Manga Retour sur la conférence publique de Chie Inudoh (Reine d'Egypte) au salon Livre Paris
Du côté du manga, l'attraction-phare au salon Livre Paris fut la venue de Chie Inudoh, l'autrice de Reine d'Egypte, invitée par les éditions Ki-oon. Entre séances de dédicaces et interviews, la mangaka donna également une conférence publique le dimanche 26 mars après-midi, où elle répondit à de nombreuses questions de l'animateur (Flavien Appavou de Manga.tv) puis du public. En attendant notre interview, nous vous proposons aujourd'hui de revenir sur cette conférence !
Pouvez-vous vous présenter ?
Chie Inudoh : Bonjour, enchantée ! (en Français pendant la conférence)
Je suis Chie Inudoh. Je suis très contente d'être ici au Salon Live Paris. Je suis un peu stressée, mais je suis heureuse de votre accueil.
Qu'est-ce qui vous a plus dans le destin de Hatchepsout, au point de faire un manga sur elle ?
J'avais déjà décidé, à la base, de faire un manga historique avec un personnage principal féminin. Pendant mes recherches, je suis tombée sur Hatchepsout, qui est la première grande reine de l'humanité, ce qui m'a fasciné. En plus au Japon on la décrit comme étant la reine avec des attributs masculins, ce que je trouve intéressant et m'a fait m'attacher au personnage.
Quel genre de personnage coulez-vous décrire dans cette histoire ?
C'est une femme avec une très forte volonté, mais c'est aussi une femme comme les autres, avec ses forces et faiblesses, et donc très humaine par nature. Au départ, c'est une femme très gentille, mais au fil du temps doit apprendre à devenir forte, ce qui la poussera à perdre des choses mais aussi à en gagner.
Quels sont ses points forts et ses points faibles ?
Sa force principale est sa volonté. Elle s'est fixé un but et ne va jamais l'abandonner. Elle ne cédera jamais, même face aux pressions de l'époque.
Quant à ses faiblesses, elles viennent de son statut. Vu qu'elle devient une leader, elle va devoir prendre des décisions difficiles, ce qui la fera hésiter.
Est-ce qu'elle pourrait être un modèle ?
J'espère qu'elle peut être un modèle pour les femmes qui veulent se lancer dans le travail et se faire une place dans la société.
Comment avez-vous fait le travail de recherche ?
C'est vrai qu'au Japon c'est une reine très peu connue, donc j'avais peu d 'infos disponibles dans ma langue. Il y avait quelques magazines spécialisés, mais globalement ce n'était pas facile, et j'ai aussi utilisé plusieurs livres étrangers.
Quelles libertés avez-vous prises sur le plan historique ?
Comme il y avait peu de documentation sur elle, il reste pas mal de zones d'ombre, ce qui me permet de compléter comme je le souhaite. Il y a donc une grosse part de fiction dans mon manga. En dehors des éléments formels comme ce qu'elle a fait, il y a des nombreuses thèses qui s'affrontent sur sa vie, et pour moi ça fait une partie de son charme.
Au début du récit, elle est appelée Chepsout...
Il y a 2 raisons. D'abord, c'est une fiction, et je voulais mettre son changement de nom en valeur. Ensuite, en Japonais, on ne peut pas se permettre de faire des textes à rallonge dans les bulles.
Comment exprimez-vous le caractère royal de votre héroïne ?
Par exemple, je suis allée voir des bijoux dans des expositions au Japon, mais n'ai pas fait de la simple copie. J'ai inclus des éléments de design contemporain pour que ça touche plus facilement les lecteurs. Ensuite, j'ai aussi parcouru des livres d'illustrations et de photos.
A quoi faites-vous attention quand vous dessinez vêtements et bijoux ?
Je fais attention à ce que ça se remarque et que ça reste plausible en même temps.
Comment se passe une journée-type dans votre peau ?
Généralement je me lève vers 5h30 du matin, je commence la matinée en attendant que mon mari parte au travail pour faire les tâches ménagères, et ensuite je commence mon travail de mangaka vers 10h du matin. Régulièrement mes assistants viennent travailler avec moi, et on travaille ainsi jusque 21h environ. Après, j'essaie d'avoir un nombre d'heures de sommeil suffisant, donc je me couche aux alentours de minuit. Je fais aussi des siestes.
Rencontrez-vous des difficultés particulières en travaillant sur ce manga ?
Le plus dur est de recréer l'Egypte ancienne, car il reste difficile de la retranscrire fidèlement, même avec de la documentation.
Du coup, vous documentez-vous tous les jours ?
Je me crée des plages spécifiques à la recherche, donc c'est plutôt par périodes.
Qu'est-ce qui est le plus agréable à travailler ?
J'aime vraiment dessiner les personnages, surtout les courbes de corps nus. Pour ça l'Egypte ancienne est très bien.
Quel serait votre idéal féminin, et votre idéal masculin ?
Ce que je trouve intéressant c'est le processus d'acceptation de soi et de sa sexualité, et ça, ça concerne autant les femmes que les hommes. Le jour où on arrive à s'accepter tel qu'on est né, on devient plus libre.
Quelles sont vos passions ?
J'aime beaucoup les films et les séries TV, plutôt américaines. J'adore Breaking Bad, car le personnage principal ressemble à mon père (rires). J'aime aussi Game of Thrones par exemple, Glee, et Orange is the new black. Dans ce dernier j'adore l'humour noir, c'est libérateur et jouissif. J'aime mettre Glee en fond pendant mon travail.
Quel est votre rêve ultime ?
Là je suis en train de réaliser un de mes rêves d'enfant : devenir mangaka, donc il faut que j'en trouve un autre. J'aimerais avoir une machine à remonter le temps. Ca me permettrait d'aller dans l'Egypte ancienne (rires).
Quel est votre dernier voyage ?
L'an dernier en automne, je suis allée à Londres pour voir le British Museum. Il y a une grosse section sur l'Egypte, mais aussi sur divers peuples. Dans Londres j'ai aimé regarder le look des Londoniens. Le sens de la mode y est différent de celui des Japonais, d'ailleurs c'est pareil en France. Chez vous il y a une grande diversité des types physiques.
Qu'est-ce que ça vous fait de voir votre œuvre arriver en France ?
J'étais d'abord très heureuse. Mais comme je sais que la France a pas mal de connaissances de l'Egypte, j'avais un peu peur. Je souhaite surtout que les lecteurs suivent mon œuvre comme un divertissement. Mais j'ai été surprise par le très bon accueil et les compliments.
Que souhaitez-vous surtout voir et manger en France ?
Demain je vais aller au Louvre, à la section égyptienne mais aussi dans d'autres sections. Concernant la nourriture, tout est bon : le pain, la viande, le vin... Ensuite, j'ai adoré le fromage.
Auriez-vous un dernier mot à dire avant de passer aux questions du public ?
J'ai rencontré plein de gens et de lecteurs français. Ca m'a rendu très heureuse de voir mon œuvre dépasser les frontières.
Après une salve d'applaudissements, ce fut l'heure des questions du public.
Reine d'Egypte a une approche assez proche de Bride Stories, dans l'utilisation du personnage principal et dans l'exigence graphique. L'autrice de Bride Stories est-elle un modèle ?
Vous avez raison. Nous sommes publiées dans le même magazine, j'ai été assistante pour Kaori Mori, et j'ai beaucoup de respect pour elle.
Pour la représentation des hiéroglyphes, ça ne doit pas être facile de trouver des sources. Vous basez-vous sur des photos ? Inventez-vous cette partie ?
Quand c'est des décors je les écrits au pif, donc j'espère que les gens ne vont pas essayer de les déchiffrer.
Vous abordez le thème de l'égalité des genres. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet, par rapport au métier de mangaka ?
Ma série est publiée dans un magazine seinen ayant une majorité de lecteurs masculins, mais pas mal des mangakas publiés dans ses pages sont des femmes, dont certaines proviennent du shôjo. Je pense que ça montre un certain changement dans l'ère du temps, et que les frontières se brouillent. Je crois que le métier de mangaka est un travail où il y a peu de différences de statut entre femmes et hommes.
Quelles sont vos influences ? Quels mangas lisez-vous ?
Je lis des mangas depuis que je suis toute petite, donc beaucoup m'ont peut-être influencée. J'ai été très marquée par Clamp, Kenshin le Vagabond, Yasuhiro Nightow... Actuellement j'aime beaucoup Vinland Saga.
Comment mêlez-vous la part fictive de votre manga à l'aspect historique d'événements que l'on ne peut pas modifier ?
Les grandes étapes de la vie de Hatchepsout sont réelles, et c'est entre ces grandes étapes que je développe la part fictive. Je trouve le processus intéressant.
Après Reine d'Egypte, aimeriez-vous rester dans le manga historique ?
C'est la 1ère fois que je fais un manga historique, je trouve ça très intéressant car la réalité dépasse la fiction, et j'aimerais continuer.
Qu'est-ce qui vous motive le plus pour dessiner tous les jours ?
Le lien avec mes lecteurs. Je pense que le manga est un vrai moyen de communication pour moi.
Les personnages secondaires comme Tabia font beaucoup évoluer la Reine. Comment voyez-vous ce personnage, et quelle place souhaitez-vous lui faire occuper dans la série ?
C'est la plus proche amie de Hatchepsout . Je pense qu'elle sera toujours à ses côtés.
Y a-t-il des écrivains hors manga et des réalisateurs qui vous ont influencée ?
Il y a beaucoup de choses. Notamment des dramas japonais comme Ikebukuro West Gate Park, qui met les relations humaines au premier plan, ce que j'aimerais faire aussi dans mes mangas.
Y a-t-il un autre personnage historique ou une période qui vous intéresserait déjà pour un autre manga futur ? Et aimeriez-vous adapter un roman ?
Si je restais sur l'Egypte, ce serait Néfertiti, Ramsès II ou Cléopâtre. Concernant le Japon, il y a l'époque des guerres intestines qui a donné beaucoup de personnages intéressants.
Et si je devais adapter un roman, j'aimerais bien faire Millénium !
La conférence s'acheva ensuite après 50 minutes, sous les applaudissements.
Pouvez-vous vous présenter ?
Chie Inudoh : Bonjour, enchantée ! (en Français pendant la conférence)
Je suis Chie Inudoh. Je suis très contente d'être ici au Salon Live Paris. Je suis un peu stressée, mais je suis heureuse de votre accueil.
Qu'est-ce qui vous a plus dans le destin de Hatchepsout, au point de faire un manga sur elle ?
J'avais déjà décidé, à la base, de faire un manga historique avec un personnage principal féminin. Pendant mes recherches, je suis tombée sur Hatchepsout, qui est la première grande reine de l'humanité, ce qui m'a fasciné. En plus au Japon on la décrit comme étant la reine avec des attributs masculins, ce que je trouve intéressant et m'a fait m'attacher au personnage.
Quel genre de personnage coulez-vous décrire dans cette histoire ?
C'est une femme avec une très forte volonté, mais c'est aussi une femme comme les autres, avec ses forces et faiblesses, et donc très humaine par nature. Au départ, c'est une femme très gentille, mais au fil du temps doit apprendre à devenir forte, ce qui la poussera à perdre des choses mais aussi à en gagner.
Quels sont ses points forts et ses points faibles ?
Sa force principale est sa volonté. Elle s'est fixé un but et ne va jamais l'abandonner. Elle ne cédera jamais, même face aux pressions de l'époque.
Quant à ses faiblesses, elles viennent de son statut. Vu qu'elle devient une leader, elle va devoir prendre des décisions difficiles, ce qui la fera hésiter.
Est-ce qu'elle pourrait être un modèle ?
J'espère qu'elle peut être un modèle pour les femmes qui veulent se lancer dans le travail et se faire une place dans la société.
Comment avez-vous fait le travail de recherche ?
C'est vrai qu'au Japon c'est une reine très peu connue, donc j'avais peu d 'infos disponibles dans ma langue. Il y avait quelques magazines spécialisés, mais globalement ce n'était pas facile, et j'ai aussi utilisé plusieurs livres étrangers.
Quelles libertés avez-vous prises sur le plan historique ?
Comme il y avait peu de documentation sur elle, il reste pas mal de zones d'ombre, ce qui me permet de compléter comme je le souhaite. Il y a donc une grosse part de fiction dans mon manga. En dehors des éléments formels comme ce qu'elle a fait, il y a des nombreuses thèses qui s'affrontent sur sa vie, et pour moi ça fait une partie de son charme.
Au début du récit, elle est appelée Chepsout...
Il y a 2 raisons. D'abord, c'est une fiction, et je voulais mettre son changement de nom en valeur. Ensuite, en Japonais, on ne peut pas se permettre de faire des textes à rallonge dans les bulles.
Comment exprimez-vous le caractère royal de votre héroïne ?
Par exemple, je suis allée voir des bijoux dans des expositions au Japon, mais n'ai pas fait de la simple copie. J'ai inclus des éléments de design contemporain pour que ça touche plus facilement les lecteurs. Ensuite, j'ai aussi parcouru des livres d'illustrations et de photos.
A quoi faites-vous attention quand vous dessinez vêtements et bijoux ?
Je fais attention à ce que ça se remarque et que ça reste plausible en même temps.
Comment se passe une journée-type dans votre peau ?
Généralement je me lève vers 5h30 du matin, je commence la matinée en attendant que mon mari parte au travail pour faire les tâches ménagères, et ensuite je commence mon travail de mangaka vers 10h du matin. Régulièrement mes assistants viennent travailler avec moi, et on travaille ainsi jusque 21h environ. Après, j'essaie d'avoir un nombre d'heures de sommeil suffisant, donc je me couche aux alentours de minuit. Je fais aussi des siestes.
Rencontrez-vous des difficultés particulières en travaillant sur ce manga ?
Le plus dur est de recréer l'Egypte ancienne, car il reste difficile de la retranscrire fidèlement, même avec de la documentation.
Du coup, vous documentez-vous tous les jours ?
Je me crée des plages spécifiques à la recherche, donc c'est plutôt par périodes.
Qu'est-ce qui est le plus agréable à travailler ?
J'aime vraiment dessiner les personnages, surtout les courbes de corps nus. Pour ça l'Egypte ancienne est très bien.
Quel serait votre idéal féminin, et votre idéal masculin ?
Ce que je trouve intéressant c'est le processus d'acceptation de soi et de sa sexualité, et ça, ça concerne autant les femmes que les hommes. Le jour où on arrive à s'accepter tel qu'on est né, on devient plus libre.
Quelles sont vos passions ?
J'aime beaucoup les films et les séries TV, plutôt américaines. J'adore Breaking Bad, car le personnage principal ressemble à mon père (rires). J'aime aussi Game of Thrones par exemple, Glee, et Orange is the new black. Dans ce dernier j'adore l'humour noir, c'est libérateur et jouissif. J'aime mettre Glee en fond pendant mon travail.
Quel est votre rêve ultime ?
Là je suis en train de réaliser un de mes rêves d'enfant : devenir mangaka, donc il faut que j'en trouve un autre. J'aimerais avoir une machine à remonter le temps. Ca me permettrait d'aller dans l'Egypte ancienne (rires).
Quel est votre dernier voyage ?
L'an dernier en automne, je suis allée à Londres pour voir le British Museum. Il y a une grosse section sur l'Egypte, mais aussi sur divers peuples. Dans Londres j'ai aimé regarder le look des Londoniens. Le sens de la mode y est différent de celui des Japonais, d'ailleurs c'est pareil en France. Chez vous il y a une grande diversité des types physiques.
Qu'est-ce que ça vous fait de voir votre œuvre arriver en France ?
J'étais d'abord très heureuse. Mais comme je sais que la France a pas mal de connaissances de l'Egypte, j'avais un peu peur. Je souhaite surtout que les lecteurs suivent mon œuvre comme un divertissement. Mais j'ai été surprise par le très bon accueil et les compliments.
Que souhaitez-vous surtout voir et manger en France ?
Demain je vais aller au Louvre, à la section égyptienne mais aussi dans d'autres sections. Concernant la nourriture, tout est bon : le pain, la viande, le vin... Ensuite, j'ai adoré le fromage.
Auriez-vous un dernier mot à dire avant de passer aux questions du public ?
J'ai rencontré plein de gens et de lecteurs français. Ca m'a rendu très heureuse de voir mon œuvre dépasser les frontières.
Après une salve d'applaudissements, ce fut l'heure des questions du public.
Reine d'Egypte a une approche assez proche de Bride Stories, dans l'utilisation du personnage principal et dans l'exigence graphique. L'autrice de Bride Stories est-elle un modèle ?
Vous avez raison. Nous sommes publiées dans le même magazine, j'ai été assistante pour Kaori Mori, et j'ai beaucoup de respect pour elle.
Pour la représentation des hiéroglyphes, ça ne doit pas être facile de trouver des sources. Vous basez-vous sur des photos ? Inventez-vous cette partie ?
Quand c'est des décors je les écrits au pif, donc j'espère que les gens ne vont pas essayer de les déchiffrer.
Vous abordez le thème de l'égalité des genres. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet, par rapport au métier de mangaka ?
Ma série est publiée dans un magazine seinen ayant une majorité de lecteurs masculins, mais pas mal des mangakas publiés dans ses pages sont des femmes, dont certaines proviennent du shôjo. Je pense que ça montre un certain changement dans l'ère du temps, et que les frontières se brouillent. Je crois que le métier de mangaka est un travail où il y a peu de différences de statut entre femmes et hommes.
Quelles sont vos influences ? Quels mangas lisez-vous ?
Je lis des mangas depuis que je suis toute petite, donc beaucoup m'ont peut-être influencée. J'ai été très marquée par Clamp, Kenshin le Vagabond, Yasuhiro Nightow... Actuellement j'aime beaucoup Vinland Saga.
Comment mêlez-vous la part fictive de votre manga à l'aspect historique d'événements que l'on ne peut pas modifier ?
Les grandes étapes de la vie de Hatchepsout sont réelles, et c'est entre ces grandes étapes que je développe la part fictive. Je trouve le processus intéressant.
Après Reine d'Egypte, aimeriez-vous rester dans le manga historique ?
C'est la 1ère fois que je fais un manga historique, je trouve ça très intéressant car la réalité dépasse la fiction, et j'aimerais continuer.
Qu'est-ce qui vous motive le plus pour dessiner tous les jours ?
Le lien avec mes lecteurs. Je pense que le manga est un vrai moyen de communication pour moi.
Les personnages secondaires comme Tabia font beaucoup évoluer la Reine. Comment voyez-vous ce personnage, et quelle place souhaitez-vous lui faire occuper dans la série ?
C'est la plus proche amie de Hatchepsout . Je pense qu'elle sera toujours à ses côtés.
Y a-t-il des écrivains hors manga et des réalisateurs qui vous ont influencée ?
Il y a beaucoup de choses. Notamment des dramas japonais comme Ikebukuro West Gate Park, qui met les relations humaines au premier plan, ce que j'aimerais faire aussi dans mes mangas.
Y a-t-il un autre personnage historique ou une période qui vous intéresserait déjà pour un autre manga futur ? Et aimeriez-vous adapter un roman ?
Si je restais sur l'Egypte, ce serait Néfertiti, Ramsès II ou Cléopâtre. Concernant le Japon, il y a l'époque des guerres intestines qui a donné beaucoup de personnages intéressants.
Et si je devais adapter un roman, j'aimerais bien faire Millénium !
La conférence s'acheva ensuite après 50 minutes, sous les applaudissements.
De AngelMercury [1746 Pts], le 07 Juin 2017 à 10h20
J'aime déjà beaucoup le manga, je trouve maintenant l'auteur adorable^_^ Merci pour cette retranscription !
De mangakarachel [364 Pts], le 03 Juin 2017 à 08h24
Merci pour cette retranscription, c'est une interview vraiment intéressante ! :)
De nolhane [6890 Pts], le 29 Mai 2017 à 19h34
Merci pour cette sympatique interview :)
De Zeik [2187 Pts], le 29 Mai 2017 à 15h14
Super interview !! J'aime beaucoup ses réponses et ça me donne envie de me plonger vite dans son manga
Merci pour cette entrevue avec elle ;)