Test import du jeu Mobile Suit Gundam - Side Stories- Actus manga
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Jeux Video Test import du jeu Mobile Suit Gundam - Side Stories

Mardi, 24 Juin 2014 à 16h00

Aujourd'hui, via notre test import écrit par Takato, revenons surMobile Suit Gundam - Side Stories, un jeu qui vient tout juste de sortir au Japon, le 29 mai dernier.

Vous pouvez acheter ce jeu en import chez notre partenaire Play Asia.com, en édition simple ou édition limitée.




Gundam est sans conteste l’une des sagas de la culture japonaise les plus prolifiques en termes d’adaptations vidéoludiques. En France, nous avons été assez peu servis en termes de jeux autours du plus célèbre robot géant. Quelques opus ont bien vu le jour chez nous, les premiers ayant été les fameux Battle Assault sur PSone, et le dernier en date étant Dynasty Warriors Gundam 3. Néanmoins, nous sommes passés à côté de nombreux volets, notamment les « Side Stories » qui représentent une saga d’histoires alternatives se déroulant dans l’Universal Century, univers phare de la franchise, présentant des héros inédits et non les grands protagonistes de la saga. Ces histoires parallèles se sont étendues à la Playstation 3 qui accueille le très sobre dans son nom Mobile Suit Gundam : Side Stories qui nous présente un nouveau scénario, Missing Link. Néanmoins, le jeu va beaucoup plus loin que ça, afin de ravir les fans de la première heure…




Le jeu se présente comme un jeu de guerre façon Gundam, à la manière de Target in Sight pour ne citer que lui. Le joueur prend les commandes d’un Mobile Suit et se voit propulsé sur un champ de bataille, aux côtés de quelques coéquipiers, et doit accomplir la mission confiée, le plus souvent anéantir une cible ou tous les ennemis sur le terrain. Cela entraine différents niveaux assez courts mais terriblement addictif. Le gameplay est nerveux et bien pensé, le joueur doit utiliser les différentes armes de la machine pour faire des pertes du côté de l’ennemi, tout en veillant à sa propre santé. Car oui, pas de régénération possibles dans Side Stories, ou presque. Une fois vaincu, le joueur change de machine pour un engin aux caractéristiques nettement différentes, le forçant à revoir sa manière de jouer. Ce changement peut aussi avoir lieu en switchant de Mobile Suit au cours du combat, histoire d’adapter son jeu à la mission en question. En tout cas, l’immersion est efficace et le fan de Gundam ne mettra pas bien longtemps pour se prendre pour un pilote de Mobile Suit, qu’il soit du côté de la Fédération ou celui de Zeon.

Gageons toutefois que les missions sont liées entre elles par un fil scénaristique. Pour le joueur qui ne parle pas un mot de japonais, le scénario est presque impossible à suivre, on ne peut que déceler quelques retournements de situations. Pourtant, l’histoire de Missing Link est intéressante quand on connait la richesse du récit de l’UC, en particulier de la Guerre d’Un An. Durant le conflit, la Fédération créer Slave Wraiths, un escadron de pilotes dirigeant des machines à la pointe de l’innovation, pour mener des missions quasi suicides, dans le but de pallier à la perte de soldats sur le front. De son côté, Zeon a formé Marchosias, un régiment de pilotes d’élites. Mais les deux bataillons doivent coopérer quand un pilote de Zeon passe à la Fédération avec le Pale Rider, soulevant un obscur complot…




Ainsi, le scénario est riche en rebondissements et repose sur de nombreuses interactions entre personnages. C’est d’ailleurs la marque de fabrique de la saga de proposer une intrigue profondément humaine sur fond de conflit futuriste et mondial. Néanmoins, ici, quelque chose empêche un attachement total aux protagonistes : Le fait que ceux-ci soient représentés par leurs Mobile Suit et non par leurs visages. Ainsi, nous sommes forcés de nous repérer à la voix de chacun, ce qui n’est pas la chose la plus pratique.
Malgré ça, pour ceux qui saisissent la langue nippone, le récit s’avère prenant et pousse à enchainer les missions. D’autant plus que le scénario peut-être suivi de chaque point de vue, celui de Slave Wraiths et celui de Marchosias. Chaque escadron propose une vingtaine de missions, soit une quarantaine pour l’intrigue d’une manière générale. Notons qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances de la saga Gundam pour accrocher au scénario, et encore moins au gameplay. Si la barrière de la langue bride notre compréhension du récit, le jeu se savoure néanmoins.

L’un des atouts majeurs du jeu est de proposer des remakes d’anciens Side Stories, sortis sur des consoles antérieures. Chaque jeu est à débloquer en finissant les missions de Missing Link, puis des scénarios qui apparaissent au fur et à mesure. Parmi les 6 jeux à débloquer, notons Blue Destiny dont le scénario croise celui de Missing Link. La particularité de ce récit est d’avoir une adaptation manga sous forme de one-shot qui a été publiée en France il y a longtemps, par Panini. Pour ceux qui auraient la possibilité de mettre la main sur cette histoire, le lien est intéressant et créer une véritable saga parallèle à la Guerre d’Un An.




Outre le mode histoire, comprenant donc Missing Link et 6 autres jeux, le joueur a quelques missions supplémentaires à se mettre sous la dent. Les VR missions proposent des missions alternatives à débloquer au fur et à mesure, permettant de jouer avec des MS customisés, tandis que d’autres exercices d’entrainement permettant au joueur d’exercer ses compétences de pilotage. Notons que dans le mode de customisation, il est possible d’acheter et d’améliorer le mieux possible les capacités d’une machines, l’idéale pour jouer au héros de guerre avec son engin préféré.
Enfin, Side Stories offre un classique mode de déblocage de contenus additionnels. Chaque mission réussie donne droit à des crédits permettant d’acheter des Mobile Suit et les customiser, ou débloquer quelques contenus comme des visuels des machines ou encore les BGM du jeu. Toujours appréciable donc, surtout pour admirer les Mobile Suit inédits au jeu.

Parmi les petits défauts du titre, on remarquera quelques problèmes de textures, mal générées, qui brouillent parfois la visibilité sur le champ de bataille. Et malgré une caméra que nous pouvons diriger, celle-ci a tendance à poser problème, surtout lorsque les batailles sont dantesques et qu’une seconde d’inattention peut nous coûter la vie, ou plutôt le blindage de notre Mobile Suit.




Graphismes :
Mobile Suit Gundam : Side Stories propose une très jolie modélisation des Mobile Suit qui s’adapte totalement à la Playstation 3. Les voir en mouvement est un régal et même si la machine a proposé mieux graphiquement, elle a, à maintes reprises, proposé pire. En revanche, les décors s’avèrent un peu vides et surtout pas au niveau des capacités de la console. Nous ne sommes pas à dire que les environnements ressemblent à ceux de Federation VS Zeon sorti sur PS2, mais on s’attendait à mieux. Outre ce défaut, on regrette quelques problèmes de textures ; il est parfois très gênant que les décors offrent un rendu « pixelisé »…

Bande son :
Side Stories offre une bande son très belle, en particulier pour le thème principal qui s’avère de toute beauté et reflète à merveille l’intensité du conflit de la Guerre d’Un An. Seulement, Missing Link manque peut-être de diversité musicale, heureusement que les autres jeux apportent un peu de renouveau.
Du côté des voix, on retrouve un doublage japonais de qualité, qui est essentiel pour reconnaître les différents personnages dans les cinématiques, ceux-ci n’étant présentés que par leurs Mobile Suit.

Durée de vie :
Trois ou quatre heures permettent de boucler un des deux points de vue du mode histoire. Les missions sont assez courtes mais s’avèrent addictives, ce qui permet de les enchainer. Outre le scénario Missing Link, les jeux additionnels permettent de prolonger l’expérience, sans compte que la possibilité de customisation des machines fait de ce Side Stories un jeu très long à boucler à 100%. Néanmoins, les amateurs de ce genre de pratiques seront aux anges et auront de longues semaines à passer devant le titre !

Scénario :
Autant dire que la barrière de la langue peut nuire à la compréhension de l’intrigue. Néanmoins, le scénario des différents jeux sont passionnants et permettent de renforcer la densité de la Guerre d’Un An. Ceux qui ne connaissent pas vraiment le récit de l’Universal Century passeront à côté de nombreux éléments, ce qui n’empêche toutefois pas de comprendre le scénario ni de savourer le jeu.
Le seul point faible de cet aspect scénaristique, c’est cette représentation des personnages par leurs machines plutôt que par leurs visages. Cela empêche de vraiment comprendre les protagonistes et de nous attacher à eux, dommage.

Jouabilité :
Le gameplay est très simple, si bien que le maniement du Mobile Suit devient vite intuitif, renforçant l’immersion sur les champs de bataille. Le pire ennemi de la maniabilité, c’est la caméra qui, parfois, fait ce qu’elle veut, bien que l’on puisse la stabiliser avec les joysticks.

En résumé :
Side Stories est une bonne surprise, pour les fans de Gundam du moins. Le jeu propose un gameplay efficace, permettant de se plonger dans la Guerre d’Un An, à travers une histoire intéressante et des remakes d’anciens volets Side Stories sortis sur les consoles antérieures. Les amoureux des Mobile Suit savoureront sans aucun doute le grand nombre de missions et la possibilité de customiser les Mobile Suit phares de la saga, et les inédits du jeu.
Néanmoins, pour celui qui ne connaîtrait pas l’amour de Gundam, il n’y a là qu’un jeu de guerre futuriste hautement sympathique mais qui ne saurait prendre aux tripes. Le jeu est à conseiller avant tout aux grands fans de la saga, plus particulièrement de l’Universal Century, qui devraient se prendre au jeu durant de très longues heures, malgré ses petits défauts. Le jeu n’ayant aucune chance de sortir du Japon de par son contexte scénaristique, l’importe reste l’option principale !

  
Remerciements particuliers au site Play Asia.com.
L'avis du chroniqueur
Takato

Mardi, 24 Juin 2014
16 20

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