Umishô Vol.1 - Actualité manga

Umishô Vol.1 : Critiques

Umisho

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Juillet 2015

Avant Sankarea, le mangaka Mitsuru Hattori nous proposait de découvrir Umishô, une comédie fan-service en 9 tomes idéale à lire l'été, puisqu'elle prend place sur une ville de la côte japonaise, et plus précisément dans un club de natation lycéen pas comme les autres !

Un club qui est pourtant à première vue normal, et où fait office d'adjoint le jeune Kaname Okiura, qui, dans ce petit univers de passionnés de nage, est le seul à avoir peur de l'eau, la faute à un traumatisme d'enfance où il a failli se noyer et a cru voir une sirène foncer sur lui. Mais la routine est vouée à être brisée avec l'arrivée d'une nouvelle élève, qui débarque avec son père... depuis la mer, sur une maison flottante venue d'Okinawa ! Cette arrivée improbable est loin d'être la seule surprise, puisque la nouvelle venue, Amuro Ninagawa, est aussi mignonne qu'excellente nageuse et excentrique ! Car en plus d'avoir une technique de nage jamais vue et digne d'une sirène tant elle semble faite pour vivre dans l'eau, elle se révèle également assez éloignée des conventions, adore notamment nager toute nue et se montre très joviale et familière avec tout le monde.

Ce premier tome est une bonne mise en place qui, très vite, donne le ton d'une série qui ne se prend aucunement au sérieux et assume d'emblée son humour idiot et son fan-service débridé. Tout cela, on le doit surtout à une palette de personnages hauts en couleur. Certains, comme Takeda ou la petite Miki, ne s'illustrent que peu pour l'instant, mais s'avèrent prometteurs dans leur genre, tandis que d'autres nous valent déjà plus d'un éclat de rire. Ainsi, Orizuka, la première membre du club à être vraiment mise en avant, nous régale dans son mauvais caractère : meilleure nageuse du club, elle en est aussi la caïd... mais révélera plus d'une autre facette ! Notamment, son radical changement de comportement quand elle boit de l'alcool, où sa façon de nier ou de cacher l'intérêt qu'elle montre pour les capacités de nageuse d'Amuro... Un joli prototype de tsundere, en quelque sorte. Quant à Shizuoka, la belle et élégante fille de bonne famille à forte poitrine, elle étonnera et amusera dès lors que Kaname découvrira son secret... Elle déteste sentir des regards sur elle, mais adorerait mater tout son soûl ces messieurs, ce qui donne lieu à des situations totalement incongrues. Enfin, difficile de ne pas évoquer le capitaine de club, poseur invétéré qui ne cache aucunement sa perversité et qui emmènera plus d'une fois le club dans des plans douteux ou sans queue ni tête.

Dans le lot, Kaname apparaît comme le personnage le plus normal, et doit faire chaque jour avec les frasques de ce petit monde encore chamboulée par l'arrivée d'Amuro, qui reste le vrai personnage central, celui par qui la série commence, et celui qui intrigue le plus... D'où lui viennent ses capacités de nageuse et son caractère ? Comment est née sa passion pour la mer ? Quelques bribes de réponses arrivent déjà, d'autres sont entretenues et confèrent à cette belle et pétillante demoiselle un parfum de mystère, et en parallèle on regarde avec intérêt l'évolution de sa relation avec Kaname.

Du côté des dessins, Mitsuru Hattori nous offre une copie collant bien au récit : c'est expressif, très frais grâce au cadre maritime et à l'ambiance enjouée, porté par des mimiques souvent amusantes et par des filles qui ne manquent pas de charme.

On regrettera surtout une traduction poussive à plus d'une reprise, avec des erreurs de ponctuation et de nom et des répétitions très lourdes. Hormis cela, Umishô se présente dès son premier tome comme une comédie fan-service pétillante et enjouée, qui s'assume très bien, trouve un bon équilibre et peut compter sur des personnages délirants.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs