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Voq

De Voq [677 Pts], le 11 Mars 2021 à 23h51

13/20

Ça remonte plusieurs années maintenant, et j'avais galéré à en venir à bout, mais le premier Ninja Gaiden m'a laissé un plutôt bon souvenir. (Ou plus précisément le premier Ninja Gaiden Sigma, parce que le tout premier sur Master System j'y ai joué aussi, mais celui-là je ne l'ai jamais terminé.) Du coup, sa suite s'est à son tour retrouvée dans ma (trop) longue liste de jeux à faire, bien que d'autres lui passassent constamment devant (parfaitement, passassent). Et je dois dire qu'il était encore très loin du haut de ma liste de priorités, mais depuis que j'ai joué à Ghost Of Tsushima il y a quelques mois, j'avais envie d'un jeu où on se bat aussi avec des sabres mais plus dynamique et moins réaliste, et c'est celui-ci qui m'est venu à l'esprit. Entre deux JRPG, c'est bien pour varier les plaisirs.
Voilà donc comment j'ai attaqué Ninja Gaiden Sigma II, et là... Pffft. Je ne dis pas, c'était un bon défouloir, mais au début, entre les ennemis très nombreux et longs à tuer, et le fait qu'ils fussent tous habillés pareil que mon perso (bien souvent, je ne savais même plus qui j'étais : ouf c'est bon, comme je ne sais pas où je suis j'appuie sur les touches au hasard mais ça va, je suis en train de laminer un type... attends, quoi ? hé, non, c'est moi qui suis en train de me faire laminer !), j'ai trouvé ça assez décourageant.
Donc bon, je vais faire 4-5 niveaux pour dire de, je vais tomber sur un boss galère, et ce sera un bon moment pour lâcher l'affaire... pensais-je. Déjà, après 4-5-6-7 niveaux, les boss étaient encore faisables, ce qui me privait d'une bonne excuse pour abandonner. De plus, une fois passé le début, on se met essentiellement à affronter des monstres, ça devient tout de suite plus facile pour s'y repérer (et même quand on se retrouve de nouveau face à des ninjas, ils sont d'une autre couleur).
Et bon, certes, certains affrontements paraissent encore assez longuets. Mais à mesure qu'on progresse, on débloque de nouvelles armes, de quoi éviter de se lasser (j'aime beaucoup la faux). On a même trois petits niveaux (sur un total de 17) où l'on abandonne Ryu (le héros du jeu) pour prendre le contrôle d'un autre perso. Après, si je devais commenter le chara-design des personnages féminins, je dirais sûrement qu'il a été approuvé par le Comité International de la Beauferie, mais l'essentiel c'est qu'elles soient sympa à prendre en main. Pour le combat. N'allez pas chercher de double-sens là où il n'y en a pas.
Avec ça, finalement je suis assez vite arrivé aux 10ème-11ème-12ème niveaux, et à ce stade je me suis rendu compte que ça aurait été dommage de ne pas aller jusqu'au bout, donc voilà. Un peu dur à certains moments, mais rien de trop méchant non plus ; soit il est plus accessible que le premier Ninja Gaiden Sigma, soit c'est moi qui suis devenu moins mauvais aux jeux d'action. (Enfin, ce n'est pas non plus comme si j'allais tester la difficulté supérieure débloquée à la fin, faut pas exagérer.)
Bref, pas du tout convaincu au départ, mais au final j'ai plutôt passé un bon moment. Pas au point d'envisager d'y rejouer, mais peut-être que le 3 (sans Sigma dans son nom celui-là) n'attendra pas son tour aussi longtemps. En plus, maintenant je peux dire que j'ai affronté et vaincu la statue de la liberté, c'est un accomplissement en soi.

PS : Maintenant que j'y pense, avec cette histoire de statue de la liberté, c'est vrai que je n'ai pas parlé du scénario. Alors disons qu'il est vivement recommandé. Aux amateurs de nanars, du moins.

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