Critique:
Publiée le Vendredi, 21 Juin 2013
La série animée Reborn ! , adaptée du manga du même nom, fait partie de ces séries fleuves adaptées de longs shônen. Riche de 203 épisodes et une OAV, l’anime est sorti chez nous grâce à Kazé par deux biais : une diffusion Kazé TV et une sortie VOD. La bande son de la série est signée Toshihiko Sahashi, un artiste reconnu pour ses prouesses musicales sur la première adaptation animée de Hunter X Hunter, ou encore Gundam SEED et sa suite, Gundam SEED Destiny. Avec un tel compositeur, on pouvait s’attendre aux orchestres où à des compositions plus personnalisées, Hunter X Hunter est à ce titre un excellent exemple. C’est plutôt dans ce deuxième cas de figure que se situe Reborn ! sur cette première OST assez inégale, sortie au Japon le 20 Décembre 2006…
Avant écoute, il convient de rappeler que ce premier disque couvre les débuts de la série, autrement dit le fameux arc Daily Life. Rarement épique, toujours loufoque, nous supposons avant tout que les mélodies seront légères, voir amusantes. Et ça n’y manque pas, toute la première partie du disque s’octroie une ambiance très rafraichissante à travers des instruments variés, allant de la guitare acoustique au saxophone en passant par le piano. Nous sommes loin du travail du compositeur sur les deux séries Gundam citées plus haut, peut-être par manque de moyens, tant l’anime Reborn ! souffre de quelques lacunes techniques dans sa globalité. L’intérêt de ces premières pistes et avant tout de redécouvrir l’ambiance farfelue de la vingtaine de premiers épisodes, les amateurs de chansons épiques qui figureront ultérieurement de la série ne trouveront pas leur compte…
Mais Reborn ! , c’est avant tout un manga sur la Mafia, aussi déformée soit-elle et malgré les détracteurs du titre. Ainsi, sur ces premiers épisodes qui tournent en dérision divers aspects de la pègre, il convenait de retrouver des sonorités rappelant les terres Italiennes, ou alors de la Mafia tout simplement. Pour cela, le compositeur a recourt à une ambiance Jazzy, quelques jeux de sifflements par-ci, des inspirations de la bande originale de la trilogie « Le Parrain » par là… et le tour est joué. Ces pistes donnaient au début de série une âme propre, comme sait si bien le faire Toshihiko Sahashi. Quelques chansons restent ainsi emblématiques, notamment le main theme de la série, l’hymne de la Dernière Volonté, et la piste consacrée au personnage d’Hayato Gokudera.
La dernière partie de l’OST se consacre presque exclusivement aux thèmes des personnages apparaissant dans le début de série. A ce titre, le compositeur arrive parfaitement à retranscrire musicalement la personnalité de chaque protagoniste, ce qui ne manquera pas de faire sourire les fans. Ainsi, la chanson de Lambo est l'hymne du gamin insupportable tandis que celle de sa version future reprend les même sonorités, sur des airs un peu plus dandy et mollasson. Mais si parmi ces thèmes de personnages présents sur ce premier CD un seul devait rester en tête, c’est bel et bien celui de Kyoya Hibari, le chef du comité disciplinaire. Alternant piano et jeux de violons associés aux percussions, la piste arrive parfaitement à retranscrire la dangerosité du personnage, sur une mélodie rythmée qui reste en tête. Ainsi, pas étonnant que cette chanson figure en général parmi les favorites des fans de la série !
On notera que si le premier opening n’est pas présent sur le disque, celui-ci se conclut par une version « TV » du premier ending, Michishirube par Keita Tachibana, une chanson agréable mais qui ne reste pas en tête.
Au final, ce premier OST (sur les quatre qui composent la série) s’avère plaisant et ravira les adorateurs du cycle Daily Life dont il représente parfaitement l’ambiance. Sonorités légères, ambiance parfois jazzy, quelques thèmes plus sérieux et travaillés ponctuant le tout… Ces premières pistes sont très hétéroclites. Il en résulte un CD des plus sympathique, tout en sachant que le meilleur reste à venir.
Takato
Avant écoute, il convient de rappeler que ce premier disque couvre les débuts de la série, autrement dit le fameux arc Daily Life. Rarement épique, toujours loufoque, nous supposons avant tout que les mélodies seront légères, voir amusantes. Et ça n’y manque pas, toute la première partie du disque s’octroie une ambiance très rafraichissante à travers des instruments variés, allant de la guitare acoustique au saxophone en passant par le piano. Nous sommes loin du travail du compositeur sur les deux séries Gundam citées plus haut, peut-être par manque de moyens, tant l’anime Reborn ! souffre de quelques lacunes techniques dans sa globalité. L’intérêt de ces premières pistes et avant tout de redécouvrir l’ambiance farfelue de la vingtaine de premiers épisodes, les amateurs de chansons épiques qui figureront ultérieurement de la série ne trouveront pas leur compte…
Mais Reborn ! , c’est avant tout un manga sur la Mafia, aussi déformée soit-elle et malgré les détracteurs du titre. Ainsi, sur ces premiers épisodes qui tournent en dérision divers aspects de la pègre, il convenait de retrouver des sonorités rappelant les terres Italiennes, ou alors de la Mafia tout simplement. Pour cela, le compositeur a recourt à une ambiance Jazzy, quelques jeux de sifflements par-ci, des inspirations de la bande originale de la trilogie « Le Parrain » par là… et le tour est joué. Ces pistes donnaient au début de série une âme propre, comme sait si bien le faire Toshihiko Sahashi. Quelques chansons restent ainsi emblématiques, notamment le main theme de la série, l’hymne de la Dernière Volonté, et la piste consacrée au personnage d’Hayato Gokudera.
La dernière partie de l’OST se consacre presque exclusivement aux thèmes des personnages apparaissant dans le début de série. A ce titre, le compositeur arrive parfaitement à retranscrire musicalement la personnalité de chaque protagoniste, ce qui ne manquera pas de faire sourire les fans. Ainsi, la chanson de Lambo est l'hymne du gamin insupportable tandis que celle de sa version future reprend les même sonorités, sur des airs un peu plus dandy et mollasson. Mais si parmi ces thèmes de personnages présents sur ce premier CD un seul devait rester en tête, c’est bel et bien celui de Kyoya Hibari, le chef du comité disciplinaire. Alternant piano et jeux de violons associés aux percussions, la piste arrive parfaitement à retranscrire la dangerosité du personnage, sur une mélodie rythmée qui reste en tête. Ainsi, pas étonnant que cette chanson figure en général parmi les favorites des fans de la série !
On notera que si le premier opening n’est pas présent sur le disque, celui-ci se conclut par une version « TV » du premier ending, Michishirube par Keita Tachibana, une chanson agréable mais qui ne reste pas en tête.
Au final, ce premier OST (sur les quatre qui composent la série) s’avère plaisant et ravira les adorateurs du cycle Daily Life dont il représente parfaitement l’ambiance. Sonorités légères, ambiance parfois jazzy, quelques thèmes plus sérieux et travaillés ponctuant le tout… Ces premières pistes sont très hétéroclites. Il en résulte un CD des plus sympathique, tout en sachant que le meilleur reste à venir.
Takato
