To Love Darkness Vol.14 - Actualité manga
To Love Darkness Vol.14 - Manga

To Love Darkness Vol.14 : Critiques

To love darkness

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 07 Juin 2016

Tandis que son corps reste encore juvénile mais qu'il devrait petit à petit retrouver sa taille d'origine, Lala, décidément pas jalouse pour un sou, décide de jouer un peu les entremetteuses, en invitant Rito chez Haruna ! Elle espère ainsi que les deux amoureux se rapprocheront enfin... mais peut-être que le résultat escompté ira plus loin que prévu ! En effet, l'une des nouvelles inventions de la charmante princesse de Deviluke va créer de nouveaux problèmes : Miniaturisés, nus, contraints de se cacher dans une... culotte de la demoiselle (la vie est bien faite) pour échapper à Marron, les deux amoureux transis pourront-ils en ressortir indemnes... autant physiquement que sentimentalement ?

Saki Hasemi l'affirmant dans sa préface, on s'attend à un événement assez important concernant Haruna et Rito dans ce 14ème tome de To love darkness. Et après 14 volumes (sans compter To love encore avant), on se dit qu'il est largement temps. Alors, y a-t-il enfin un tournant ? Pas si sûr...
En effet, même s'il se passe bien quelque chose d'intéressant, difficile de ne pas rester frustré au final, ce fameux événement arrivant de façon involontaire et n'aboutissant au final sur aucune évolution concrète de nos personnages. Et c'est d'autant plus crispant que cette affaire, qui s'étire tout de même sur 120 pages, se termine en eau de boudin, pour ensuite laisser place à un chapitre qui a au moins l'avantage de mettre en avant la figure du proviseur à défaut d'être très inspiré.

Reste que malgré la légère pointe de déception, malgré le fait qu'on en attendait clairement un petit peu plus, il est difficile de bouder son plaisir face à tout ce qui se passe en parallèle. Ainsi, on apprécie franchement de cerner un peu plus les amusants parents de Haruna, tout comme on sourit volontiers face au retour en force des inventions de Lala, au manque total de jalousie de cette dernière, au "regain de forme" par étapes de son corps, et au talent des deux auteurs pour dépeindre des situations improbables et loufoque aboutissant sur du fan-service toujours aussi poussé et léché. On retient également la réaction assez délicieuse de Momo face à la situation !

A défaut de tenir vraiment les promesses laissées par la préface de Hasemi, ce 14ème volume restera donc, une nouvelle fois, un plaisir à parcourir pour tout fan de la série... à un détail près. Un gros détail, même, concernant l'édition, et découlant de la fusion entre Tonkam et Delcourt en Delcourt/Tonkam.
Oh, bien sûr, il n'y a une nouvelle fois rien à redire concernant les exquises premières pages en couleur, les croquis de Yabuki qui ont été conservés, le papier qui reste correct, la qualité d'impression honnête, le travail sur les onomatopées, et la traduction toujours aussi efficace de Fédoua Lamodière.
On peut aussi pardonner le changement de logo sur la tranche, même s'il est hideux, et même si l'on se demande pourquoi l'éditeur n'a pas effectué un effort comme l'ont fait Doki-Doki ou Ki-oon, à savoir conserver l'ancien logo sur les séries en cours (au moins sur le premier tirage) et caler le nouveau logo sur les nouvelles séries.
Mais difficile de pardonner un changement de format pur et simple au beau milieu d'une série en cours, car c'est bien ce qui attend les lecteurs ici, et c'est ce qui semble attendre aussi les lecteurs de plusieurs autres séries d'anciennement Tonkam (comme Kiss him not me). Pour les futures nouveautés, pas de problème quant au changement de format. Mais pour les séries en cours, sérieusement... Si vous rangez vos bouquins dans des étagères sur-mesure, sachez que vous serez dans le caca. C'est peut-être du jamais vu, c'est inacceptable, et cela témoigne du manque profond de professionnalisme et de respect de l'éditeur envers ses lecteurs. Le mieux étant que lorsqu'on pose des questions à ce sujet à l'éditeur (et les réactions de lecteurs sont assez nombreuses sur facebook, par exemple), celui-ci fait totalement l'autruche tout en répondant pourtant aux commentaires moins gênants... Une démarche tout à fait gerbante.
Ce volume de To love Darkness aurait dû avoir un bon 12,5/20. Mais choix a été fait de sanctionner lourdement ce qui est sûrement la plus belle aberration éditoriale qu'on ait pu voir, et qui permet à l'éditeur de franchir encore un nouveau cap dans l'incompétence.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
7.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs