Yu-Gi-Oh! - Intégrale Vol.1 - Actualité manga
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Yu-Gi-Oh! - Intégrale Vol.1 : Critiques

Yu-Gi-Oh!

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 28 Mars 2013

Qui n’a jamais entendu parler de Yu Gi Ho? Aucune personne ou enfant qui est passé par l’école primaire ces dix dernières années n’ignore le phénomène. Avant d’être un animé (plutôt sympathique) et un jeu de cartes à collectionner c’est avant tout un manga de Kazuki Takahashi, un titre long de pas moins de 38 tomes et qui donnera ensuite des séries dérivés…bref tout un programme !

Après un succès bien mérité, Kana, un peu à la manière de Glénat et de ses multiples éditions de Dragon Ball, propose le titre sous un format double, réunissant deux tomes en un, initiative intéressante et plutôt réussie.
Ainsi cela permet à ceux qui étaient passés à coté de redécouvrir la série à moindre frais et avec de beaux tomes reliés.

Yugi est un lycéen chétif ayant peu d’amis et fasciné par les jeux en tout genre, par les défis qu’ils représentent, d’ailleurs son grand père tient une boutique de jeux. Il a hérité de ce dernier (pourtant bien vivant) une sorte de puzzle égyptien soit disant irréalisable mais qui exaucerait un vœu pour celui qui y arriverait…ce que fera bien évidemment Yugi. A partir de là il va développer une nouvelle personnalité beaucoup assuré qu’à l’origine, lui permettant de se sortir de bien des situations au travers de défis toujours plus originaux : le jeu des ténèbres pour lequel le perdant encours une terrible sanction.

Ceux qui s’attendent à trouver les défis avec les cartes dés le départ vont être surpris voir déçus. L’auteur ne semble pas partir là dessus dans un premier temps, il plante son décor et ses personnages mais il faut reconnaître que c’est assez laborieux. A chaque chapitre une nouvelle situation, une nouvelle « menace » et systématiquement il va avoir recours à sa double personnalité (le Yugi des ténèbres) avec un jeu qui entraînera la chute de son adversaire. Rien de passionnant donc dans la première moitié (ce qui correspond au premier tome), bien au contraire. Ceux qui connaissent la série attendent tout simplement de passer à autre chose et ceux qui ne connaissent pas risquent de s’ennuyer et pourraient avoir tendance à lâcher prise immédiatement…ce qui serait une grosse erreur.
Effectivement, outre la redondance, tout paraît alors bien limité. On devine que l’auteur ne savait pas par quel bout prendre sa série. Il faudra attendre la deuxième moitié (deuxième volume) pour qu’il trouve la bonne idée qui va tout lancer ! Il va intégrer un jeu de cartes avec lequel les personnages vont se défier, très largement inspiré du jeu « Magic » l’auteur allant même utilisé le nom à peine voilé pour créer « Magic and wizards ». Ainsi Kaiba, personnage qui aura une importance capitale par la suite, entre en scène, et le jeu avec lui. La vraie bonne idée c’est de matérialiser les créatures du jeu. Pour ce qui est des règles, elles ressemblent à celles du jeu « Magic », donc rien de bien original ici. Rien d’original cependant c’est là que ça va cartonner ! Et pourtant à ce stade on devine que l’auteur lui même ne savait pas qu’il venant de trouver l’élément qu’il lui fallait pour faire de son titre un succès.
En effet, il va ensuite repartir sur autre chose en laissant les cartes derrière lui, un peu à la manière des autres défis ayant précédés (il n’y reviendra que plus tard).

Cependant la fin du tome lance une grande saga qui ne trouvera sa conclusion qu’à la toute fin de la série. Un égyptien entre en scène possédant des artefacts magiques, du même acabit que le puzzle millénaire…là encore l’auteur tient là ce qui formera le ciment de toute sa saga !

Le ton se veut assez léger au début puis évolue rapidement, sans devenir sombre pour autant, le titre n’est pas aussi enfantin qu’on pourrait le croire (réputation véhiculée à cause des cartes dans les écoles primaire et d’un animé justement trop enfantin), or ce titre s’adresse à tous les lecteurs de shonen. Si le début s’avère assez laborieux ; le titre va très vite devenir passionnant !

En ce qui concerne l’édition, Kana a fait les choses bien, les couvertures des deux tomes se trouvent de part et d’autre du volume relié, avec une tranche réunissant les deux numéros. Ainsi un beau volume qui s’accorde à merveille avec nos autres collections sur nos étagères.
Pas de nouvelles traductions par contre, pas de nouvelles adaptations sur les notes en bord de pages (qui étaient très naïve à l’époque de la première édition), c’est juste un assemblage de deux tomes…mais c’est déjà pas mal !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs