Woodstock Vol.8 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 15 Janvier 2015

En plein concert à Hiroshima, le groupe Charlie doit se confronter à d’autres groupes pour permettre à Raido d’enfin gagner contre son ancien ami, plongé en plein milieu musical corrompu par la drogue. Nos héros pourront-ils enfin mettre un terme à un conflit qui n’a que trop longtemps duré ?


Alors que le septième volume de Woodstock s’est avéré comme l’un des pires volets de la série, mettant à son apogée tout ce qui faisait les défauts de cette dernière, ce huitième tome redresse, de manière presque inespérée, quelque peu la barre. Les différentes confrontations entre les groupes de musique s’avèrent intéressantes même si classiques à suivre. Le dessin maintient tout le long de l’opus une régularité satisfaisante, limitant le plus possible les dégâts au niveau de la perspective. Mais pour notre plus grand soulagement, c’est la manière surprenante dont se termine la fin du conflit concernant Katsuta et la rencontre avec la famille de notre héros qui feront réellement le sel du volet, accompagné en prime d’un humour léger et pour une fois bien placé. Sans pour autant révolutionner l’intrigue ou les événements, ces deux éléments ont le mérite à eux seuls de remettre à flot un navire qui était sur le point de chavirer. Mieux encore, cela nous prouve que Woodstock a encore de quoi nous intéresser et qu’elle peut, quand elle le veut, bien exploiter et bien mettre en scène les différentes composantes qu’elle propose dans son récit. Maintenant, il n’y a plus qu’à espérer que Woodstock garde ce rythme de croisière et ne nous refait plus le coup catastrophique du précédent volume.


La série n’est pas encore sortie d’affaire et doit désormais nous prouver qu’elle est capable de tenir une certaine qualité sur la longueur. Il est certain que le titre ne révolutionnera jamais vraiment le genre, mais il est encore capable de nous proposer quelque chose de satisfaisant et de divertissant. Croisons les doigts.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
14 20
Note de la rédaction