Jeux Video Test du jeu Tokyo Twilight Ghost Hunters
Une fois n'est pas coutume, c'est un "visual novel" que la PlayStation 3 accueille à l'orée de ce printemps 2015. Distribué dans nos contrées par Koch Media, le jeu est édité par NIS America et débarque dans la langue de Shakespeare. Teinté de RPG, Tokyo Twilight Ghost Hunters nous plonge, comme son nom l'indique, au cœur de la capitale japonaise. Il faut donc s'attendre à une quantité astronomique de dialogues, avec des choix à effectuer et une intrigue qui va crescendo. Et si vous pensez que vous pouvez passer à côté de ce titre, sachez tout de même qu'il est réalisé par les développeurs d'un certain Deadly Premonition et mis en musique par... Nobuo Uematsu.
Ce n'est pas souvent qu'on se retrouve devant un tel écran titre. Celui-ci visualise une petite rue de Tokyo et le son se contente de nous abreuver des activités de la ville. Pas des passants, véhicules, sonnette de vélo, ambulance qui passe à toute vitesse, avertisseur sonore d'un chariot-élévateur qui recule, etc. Dès le départ, on est vraiment mis dans l'ambiance. Un petit tour par les options permet d'accélérer la vitesse de défilement du texte et de faire ses réglages sonores. Pratique ! C'est donc en plein Tokyo que débute l'histoire. C'est votre premier jour à la Kurenai Academy de Shinjuku et les évènements ne tardent pas à s'accélérer. Confronté à un phénomène paranormal, votre vie va effectuer un tournant à 180°. Tokyo Twilight Ghost Hunters s'appuie sur une structure classique du visual novel, tout en incorporant une sorte de "roue" permettant de faire un choix parmi plusieurs sentiments (amitié, amour, tristesse, colère...) et sens (le toucher, l'ouïe, la vue...). Bon, dans les faits, il faut avouer qu'on aurait aimé quelques explications. Croyez-le ou non, mais le "toucher", ça peut présenter des risques. Surtout en présence de splendides jeunes femmes... En voulant serrer leur main, j'ai failli me prendre des baffes à plusieurs reprises. C'est aussi dans ces moments-là qu'on se rend compte que les dialogues, en anglais, sont assez matures.
Ghost Hunter
Vous allez vite comprendre qu'il se passe des choses étranges à la Kurenai Academy. Des fantômes hantent les lieux et la vie flirte souvent avec la mort. Grâce à des personnages intéressants, l'intrigue parvient à transporter le joueur, malgré une réalisation assez limitée. Le character design est plutôt sympa, tout comme la direction artistique mais le tout manque d'animations et de punch. Il est toutefois intéressant de noter que Nobuo Uematsu s'est fait plaisir, avec un mélange nerveux de guitare et de basse. C'est notamment le cas lorsque les évènements s'accélèrent, lorsque l'odeur de sulfure englobe les couloirs de l'école et que la température se met à baisser drastiquement. En acceptant de rallier la Gate Keepers (tout en succombant aux charmes de sa Présidente), vous devenez un chasseur de fantômes. Muni du Ouija Pad (ce n'est pas une blague, c'est réellement le nom de l'appareil), vous devez alors combattre les spectres aussi invisibles que menaçants.
Un gameplay un peu trop cheap
En cours de jeu, les phases de dialogue laissent place à une séquence plus RPG. Enfin, plutôt tactical-RPG, avec déplacements sur une sorte de damier (qui représente les lieux, couloirs, salles de classe, etc.) et limitation de l'affrontement à 15 tours (ce choix est un peu étrange d'ailleurs). Concrètement, il faut donc déplacer les personnages, matérialisés par des flèches, et se positionner de sorte à piéger les fantômes et ainsi les vaincre. Mais très franchement, ce système est assez catastrophique sur le plan visuel (c'est vraiment super austère) et les déplacements des adversaires sont si illogiques qu'on frappe très souvent dans le vide. Et comme le Game Over intervient après les fameux 15 tours, le jeu a vite de quoi taper sur le système. Dommage que Tokyo Twilight Ghost Hunters ne propose pas un gameplay plus intéressant, car l'histoire est plaisante et l'aspect gestion de la Gate Keepers ne manque pas d'audace.
Au final, on ne sait pas quoi penser de ce titre. Très japonais dans son concept, il met en scène des personnages intéressants et une intrigue qui se suit sans déplaisir. Malheureusement, toutes ces qualités sont entachées d'un gameplay vraiment lourdingue et pas emballant pour un sou. Trop sobre, pas assez fou, Tokyo Twilight Ghost Hunters ne plaira pas à tout le monde. Si vous entrez dans l'histoire, vous passerez un bon moment. Dans le cas contraire, il ne faut pas s'attendre à un miracle.
Les points forts :
Personnages attachants
Atmosphère immersive
De bonnes idées
Les points faibles :
Un gameplay peu engageant
Tout en anglais
Manque de punch
Ce n'est pas souvent qu'on se retrouve devant un tel écran titre. Celui-ci visualise une petite rue de Tokyo et le son se contente de nous abreuver des activités de la ville. Pas des passants, véhicules, sonnette de vélo, ambulance qui passe à toute vitesse, avertisseur sonore d'un chariot-élévateur qui recule, etc. Dès le départ, on est vraiment mis dans l'ambiance. Un petit tour par les options permet d'accélérer la vitesse de défilement du texte et de faire ses réglages sonores. Pratique ! C'est donc en plein Tokyo que débute l'histoire. C'est votre premier jour à la Kurenai Academy de Shinjuku et les évènements ne tardent pas à s'accélérer. Confronté à un phénomène paranormal, votre vie va effectuer un tournant à 180°. Tokyo Twilight Ghost Hunters s'appuie sur une structure classique du visual novel, tout en incorporant une sorte de "roue" permettant de faire un choix parmi plusieurs sentiments (amitié, amour, tristesse, colère...) et sens (le toucher, l'ouïe, la vue...). Bon, dans les faits, il faut avouer qu'on aurait aimé quelques explications. Croyez-le ou non, mais le "toucher", ça peut présenter des risques. Surtout en présence de splendides jeunes femmes... En voulant serrer leur main, j'ai failli me prendre des baffes à plusieurs reprises. C'est aussi dans ces moments-là qu'on se rend compte que les dialogues, en anglais, sont assez matures.
Ghost Hunter
Vous allez vite comprendre qu'il se passe des choses étranges à la Kurenai Academy. Des fantômes hantent les lieux et la vie flirte souvent avec la mort. Grâce à des personnages intéressants, l'intrigue parvient à transporter le joueur, malgré une réalisation assez limitée. Le character design est plutôt sympa, tout comme la direction artistique mais le tout manque d'animations et de punch. Il est toutefois intéressant de noter que Nobuo Uematsu s'est fait plaisir, avec un mélange nerveux de guitare et de basse. C'est notamment le cas lorsque les évènements s'accélèrent, lorsque l'odeur de sulfure englobe les couloirs de l'école et que la température se met à baisser drastiquement. En acceptant de rallier la Gate Keepers (tout en succombant aux charmes de sa Présidente), vous devenez un chasseur de fantômes. Muni du Ouija Pad (ce n'est pas une blague, c'est réellement le nom de l'appareil), vous devez alors combattre les spectres aussi invisibles que menaçants.
Un gameplay un peu trop cheap
En cours de jeu, les phases de dialogue laissent place à une séquence plus RPG. Enfin, plutôt tactical-RPG, avec déplacements sur une sorte de damier (qui représente les lieux, couloirs, salles de classe, etc.) et limitation de l'affrontement à 15 tours (ce choix est un peu étrange d'ailleurs). Concrètement, il faut donc déplacer les personnages, matérialisés par des flèches, et se positionner de sorte à piéger les fantômes et ainsi les vaincre. Mais très franchement, ce système est assez catastrophique sur le plan visuel (c'est vraiment super austère) et les déplacements des adversaires sont si illogiques qu'on frappe très souvent dans le vide. Et comme le Game Over intervient après les fameux 15 tours, le jeu a vite de quoi taper sur le système. Dommage que Tokyo Twilight Ghost Hunters ne propose pas un gameplay plus intéressant, car l'histoire est plaisante et l'aspect gestion de la Gate Keepers ne manque pas d'audace.
Au final, on ne sait pas quoi penser de ce titre. Très japonais dans son concept, il met en scène des personnages intéressants et une intrigue qui se suit sans déplaisir. Malheureusement, toutes ces qualités sont entachées d'un gameplay vraiment lourdingue et pas emballant pour un sou. Trop sobre, pas assez fou, Tokyo Twilight Ghost Hunters ne plaira pas à tout le monde. Si vous entrez dans l'histoire, vous passerez un bon moment. Dans le cas contraire, il ne faut pas s'attendre à un miracle.
Les points forts :
Personnages attachants
Atmosphère immersive
De bonnes idées
Les points faibles :
Un gameplay peu engageant
Tout en anglais
Manque de punch
De Daigo [922 Pts], le 24 Mars 2015 à 21h23
J'ai bien fait de ne pas pré-commander le jeu finalement...
C'est dommage il me faisait bien envie, mais avec un mauvais gameplay je n'accrocherais probablement pas.