Venus wa kataomoi - Le grand amour de Venus Vol.7 - Actualité manga

Venus wa kataomoi - Le grand amour de Venus Vol.7 : Critiques

Venus Wa Kataomoi

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 28 Août 2014

En début de tome, le quotidien de Suzuna, d'Eichi et de Yuki se poursuit sans que rien ne bouge vraiment, ce qui en devient franchement désespérant. Pour la énième fois, Yuki Nakaji nous sort les coups de la petite sortie ensemble, des fouilles et de la rivalité amoureuse amenée par Yuki qui drague à la fois Eichi et Suzuna (hem), sans qu'il n'en ressorte grand-chose, si ce n'est une vague prise de conscience des deux principaux concernés, qui laissent apparaître de plus en plus de jalousie... sans se décider à clairement s'avouer leur amour.


La relation entre Suzuna et Eichi apparaît de plus en plus irritante. Cela fait plusieurs tomes que tous deux s'aiment clairement et se tourne autour, sans jamais franchir le pas. Même quand ils s'échangent des petits baisers et se câlinent, ils n'avouent jamais clairement leur amour. Pour décoincer un peu ce couple aussi naïf qu'horripilant, il faut alors attendre l'arrivée d'un nouveau rival amoureux, Shûichi, un ami d'enfance de Suzuna, que l'auteure amène de façon pas crédible et ridicule. Ce nouveau venu sort de nulle part, se met à dragouiller notre héroïne sans que celle-ci ne capte quoi que ce soit, et, surtout, débarque tout le temps n'importe comment. Que ce soit dans la rue ou en cours à l'université, on se demande constamment d'où il sort, ce qu'il fait là, c'en est désespérant, d'autant que le gus disparaît ensuite aussi vite qu'il est apparu, dès lors qu'il a compris qu'il n'a aucune chance avec Suzuna. Le seul intérêt de ce personnage ? Attiser l'amour que se portent Eichi et Suzuna, qui passent enfin clairement une étape dans leur relation, même s'ils sont encore et toujours incapables de se dire franchement qu'ils s'aiment. Mais pour en arriver à cette petite consolidation du couple, était-il vraiment nécessaire de balancer n'importe comment, juste pendant quelques dizaines de pages, un rival amoureux aussi inconsistant que Shûichi ?


Pendant ce temps, Yuki, lui, reste cantonné à son rôle habituel. Quant à Hinako et Hokari, ils s'offrent en fin de tome un chapitre qui leur est consacré, la mangaka s'étant apparemment soudain rappelé qu'ils existent (contrairement aux pauvres Fukami et consorts, toujours plus invisibles). Nakaji nous offre alors un passage revenant sur leur relation, en balançant vite fait de vagues menaces amoureuses avec l'insistance d'Atsushi (mais si, souvenez-vous, le gars du rendez-vous arrangé que l'auteure avait complètement vendangé) et une connaissance féminine de Hokari même pas présentée. Autant dire que le résultat ne sert à rien, si ce n'est à consolider sans réelle logique la relation de Hinako et Hokari.


Si les tomes précédents parvenaient à entretenir un peu l'illusion bien que tout tournait en rond, Le Grand amour de Vénus commence sérieusement à se casser la figure, tant tout y est balancé n'importe comment et les personnages sont inconsistants.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
7 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs