Video Girl Ai Vol.4 - Actualité manga
Video Girl Ai Vol.4 - Manga

Video Girl Ai Vol.4 : Critiques

Den ei shojo

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 19 Août 2014

Critique 1


Recueillie par Shinnai, l’ancien dirigeant du vidéo-club Gokuraku, Ai a perdu la mémoire. Seulement, elle ne cesse de penser à Yota et se sent attirée par ce dernier. Du côté du héros, il a décidé d’oublier son ancien amour pour se consacrer à sa petite-amie, Nobuko.


Contre toute attente, Yota a choisi de sortir avec Nobuko et tous deux essaient de construire une relation intime. Ainsi, c’est la découverte des premiers émois amoureux et des premières pulsions sexuelles, un sujet très bien décrit par Masakazu Katsura qui, plutôt que de faire primer l’acte sexuel, se penche davantage sur les peurs de l’adolescence, la réticence à dévoiler son corps à l’autre ou à brusquer la relation. En somme, le couple formé par Yota et Nobuko a ce quelque chose de touchant, et ce bien que la jeune fille qui moins intéressante que Ai ou encore Moemi. Néanmoins, à ce stade de la série, on se doute que l’idylle est promise à de nombreuses complications.


Il ne faut pas attendre bien longtemps pour que la jalousie prenne le pas sur l’euphorie. Ainsi, nous avons affaire à un parfait portrait de l’adolescence, symbolisé ici par le trio Yota, Nobuko et Ai. L’intrigue autour de la Video Girl rejoint de manière très cohérente le récit amoureux. Katsura ne va pas trop vite dans son traitement et insiste sur la demoiselle amnésique pour ajouter des quiproquos à l’histoire, permettant alors à la série d’insister davantage sur la comédie scolaire plus que sur le récit surnaturel… pour le moment.


Entre toutes ces confusions amoureuses, l’intrigue des Video Girls ne manque pas de s’illustrer une fois encore. Outre l’amnésie d’Ai, soigneusement entretenue, on assiste à un revirement de situation inattendu par le retour du créateur de la demoiselle qui décide de semer des embûches sur le chemin de nos héros. La fin du tome laisse croire à l’entrée en scène d’une nouvelle entité, en l’associant à un nouveau personnage qui pourrait bien faire office de rival pour Yota. Pour l’heure, difficile de se prononcer, mais après avoir pris son temps pour dépeindre la romance entre le héros et Nobuko, Katsura pourrait bien faire revenir le fantastique au grand galop. Et tant mieux, car c’est cette alchimie maîtrisée qui nous fait aimer la série.


Entre les premiers instants amoureux et une intrigue plus ambitieuse, Video Girl Ai sait doser sa recette et trouve le juste milieu pour nous proposer un volume toujours aussi intéressant. Si la relation de Yota est soumise à des complications, du chamboulement de l’ordre du surnaturel risque d’avoir lieu sous peu. Le tout reste passionnant, tant les tomes se suivent, mais ne se ressemblent jamais.


 


 




Critique 2


Le thème principal de ce tome est " la première expérience ". Yota et Nobuko commencent à sortir ensemble, et celle-ci veut franchir le pas et fait donc en sorte que cela se produise. Cependant, son petit ami n’est pas aussi entreprenant qu’elle l’espérait, et on découvre que le jeune homme est encore très naïf. Il n'est pas si facile de se comprendre, même dans un couple. Katsura parle aussi du désir, car malgré sa maladresse, Yota désire Nobuko autant que celle-ci le désire. La conclusion de ce passage est que l’amour partagé comporte lui aussi ses difficultés.



D'autres thèmes sont abordés tels que l’indécision et la jalousie. Aï recommence à éprouver des sentiments pour Yota bien qu’elle ai oublié les moments qu’ils ont passé ensemble et le jeune homme ne semble pas complètement guéri de son amour pour elle. Le coté mal assuré du jeune homme face à cette situation rend Nobuko jalouse et altère leur relation de couple. Rien ne semble donc acquit pour nos personnages.
Enfin, le volume se termine par un fait marquant, l’apparition d’une autre vidéo girl… Que va t-il donc se passer ?
Les graphismes sont toujours de toute beauté et retranscrivent bien la sensualité abordée dans ce volume 4 à travers le personnage de Nobuko.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs