Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.18 - Actualité manga
Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.18 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.18 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 01 Février 2016

Avec les changements opérés au sein du Conseil des élèves, des tensions se créent entre le groupe et le Sket, c’est même une rivalité qui se met en place. Les nouveaux éléments du Conseil s’avèrent bien difficiles à gérer, notamment le mystérieux Katô qui va attirer l’attention de Himeko… et la jalousie de Bossun !

Dans ce dix-huitième tome de Sket Dance, l’heure est à la rivalité entre nos héros et le Conseil des élèves qui comptent des membres bien turbulents dans ses rangs. Ainsi, si le volume se construit autour d’une succession d’histoires à vocation purement comique, on note une certaine ligne droite et une volonté de Kenta Shinohara de se concentrer sur quelques personnages particuliers, en délaissant pas mal d’autres au passage.

Le volume est d’ailleurs très inégal dans les sketches proposés. Certains font bien rire et traduisent le talent de l’auteur dans l’absurde tandis que d’autres sont moins inspirés et surtout convenus. Le mangaka mise alors sur certains développements de son récit, le premier étant la nouvelle nature du Conseil des élèves qui est assez déstabilisante. Certains personnages ont quitté les devants de scènes, des personnages d’ailleurs attachants si bien que les nouvelles têtes font pâle figure. On pense alors à Kiri Katô, personnage étonnamment trop sérieux étant donné le ton global du récit, qui plombe l’ambiance plus qu’autre chose et s’avère beaucoup trop caricatural pour qu’on arrive à bien l’apprécier. Le vent de fraîcheur que l’auteur a voulu apporter à la série par ce personnage est un semi-échec, car à côté de ça, son arrivée a permis à la série de traiter d’autres éléments, à commencer par la rivalité entre les deux groupes qui est très bien traduite par l’ultime chapitre de cet opus. En donnant à Sasuke Tsubaki le titre de président, Sket Dance fait un parallèle évident entre lui et son frère, Bossun, leur relation étant toujours bien traitée, et ce de manière subtile.

En parlant de relation, les interactions entre Bossun et Himeko n’auront jamais été aussi présentes qu’actuellement. L’auteur jouait régulièrement avec l’ambiguïté de leurs sentiments et le fait qu’un amour n’était pas impossible entre les deux personnages et cette sensation se fait encore plus présente avec un Bossun qui fait son jaloux, à la surprise générale et dans un absurde le plus total. Les liens entre les différents personnages évoluent et on regrette finalement que tant d’autres soient clairement mis sur la touche, n’étant pas apparus depuis bien des volumes désormais.

Le tome n’est alors pas mauvais et sait enrichir la série de quelques éléments nouveaux. Néanmoins, certains choix de Kenta Shinohara sont en demi-teinte et il ne parvient plus toujours à faire rire comme il le voudrait. Les nostalgiques des premiers tomes de Sket Dance peuvent se réconforter d’une certaine manière puisque l’auteur n’oublie jamais la formule des débuts de la série. Ainsi, ce tome 18 propose aussi un chapitre sur Romane ainsi qu’un autre déjanté sur les jeux du professeur Yamanobe. Finalement, c’est même ces éléments classiques qui font mouche plus que certaines nouveautés apportées par la série.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs