Worst Vol.12 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 30 Juillet 2014

Sentant que sa faction commence à perdre de l'influence dans Suzuran, le Boucher envoie ses hommes cogner des membres de la faction d'Hana. Après plusieurs agressions, notre héros s'en va défier en solitaire le Boucher dans le gymnase de l'établissement. La défaite est inconcevable pour Yoshikatsu Kambe, s'il perd ce duel, sa faction disparaîtra pour de bon.


Le début de ce douzième volume s'ouvre donc sur le duel entre les deux leaders des deux factions principales de Suzuran, duel dans lequel le mangaka transmettra, une fois de plus, des messages fondamentaux qui comptent énormément pour lui comme l'honneur et la détermination par exemple. Le style de l'auteur reste identique à celui des précédents volumes, toujours aussi immersif lors des combats et réaliste lorsqu'il s'agit de décrire avec précision un environnement urbain.


Par la suite, une nouvelle intrigue commencera entre les Cent Démons et les Black Marked Tigers, deux clans que le mangaka n'avait évoqués que très brièvement précédemment. L'origine du conflit présenté dans ce tome est très simple : Harumoto, le leader des Black Marked Tigers, s'est fait agresser par trois hommes. Un passant a assisté à la scène et a affirmé avoir reconnu le logo des Cent Démons sur le blouson de plusieurs agresseurs, l'information est remontée aux Black Marked Tigers et des représailles ont eu lieues. Ce n'est pas du goût de Yamauchi, le chef des Cent Démons, qui n'est pas responsable de cet assaut. Il demande de l'aide à Tesshô pour éclaircir cette affaire. Par ailleurs, les choses commenceront à bouger pour Hisashi Amachi, le lycéen cruel de Rindow revient sur le devant de la scène et donne rendez-vous à Takumi pour lui faire une offre surprenante...


Si les différents éléments du récit sont tous très bien menés, on regrettera un aspect trop basique de l'histoire, l'auteur se contentant de ruminer toujours la même chose. De ce fait, aucun frisson, aucune émotion ni surprise ne surgit lors de la lecture de ce tome qui s'avère être, au bout du compte, une relative déception. Hiroshi Takahashi, sûr de sa force, n’a visiblement pas fait grand-chose pour proposer de nouvelles idées. Il souffre simplement de sa trop grande linéarité et d’une certaine volonté de vouloir trop bien faire, tant la prise de risque est minimale. Les fans adoreront, les amateurs apprécieront tout en se lassant, les autres ne changeront toujours pas d’avis.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kimi
13 20
Note de la rédaction