Le test du jeu video:
Publié le Mardi, 22 Février 2011
Après un troisième opus paru en Février 2008 en France, la licence Persona brille de nouveau avec ce quatrième volet, disponible chez nous à peine un an après. Comme son prédécesseur, le jeu est en anglais, créant ainsi une barrière vis à vis du public, mais est bien accueilli par les fans et la critique !
Ce quatrième opus de Persona nous met dans la peau d'un lycéen de seconde année emménageant chez son oncle pour une année, dans une petite ville, ses parents étant partis à l'étranger pour des raisons professionnelles. Arrivé à son établissement, le jeune homme entend une rumeur indiquant qu'en regardant la télévision à minuit un jour de pluie, le reflet de son âme apparaitrait. Au même moment commence alors une étrange série de meurtres, et le héros et ses compagnons ne tardent pas à découvrir qu'il existe un monde parallèle derrière la télé, un monde dans lequel le héros va développer une “Persona”, une entité issue de son âme avec laquelle il devra livrer bataille. Car en réalité, la chaine de télévision ne reflète pas l'âme d'un individu mais diffuse l'image de la future victime. C'est donc aux héros du jeu de sauver une à une ces victimes tout en découvrant qui se cache derrière ces agressions en série.
La force du jeu est, comme pour les opus précédents, de mélanger habilement les aspects de simulation de vie sociale et RPG, et ces deux point sont indissociables. Pour une plus grande facilité au fur à et mesure de la progression du joueur dans les donjons, de forts liens sociaux avec l'entourage du héros sont indispensables. Ainsi, impossible de zapper les séquences de vie quotidienne, le joueur doit se plonger complètement dans ces deux aspects du jeu.
Les graphismes
Persona 4 est arrivé en fin de vie de la Playstation 2, et il faut avouer que les graphismes, même si ils ne sont pas extraordinaires, sont vraiment agréables. Les paysages s'avèrent joliment élaborés, de même que les personnages. Les mouvements s'avèrent fluides. Les combats sont de même très bien réalisés et dynamiques, ce qui ajoute un véritable plaisir au gameplay. On notera aussi qu'à certains moments cruciaux du jeu, des cinématiques ont été réalisées dans une animation de grande qualité.
La bande son
Sans aucun doute un des plus gros points forts du jeu. Il se peut qu'elle ne plaise pas à tout le monde et pourtant, cette bande sonore est d'une très grande qualité ! Elle se scinde d'ailleurs en deux catégories de musique. D'une part, nous trouvons les bgm “simples”, instrumentaux donc, collant parfaitement aux ambiances des divers lieux et évènements. Mêlant sons joyeux, mélancoliques ou angoissants, ils permettent une immersion totale dans les différents épisodes du jeu. Mais d'autre part, nous avons affaire à des musiques style J-Pop servant de fond sonore à quelques lieux comme la maison du héros ou encore la ville. Dans ce même style, l'opening du jeu est une petite merveille, bien que simple musicalement. D'ailleurs, ce Persona 4 se paye le luxe d'offrir au joueur une compilation des meilleures pistes du jeu, une initiative qu'on ne peut que saluer de la part de l'éditeur.
Durée de vie
Persona 4 est un jeu qui vous fera passer de longs moments derrière la console car, il faut le dire, celui-ci est vraiment long. On jongle entre les deux tranches de vies du héros, la réelle et la virtuelle, et la durée total du jeu dépendra tout compte fait du joueur et de ses envies. Finir le soft en ligne droite prend environ une soixantaine d'heure si on ne passe pas un temps fou à s'entrainer dans les donjons. Par contre, faire une partie en prenant soin de développer équitablement ses liens sociaux et en finissant les diverses quêtes annexes rajoutera de longue heure à celles évoquées. Notez que le jeu bénéficie de plusieurs fin, tragiques ou heureuses, qui dépendront des réponses que vous donnerez lors de certains dialogues cruciaux et certaines de vos actions. Il est ainsi possible de débloquer la "vrai fin", et ainsi un nouveau donjon et un nouveau boss final, ce qui rajoute pas moins de 3 ou 4 nouvelles heures au soft.
De plus, il faut noter que pour apprécier le titre à sa juste valeur, il faudra jouer au moins une seconde partie. La première peut servir de découverte du jeu et de ses différentes possibilités, car celles-ci sont nombreuses dans la ville d'Inaba. Persona 4 est donc un titre qui se savoure d'avantage sur un recommencement du jeu.
Le scénario
L'histoire du jeu est vraiment passionnante à suivre et le scénario est vraiment riche. D'une part, nous suivons l'enquête principale, mais ce n'est pas le seul atout scénaristique du soft. En effet, les développement des différents liens sociaux avec les autres personnages nous permettent d'en apprendre plus sur eux, de comprendre leur mentalité, et aussi de les faire évoluer, de les rendre plus déterminés. Malgré de très longues phases de dialogues qui peuvent s'avérer souvent rébarbatives, il est important de les suivre attentivement car elles contribuent à la richesse du background du titre.
Comme dit précédemment, l'histoire de Persona 4 peut se solder par plusieurs fins, bonnes ou mauvaises. Sans en dévoiler plus, sachez que ce seront vos réponses et vos actions en dernière partie du jeu qui influeront sur l'évolution scénaristique. Préparez vos mouchoirs, au cas où vous auriez le malheur de tomber sur une des fins tragique du soft.
La jouabilité
Aucun problème à ce niveau là. Dans le “monde réel”, les déplacements s'opèrent de deux manières. On peut zapper d'un lieu à l'autre très facilement, représentant un gain de temps, mais aussi se déplacer librement en ville où dans l'enceinte du lycée. Ce déplacement libre est le même que dans les donjons. La seule différence dans ceux-ci est la possibilité de donner un coup de sabre qui influera sur le début du combat, notamment sur celui qui aura l'avantage dans l'affrontement. Chose importante, les déplacements de caméra se font vraiment facilement. Celle-ci ne bougera jamais d'elle-même, c'est à vous de la déplacer. Mais cela se fait en toute simplicité et avec un coup de main facile à prendre, les assauts des donjons seront un vrai régale.
Pour les combats, pas de soucis, le tout se fait sous forme de menu, comme tout RPG au tour par tour.
En résumé
Persona 4 est un jeu qui a de quoi envouter de nombreux joueurs par son concept habile permettant de jongler entre vie sociale et aventure type RPG, les deux systèmes étant liés de façon cohérente grâce au principe des Persona. On ajoute à ça de nombreuses qualités au titre comme une bande son efficace, des graphismes très jolis et des personnages attachants et charismatiques qui sont développés au fur et à mesure que le joueur prend le temps de développer les liens sociaux avec eux. Au final, le réel défaut de Persona 4 est son abondance de dialogues lors des phases de vie sociale. Si beaucoup d'entre eux font rire par leur légèreté, d'autres sont beaucoup plus rébarbatifs et le joueur n'aura pas de remords à les enchainer sans réellement les lire. Toutefois, malgré ce défaut et le fait que le titre soit entièrement en anglais (les doublages étant d'ailleurs d'excellentes facture, très proche de la version nippone), Persona 4 est un titre qui doit être joué pour peu qu'on puisse le trouver dans le commerce de l'occasion.
Test réalisé par Takato.
Ce quatrième opus de Persona nous met dans la peau d'un lycéen de seconde année emménageant chez son oncle pour une année, dans une petite ville, ses parents étant partis à l'étranger pour des raisons professionnelles. Arrivé à son établissement, le jeune homme entend une rumeur indiquant qu'en regardant la télévision à minuit un jour de pluie, le reflet de son âme apparaitrait. Au même moment commence alors une étrange série de meurtres, et le héros et ses compagnons ne tardent pas à découvrir qu'il existe un monde parallèle derrière la télé, un monde dans lequel le héros va développer une “Persona”, une entité issue de son âme avec laquelle il devra livrer bataille. Car en réalité, la chaine de télévision ne reflète pas l'âme d'un individu mais diffuse l'image de la future victime. C'est donc aux héros du jeu de sauver une à une ces victimes tout en découvrant qui se cache derrière ces agressions en série.
La force du jeu est, comme pour les opus précédents, de mélanger habilement les aspects de simulation de vie sociale et RPG, et ces deux point sont indissociables. Pour une plus grande facilité au fur à et mesure de la progression du joueur dans les donjons, de forts liens sociaux avec l'entourage du héros sont indispensables. Ainsi, impossible de zapper les séquences de vie quotidienne, le joueur doit se plonger complètement dans ces deux aspects du jeu.
Les graphismes
Persona 4 est arrivé en fin de vie de la Playstation 2, et il faut avouer que les graphismes, même si ils ne sont pas extraordinaires, sont vraiment agréables. Les paysages s'avèrent joliment élaborés, de même que les personnages. Les mouvements s'avèrent fluides. Les combats sont de même très bien réalisés et dynamiques, ce qui ajoute un véritable plaisir au gameplay. On notera aussi qu'à certains moments cruciaux du jeu, des cinématiques ont été réalisées dans une animation de grande qualité.
La bande son
Sans aucun doute un des plus gros points forts du jeu. Il se peut qu'elle ne plaise pas à tout le monde et pourtant, cette bande sonore est d'une très grande qualité ! Elle se scinde d'ailleurs en deux catégories de musique. D'une part, nous trouvons les bgm “simples”, instrumentaux donc, collant parfaitement aux ambiances des divers lieux et évènements. Mêlant sons joyeux, mélancoliques ou angoissants, ils permettent une immersion totale dans les différents épisodes du jeu. Mais d'autre part, nous avons affaire à des musiques style J-Pop servant de fond sonore à quelques lieux comme la maison du héros ou encore la ville. Dans ce même style, l'opening du jeu est une petite merveille, bien que simple musicalement. D'ailleurs, ce Persona 4 se paye le luxe d'offrir au joueur une compilation des meilleures pistes du jeu, une initiative qu'on ne peut que saluer de la part de l'éditeur.
Durée de vie
Persona 4 est un jeu qui vous fera passer de longs moments derrière la console car, il faut le dire, celui-ci est vraiment long. On jongle entre les deux tranches de vies du héros, la réelle et la virtuelle, et la durée total du jeu dépendra tout compte fait du joueur et de ses envies. Finir le soft en ligne droite prend environ une soixantaine d'heure si on ne passe pas un temps fou à s'entrainer dans les donjons. Par contre, faire une partie en prenant soin de développer équitablement ses liens sociaux et en finissant les diverses quêtes annexes rajoutera de longue heure à celles évoquées. Notez que le jeu bénéficie de plusieurs fin, tragiques ou heureuses, qui dépendront des réponses que vous donnerez lors de certains dialogues cruciaux et certaines de vos actions. Il est ainsi possible de débloquer la "vrai fin", et ainsi un nouveau donjon et un nouveau boss final, ce qui rajoute pas moins de 3 ou 4 nouvelles heures au soft.
De plus, il faut noter que pour apprécier le titre à sa juste valeur, il faudra jouer au moins une seconde partie. La première peut servir de découverte du jeu et de ses différentes possibilités, car celles-ci sont nombreuses dans la ville d'Inaba. Persona 4 est donc un titre qui se savoure d'avantage sur un recommencement du jeu.
Le scénario
L'histoire du jeu est vraiment passionnante à suivre et le scénario est vraiment riche. D'une part, nous suivons l'enquête principale, mais ce n'est pas le seul atout scénaristique du soft. En effet, les développement des différents liens sociaux avec les autres personnages nous permettent d'en apprendre plus sur eux, de comprendre leur mentalité, et aussi de les faire évoluer, de les rendre plus déterminés. Malgré de très longues phases de dialogues qui peuvent s'avérer souvent rébarbatives, il est important de les suivre attentivement car elles contribuent à la richesse du background du titre.
Comme dit précédemment, l'histoire de Persona 4 peut se solder par plusieurs fins, bonnes ou mauvaises. Sans en dévoiler plus, sachez que ce seront vos réponses et vos actions en dernière partie du jeu qui influeront sur l'évolution scénaristique. Préparez vos mouchoirs, au cas où vous auriez le malheur de tomber sur une des fins tragique du soft.
La jouabilité
Aucun problème à ce niveau là. Dans le “monde réel”, les déplacements s'opèrent de deux manières. On peut zapper d'un lieu à l'autre très facilement, représentant un gain de temps, mais aussi se déplacer librement en ville où dans l'enceinte du lycée. Ce déplacement libre est le même que dans les donjons. La seule différence dans ceux-ci est la possibilité de donner un coup de sabre qui influera sur le début du combat, notamment sur celui qui aura l'avantage dans l'affrontement. Chose importante, les déplacements de caméra se font vraiment facilement. Celle-ci ne bougera jamais d'elle-même, c'est à vous de la déplacer. Mais cela se fait en toute simplicité et avec un coup de main facile à prendre, les assauts des donjons seront un vrai régale.
Pour les combats, pas de soucis, le tout se fait sous forme de menu, comme tout RPG au tour par tour.
En résumé
Persona 4 est un jeu qui a de quoi envouter de nombreux joueurs par son concept habile permettant de jongler entre vie sociale et aventure type RPG, les deux systèmes étant liés de façon cohérente grâce au principe des Persona. On ajoute à ça de nombreuses qualités au titre comme une bande son efficace, des graphismes très jolis et des personnages attachants et charismatiques qui sont développés au fur et à mesure que le joueur prend le temps de développer les liens sociaux avec eux. Au final, le réel défaut de Persona 4 est son abondance de dialogues lors des phases de vie sociale. Si beaucoup d'entre eux font rire par leur légèreté, d'autres sont beaucoup plus rébarbatifs et le joueur n'aura pas de remords à les enchainer sans réellement les lire. Toutefois, malgré ce défaut et le fait que le titre soit entièrement en anglais (les doublages étant d'ailleurs d'excellentes facture, très proche de la version nippone), Persona 4 est un titre qui doit être joué pour peu qu'on puisse le trouver dans le commerce de l'occasion.
Test réalisé par Takato.
