateur…et tout un tas de personnes pour améliorer et grossir les rangs de votre armée.
La recherche des 108 étoiles du destin, aléatoire, va vous occuper un moment si vous souhaiter allez au bout. Si nombre de ces étoiles vous rejoindront automatiquement, ce ne sera pas le cas pour toutes, et si certains personnages se recrutent assez facilement, pour d’autres, il va falloir bien les chercher ou pire se creuser les méninges pour qu’ils acceptent de vous suivre (et que c’est rageant de les voir devant vous et après de multiples tentatives, de les entendre refuser encore et encore votre offre).

L’univers est assez vaste malgré une durée de vie assez légère, mais le jeu possède un background conséquent…et à l’époque on ne le sait pas encore mais il va s’étoffer de façon exponentielle avec les autres volumes du jeu !
Le premier jeu concerne la Vraie Rune Soul Eater, le héros se retrouvant possesseur de tant de puissance malgré lui mais devant également en subir la malédiction, une femme Leknaat lui apparaît et lui explique son destin auquel il se doit de faire face ! C’est ainsi que commence cette grande quête à travers le vaste monde (qui n’est qu’un continent en fait) de Suikoden.
Le monde du premier volet nous plonge au cœur d’un univers d’Héroic Fantasy tout ce qu’il y a de plus classique, Elfes, Nains, Dragons… tous sont là… cela facilite la plongée dans cet univers.

On découvre plusieurs systèmes de combats qui renforcet l’immersion dans le jeu. Les plus fréquents, assez classiques,, oppose nos six héros (choisis parmi un grand nombre) face à une horde d’adversaires…le genre qu’on retrouve dans tous les jeux. Mais on trouve également des duels basés sur le système du janken (pierre – papier – ciseaux), ainsi que des luttes entre armées basées sur le même principe…mais quel plaisir d’y participer ! Les trois types se jouent au tour par tour dans la plus pure tradition du genre.

On sent avec le recul que Konami n’avait pas encore entièrement développé tout l’univers de Suikoden, d’ailleurs peut être n’avait-il pas prévu de suites. Quoi qu’il en soit Suikoden pose bien les bases de la saga, on prend un réel plaisir à jouer à ce jeu, on se laisse guider par le scénario sans rechigner, les graphismes sont mignons sans être fous mais là n’est pas le plus important… bien que court (entre 15 et 20 heures) on se surprend à vouloir le recommencer une fois terminé, enfin de revivre cette aventure avec ces personnages si charismatiques et attachants.
Il faut préciser que la version européenne n’est disponible qu’en Anglais !

Graphismes : Vraiment très mignon pour l’époque, ils sont globalement réussis, même si cel pixellise un peu. Très colorés, ils créent une ambiance vraiment féerique qui collent parfaitement à l’ambiance du jeu.

Bande son : Sublime ! Il n’y a pas d’autres mots. Si les thèmes seront réorchestrés dans les opus suivants, ils sont déjà très beaux. Et deviendront des classiques !

Durée de vie : Peut être le seul défaut du jeu. Il se termine très vite (entre 15 et 20 heures pour un RPG, en comptant les différentes quêtes, ça fait peu), mais l’immersion est totale du début à la fin !

Scénario : Le scénario du premier opus n’est pas le plus travaillé, mais il demeure excellent et plein de surprises qui nous tiendront en haleine pendant tout le périple de notre héros. Les personnages attachants renforcent l’immersion et les émotions qui vont avec !

Jouabilité : La prise en main est vraiment très simple sans être simpliste, c’est un vrai plaisir de gérer son équipement, sans aucune lourdeur. Les affrontements sont on ne peut plus simples également…donc c’est parfait !

En résumé : D’un petit jeu sorti discrètement est née une grande saga qui restera dans les annales et qui marquera des millions de joueurs. Et ce premier opus, encore perfectible, pose de remarquables bases. Un grand classique !


Erkael

Note de la rédaction
Note des lecteurs