Manga Rencontre avec Djiguito, auteur de Dirty Cosmos et Mary Kimpride
Chaque édition de Japan Expo réserve son large espace d'artistes indépendants. L'un d'entre eux nous a particulièrement interpellé cette année : Djiguito. Fan-artiste connu sur la toile depuis des années et qui a su charmer son audience à travers son style entre le cartoon et la caricature, il est aussi le dessinateur de Dirty Cosmos, un comics réalisé avec le vidéaste Le Chef Otaku.
Pour Djiguito, Japan Expo fut l'occasion de publier son propre manga indépendant : Mary Kimpride. Nous avons eu l'occasion de le lire et, charmés une nouvelle fois par la patte de l'artiste, avons souhaité lui donner la parole au cours d'une interview.
Comment t'es venue la passion pour la culture pop, c'est à dire manga, BD, comics, cinéma etc... que tu aimes tant reprendre dans tes illustrations ?
Djiguito : Je dessinais beaucoup quand j'étais petit, je recopiais mes cartes Pokémon et Dragon Ball... Au début, je reprenais ce que j'avais l'habitude de regarder. Petit à petit, je me suis essayé à plusieurs styles, comme la caricature ou le comics que j'ai beaucoup pratiqué. Ce sont des styles que j'ai beaucoup aimé.
Quelles sont tes œuvres préférées ? Celles qui t'ont influencé ? Que ce soit dans le manga ou le reste de la culture pop...
Djiguito : Il y a d'abord Dragon Ball, car c'est juste un monument. En culture pop, je pense à tout ce qui est comics comme Spider-man et X-Men. Du côté des films, il y en a beaucoup beaucoup... Mais j'aime énormément toute la saga de Tolkien par Peter Jackson.
Comment est née en toi l'envie de faire ton propre manga, tant le scénario que les dessins ?
Djiguito : C'est depuis tout petit, en fait. Plus jeune, j'ai fait beaucoup de collaborations type bande-dessinée, avec les copains de l'époque. Mary Kimpride était un vrai défi, car je voulais que le format soit vraiment manga. L'initiative est partie de là.
Ceci explique la forme de ton projet... Mais par rapport au fond, comment est née l'histoire de Mary Kimpride ?
Djiguito : J'avais beta-testé le manga sur un incktober * où j'ai voulu carrément réaliser une sorte de feuilleton. Chaque jour, les gens pouvaient lire une page de BD. L'histoire de Mary Kimpride est venue d'un constat : Beaucoup d'amis se mariaient, et j'avais envie d'aborder le sujet à travers une sorte de délire western.
* Défi consistant à faire une illustration par jour durant tout le mois d'octobre.
Concernant le côté délirant de ton manga... Pourquoi un cactus ? Pourquoi un poulet ? Pourquoi Stanislas a une tête de citrouille ?
Djiguito : (rires)
Bien que le manga soit assez sérieux, je voulais inclure des éléments rigolos pour dédramatiser le récit. C'est là toute l'influence d'Akira Toriyama et Eiichirô Oda : mélanger toutes sortes de créatures en créant une homogénéité dans l'univers. C'est là que j'ai pensé aux cactus et aux citrouilles. De plus, vu que le défi a eu lieu au mois d'octobre donc juste avant Halloween, il y avait cette thématique.
Tu as choisi un cadre western américain, voire mexicain. Qu'est-ce qui t'attirait dans ces environnements ?
Djiguito : C'est l'esthétique qui me plaisait vraiment. C'est à dire les petites cabanes en bois, les canyons, et tout l'aspect conquête de l'ouest. Ce sont des paysages que j'aime beaucoup.
Aussi, il y avait l'idée que Mary Kimpride puisse se passer partout. J'ai choisi le western pour toute l'esthétique que j'aime beaucoup.
Dans le récit, Mary est un sacré brin de femme qui a un fort caractère, et dont on va découvrir certaines faiblesses au fil de l'histoire. Elle va se révéler très surprenante. Comment l'as-tu imaginée ? Qu'est-ce qui a été le plus jouissif en la mettant en scène, et qu'aimes-tu dans ce genre de personnages ?
Djiguito : Comme vous le dîtes, Mary est le genre de personne passionné. J'ai mis en elle beaucoup de moi dans le sens où je vais toujours au bout des choses. Avec moi, c'est tout ou rien. Ça correspond à l'idée du mariage qui est un engagement et qui nécessite d'aller au bout de la relation. C'est ce que j'ai essayé de retranscrire dans le caractère de Mary.
L’œuvre commence telle une comédie et évolue progressivement, au point de devenir presque dramatique. Pourquoi ce choix d'évolution ?
Djiguito : C'était un peu jouissif pour moi. A la base, l'aspect dramatique était tout le fond du projet. Avant même de commencer le manga, je voulais aborder cette partie. Mais je me suis dit que plutôt que démarrer sur une note grave, il fallait commencer par un ton léger à faire évoluer. Une fois l'attention du lecteur captée, je pouvais véritablement développer l'intrigue. L'histoire ne commence vraiment qu'à partir du chapitre 4.
Dirais-tu qu'il y a un message dans ton manga ?
Djiguito : Oui, il y a plusieurs messages. Par exemple, avec le mariage, il y a le thème de l'amour, un sentiment qui n'est qu'une question de point de vue. J'ai fait en sorte que chaque personne ait sa vision de l'amour. Tout le monde a raison... comme tout le monde à tort. Ça dépendra de l'opinion de chacun.
Le message, c'est qu'on doit tous s'accorder sur nos manières d'aborder les choses en amour, afin de construire des relations durables et profondes.
Tu as un style bien à toi, entre la caricature et le chibi. Comment as-tu développé cette patte visuelle ? As-tu eu des influences ? Qu'est-ce qui te plaît dans ce dessin hybride ?
Djiguito : Mes premières influences ont été tout ce qui était Dragon Ball et Docteur Slump, des titres mignons mais aussi grotesques. Je regardais aussi beaucoup de cartoons, ça se ressent peut-être sur les émotions. En matière de chibi, c'est un aspect que j'aime beaucoup et sur lequel on peut se permettre beaucoup de choses. Il n'y a pas de limite d'imagination. C'est un style sur lequel je m'éclate.
Dans tes illustrations, tu es habitué à reprendre des personnages connus d'autres œuvres. Dans Mary Kimpride, tu as dû créer des personnages originaux. Comment as-tu imaginé leurs designs ?
Djguito : Pour Mary, c'est assez marrant. Je me suis inspiré d'une amie que j'ai travaillé et retravaillé pour rendre un aspect à la fois mignon et banal. C'était l'enjeu de son character-design. Il fallait jouer sur l'image de la fille ordinaire tout en la rendant coquette. C'était le personnage le plus dur à inventer.
Pour les autres, il y a par exemple le mariachi qui est le narrateur. Je voulais faire quelque chose de rigolo, donc ait pensé au cactus. Les autres personnages se sont vraiment fait au feeling.
Du début de l'écriture du scénario jusqu'à la parution du one-shot, combien de temps t'a-t-il fallu pour élaborer Mary Kimpride ?
Djiguito : Le projet date de deux ans. Mais dans la réalisation pure, ça m'a pris 11 mois, depuis septembre 2018 jusqu'à juin 2019.
Une petite question sur le côté coulisse de la fabrication du livre. L'ouvrage est en grand format et a droit à une très bonne qualité papier. Le couché brillant est très original pour un manga. Quel est le gros challenge pour un auteur amateur en auto-édition ?
Djiguito : Le plus gros défi était d'avoir un rendu pro. J'ai fait appel à des amis pour créer une galerie de fan-arts, et rendre un côté artbook mélangé au manga. Le plus dur était de tout réaliser en sens de lecture japonais. Ça inclus le découpage, la mise en page, la manière de guider l’œil du lecteur... Ce fut le plus gros challenge, ainsi que la réalisation du storyboard.
Quand j'ai fait l'incktober d'époque, le sens était occidental. Pour la version physique, j'ai repris mes vieilles planches et suit reparti de zéro en retravaillant les dessins. Ça m'a permis de rendre le sens de lecture japonais.
Avant Mary Kimpride, on t'a connu sur le dessin de Dirty Cosmos, un comics réalisé avec le Chef Otaku. T'arrive-t-il d'intervenir sur le scénario ? Et parallèlement, le Chef Otaku touche-t-il à certains aspects du dessin ? Ou as-tu carte blanche ?
Djiguito : Avec Le Chef Otaku, ça se passe super bien. Dirty Cosmos est un projet qu'il avait en tête depuis pas mal d'années. Quand on s'est rencontrés, il envisageait un reboot. C'est en se croisant lors d'une convention qu'il m'a proposé la série.
C'est un style d'histoire que j'aime beaucoup lire, mais que je n'avais jamais eu l'occasion de dessiner. Ça a été un gros défi niveau graphique, car je devais m'adapter à ce genre d'univers.
Concernant la collaboration, le Chef me donne des indications sur certains designs de personnages. Mais je suis très libre, bien qu'on échange énormément par mails et au téléphone. Grâce à mon projet précédent et Dirty Cosmos, j'ai beaucoup appris sur la manière de concevoir une bande-dessinée. Ça m'a énormément servi sur la création de Mary Kimpride.
On va reprendre Dirty Cosmos dès le mois de septembre pour s'attaquer au climax à travers les deux derniers numéros. Vous n'êtes pas prêts. (rires)
Après Mary Kimpride, aimerais-tu refaire un manga ? As-tu déjà un projet en tête ?
Djiguito : Justement, j'ai des idées. C'est assez embryonnaire, et ma volonté serait de garder le même univers, le côté westerns notamment. Mais je me focaliserai sur d'autres personnages, afin de créer un « Kim Prideverse », en revoyant des têtes connues. Ça serait comme des clins d’œils car on partirait sur une autre histoire. On suivrait une tribu d'indiens accro aux nouvelles technologies.
Interview réalisée par Koiwai et Takato. Remerciements à Djiguito pour sa disponibilité et sa gentillesse.
Pour Djiguito, Japan Expo fut l'occasion de publier son propre manga indépendant : Mary Kimpride. Nous avons eu l'occasion de le lire et, charmés une nouvelle fois par la patte de l'artiste, avons souhaité lui donner la parole au cours d'une interview.
Comment t'es venue la passion pour la culture pop, c'est à dire manga, BD, comics, cinéma etc... que tu aimes tant reprendre dans tes illustrations ?
Djiguito : Je dessinais beaucoup quand j'étais petit, je recopiais mes cartes Pokémon et Dragon Ball... Au début, je reprenais ce que j'avais l'habitude de regarder. Petit à petit, je me suis essayé à plusieurs styles, comme la caricature ou le comics que j'ai beaucoup pratiqué. Ce sont des styles que j'ai beaucoup aimé.
Quelles sont tes œuvres préférées ? Celles qui t'ont influencé ? Que ce soit dans le manga ou le reste de la culture pop...
Djiguito : Il y a d'abord Dragon Ball, car c'est juste un monument. En culture pop, je pense à tout ce qui est comics comme Spider-man et X-Men. Du côté des films, il y en a beaucoup beaucoup... Mais j'aime énormément toute la saga de Tolkien par Peter Jackson.
Comment est née en toi l'envie de faire ton propre manga, tant le scénario que les dessins ?
Djiguito : C'est depuis tout petit, en fait. Plus jeune, j'ai fait beaucoup de collaborations type bande-dessinée, avec les copains de l'époque. Mary Kimpride était un vrai défi, car je voulais que le format soit vraiment manga. L'initiative est partie de là.
Ceci explique la forme de ton projet... Mais par rapport au fond, comment est née l'histoire de Mary Kimpride ?
Djiguito : J'avais beta-testé le manga sur un incktober * où j'ai voulu carrément réaliser une sorte de feuilleton. Chaque jour, les gens pouvaient lire une page de BD. L'histoire de Mary Kimpride est venue d'un constat : Beaucoup d'amis se mariaient, et j'avais envie d'aborder le sujet à travers une sorte de délire western.
* Défi consistant à faire une illustration par jour durant tout le mois d'octobre.
Concernant le côté délirant de ton manga... Pourquoi un cactus ? Pourquoi un poulet ? Pourquoi Stanislas a une tête de citrouille ?
Djiguito : (rires)
Bien que le manga soit assez sérieux, je voulais inclure des éléments rigolos pour dédramatiser le récit. C'est là toute l'influence d'Akira Toriyama et Eiichirô Oda : mélanger toutes sortes de créatures en créant une homogénéité dans l'univers. C'est là que j'ai pensé aux cactus et aux citrouilles. De plus, vu que le défi a eu lieu au mois d'octobre donc juste avant Halloween, il y avait cette thématique.
Tu as choisi un cadre western américain, voire mexicain. Qu'est-ce qui t'attirait dans ces environnements ?
Djiguito : C'est l'esthétique qui me plaisait vraiment. C'est à dire les petites cabanes en bois, les canyons, et tout l'aspect conquête de l'ouest. Ce sont des paysages que j'aime beaucoup.
Aussi, il y avait l'idée que Mary Kimpride puisse se passer partout. J'ai choisi le western pour toute l'esthétique que j'aime beaucoup.
Dans le récit, Mary est un sacré brin de femme qui a un fort caractère, et dont on va découvrir certaines faiblesses au fil de l'histoire. Elle va se révéler très surprenante. Comment l'as-tu imaginée ? Qu'est-ce qui a été le plus jouissif en la mettant en scène, et qu'aimes-tu dans ce genre de personnages ?
Djiguito : Comme vous le dîtes, Mary est le genre de personne passionné. J'ai mis en elle beaucoup de moi dans le sens où je vais toujours au bout des choses. Avec moi, c'est tout ou rien. Ça correspond à l'idée du mariage qui est un engagement et qui nécessite d'aller au bout de la relation. C'est ce que j'ai essayé de retranscrire dans le caractère de Mary.
L’œuvre commence telle une comédie et évolue progressivement, au point de devenir presque dramatique. Pourquoi ce choix d'évolution ?
Djiguito : C'était un peu jouissif pour moi. A la base, l'aspect dramatique était tout le fond du projet. Avant même de commencer le manga, je voulais aborder cette partie. Mais je me suis dit que plutôt que démarrer sur une note grave, il fallait commencer par un ton léger à faire évoluer. Une fois l'attention du lecteur captée, je pouvais véritablement développer l'intrigue. L'histoire ne commence vraiment qu'à partir du chapitre 4.
Dirais-tu qu'il y a un message dans ton manga ?
Djiguito : Oui, il y a plusieurs messages. Par exemple, avec le mariage, il y a le thème de l'amour, un sentiment qui n'est qu'une question de point de vue. J'ai fait en sorte que chaque personne ait sa vision de l'amour. Tout le monde a raison... comme tout le monde à tort. Ça dépendra de l'opinion de chacun.
Le message, c'est qu'on doit tous s'accorder sur nos manières d'aborder les choses en amour, afin de construire des relations durables et profondes.
Tu as un style bien à toi, entre la caricature et le chibi. Comment as-tu développé cette patte visuelle ? As-tu eu des influences ? Qu'est-ce qui te plaît dans ce dessin hybride ?
Djiguito : Mes premières influences ont été tout ce qui était Dragon Ball et Docteur Slump, des titres mignons mais aussi grotesques. Je regardais aussi beaucoup de cartoons, ça se ressent peut-être sur les émotions. En matière de chibi, c'est un aspect que j'aime beaucoup et sur lequel on peut se permettre beaucoup de choses. Il n'y a pas de limite d'imagination. C'est un style sur lequel je m'éclate.
Dans tes illustrations, tu es habitué à reprendre des personnages connus d'autres œuvres. Dans Mary Kimpride, tu as dû créer des personnages originaux. Comment as-tu imaginé leurs designs ?
Djguito : Pour Mary, c'est assez marrant. Je me suis inspiré d'une amie que j'ai travaillé et retravaillé pour rendre un aspect à la fois mignon et banal. C'était l'enjeu de son character-design. Il fallait jouer sur l'image de la fille ordinaire tout en la rendant coquette. C'était le personnage le plus dur à inventer.
Pour les autres, il y a par exemple le mariachi qui est le narrateur. Je voulais faire quelque chose de rigolo, donc ait pensé au cactus. Les autres personnages se sont vraiment fait au feeling.
Du début de l'écriture du scénario jusqu'à la parution du one-shot, combien de temps t'a-t-il fallu pour élaborer Mary Kimpride ?
Djiguito : Le projet date de deux ans. Mais dans la réalisation pure, ça m'a pris 11 mois, depuis septembre 2018 jusqu'à juin 2019.
Une petite question sur le côté coulisse de la fabrication du livre. L'ouvrage est en grand format et a droit à une très bonne qualité papier. Le couché brillant est très original pour un manga. Quel est le gros challenge pour un auteur amateur en auto-édition ?
Djiguito : Le plus gros défi était d'avoir un rendu pro. J'ai fait appel à des amis pour créer une galerie de fan-arts, et rendre un côté artbook mélangé au manga. Le plus dur était de tout réaliser en sens de lecture japonais. Ça inclus le découpage, la mise en page, la manière de guider l’œil du lecteur... Ce fut le plus gros challenge, ainsi que la réalisation du storyboard.
Quand j'ai fait l'incktober d'époque, le sens était occidental. Pour la version physique, j'ai repris mes vieilles planches et suit reparti de zéro en retravaillant les dessins. Ça m'a permis de rendre le sens de lecture japonais.
Avant Mary Kimpride, on t'a connu sur le dessin de Dirty Cosmos, un comics réalisé avec le Chef Otaku. T'arrive-t-il d'intervenir sur le scénario ? Et parallèlement, le Chef Otaku touche-t-il à certains aspects du dessin ? Ou as-tu carte blanche ?
Djiguito : Avec Le Chef Otaku, ça se passe super bien. Dirty Cosmos est un projet qu'il avait en tête depuis pas mal d'années. Quand on s'est rencontrés, il envisageait un reboot. C'est en se croisant lors d'une convention qu'il m'a proposé la série.
C'est un style d'histoire que j'aime beaucoup lire, mais que je n'avais jamais eu l'occasion de dessiner. Ça a été un gros défi niveau graphique, car je devais m'adapter à ce genre d'univers.
Concernant la collaboration, le Chef me donne des indications sur certains designs de personnages. Mais je suis très libre, bien qu'on échange énormément par mails et au téléphone. Grâce à mon projet précédent et Dirty Cosmos, j'ai beaucoup appris sur la manière de concevoir une bande-dessinée. Ça m'a énormément servi sur la création de Mary Kimpride.
On va reprendre Dirty Cosmos dès le mois de septembre pour s'attaquer au climax à travers les deux derniers numéros. Vous n'êtes pas prêts. (rires)
Après Mary Kimpride, aimerais-tu refaire un manga ? As-tu déjà un projet en tête ?
Djiguito : Justement, j'ai des idées. C'est assez embryonnaire, et ma volonté serait de garder le même univers, le côté westerns notamment. Mais je me focaliserai sur d'autres personnages, afin de créer un « Kim Prideverse », en revoyant des têtes connues. Ça serait comme des clins d’œils car on partirait sur une autre histoire. On suivrait une tribu d'indiens accro aux nouvelles technologies.
Interview réalisée par Koiwai et Takato. Remerciements à Djiguito pour sa disponibilité et sa gentillesse.