Yu-Gi-Oh! - Intégrale Vol.7 : Critiques

Après les préliminaires, les choses sérieuses vont enfin commencer: les finalistes sont aux pieds du château de Pegasus prêt à entamer la dernière phase, mais rien n’est jamais gagné d’avance : Yugi a subit sa première défaite face à Kaiba à cause d’un coup bas de ce dernier, mais défaite tout de même, pour le coup sa participation à la finale est remise en cause…

Pas mal de dialogues entre les personnages dans la première partie de ce tome, ce qui n’est pas forcément toujours une excellente chose étant donné qu’on frôle souvent le mièvre. Les grands discours sur la force de l’amitié on les connaît par cœur, et cela fait longtemps qu’ils ne font plus mouche. L’auteur s’en sort bien mieux lorsqu’il met en scène des duels.
Et des duels il n’y a en aura que trois dans ce double tome, mais trois d’importance !
Dans un premier temps on suivra l’affrontement entre Kaiba et Pegasus, un duel de haut vol dont l’issue semble désignée d’office, avant d’entamer les demi-finales qui opposeront Yugi à Mai puis Jono-Uchi à Bandit Kierce.
Là encore malgré le suspens que tente d’instaurer l’auteur, les résultats des affrontements ne surprennent personne. Le véritable intérêt se trouvant dans la mise en scène et dans l’évolution des joutes où l’auteur invente sans cesse de nouvelles stratégies.

Par contre on a un peu l’impression de revenir un peu en arrière ; alors que dans le dernier tome l’auteur apportait une nouveauté à chaque duel, il n’en sera rien ici, il ne s’agit que de duels classiques, sans originalités particulières.
On se laisse cependant prendre au jeu et on reste séduit par l’ingéniosité de l’auteur qui invente sans cesse de nouvelles cartes et de nouvelles combinaisons.

Certains passages apparaissent longs entre les affrontements, mais il ne s’éternisent pas plus que de raison heureusement. L’auteur en profite pour glisser un piste pour une future intrigue en réutilisant le personnage énigmatique de Shadi.

Un tome plaisant mais moins que le précédent et très certainement moins que le suivant qui promet par contre de grandes choses, à défaut de surprises !