Seraph of the End Vol.2 - Actualité manga
Seraph of the End Vol.2 - Manga

Seraph of the End Vol.2 : Critiques

Owari no Seraph

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 03 Août 2015

Yûichirô a pu rejoindre la Brigade Gekki du bataillon d’extermination des vampires, mais il n’en est pas encore à chasser ses ennemis jurés. Il rejoint en effet une classe de préparation au corps armé où il fait la connaissance de Kimizuki, une tête brulée qui garde enfouit en lui ses motivations. Tous n’attendent qu’une chose, pouvoir passer un pacte avec une arme démoniaque et avoir les atouts pour lutter contre les vampires. Au même moment, l’ennemi s’apprête à se mettre en marche. Dans ses rangs, Mikael, l’ami d’enfance de Yûichirô, semble avoir survécu, mais est-il vraiment du côté du mal ?

Le premier tome promettait une intrigue intéressante mais se montrait beaucoup trop classique et cliché dans sa forme. Ce second volet suit un peu la même recette : il prépare le terrain en vue des véritables hostilités sans pour autant prendre de grands risques, et ce sur pratiquement tous les points. C’est d’ailleurs bien ça qui gêne le lecteur puisque chaque développement du récit se voit affublé de mécaniques qui tiennent de l’ordre du classique et démontrent un manque d’originalité de l’auteur d’origine pour introduire son histoire. Entre ainsi en scène Kimizuki, le classique rival mais néanmoins allié du héros qui se bat pour, on vous le donne dans le mille, venger sa sœur que le mal ronge. Sur trois personnages masculins principaux, tous trois réclament vengeance… Côté psychologie, on repassera donc puisque la série ne prend pas de gros risques. Mais c’est la traditionnelle phase de l’éveil qui fait tiquer et qui ne révèle aucune surprise. Non seulement elle utilise une ficelle déjà vue dans le premier volet, mais le tout s’avère prévisible sur tous les points, instaurant une fausse intensité dramatique et balançant à tout vas des discours naïfs sur l’amitié. En seulement deux tomes, Seraph of the end fait très très fort pour nous offrir tout ce que le shônen a pu produire en masse ces dernières décennies.

Pour autant, la lecture n’a toujours rien de désagréable. Oui, nous ne sommes pour l’instant jamais surpris, mais les auteurs parviennent à créer des personnages mine de rien très attachants, notamment Shinoa que le lecteur a encore beaucoup de mal à cerner, mais aussi le lieutenant-colonel Glenn qui ne manque pas de charisme. Même Yûichirô et les siens savent capter notre attention, raison pour laquelle on reste attentifs à leur progression.
Le gros point fort du volume est, comme le précédent, le potentiel de la série qui est rappelé à maintes reprises. La démystification du mythe du vampire est de nouveau présente, et les ennemis de l’humanité sont maintenant vus comme une nation politique à part entière qui possède son propre corps armé. La présence confirmée de Mikael parmi eux a aussi de quoi faire tiquer, on attend alors beaucoup du personnage mais aussi de tous les mystères que ce tome présente de nouveaux. Qu’est-ce que le Séraphin de la fin qui donne son titre au manga ? Mystère mystère…

Rarement la phase d’introduction d’un shônen moderne se sera montré si clichée mais parce que les personnages apparaissent comme sympathiques et les auteurs continuent d’appuyer le potentiel scénaristique de la série, ce tome ne déplaît pas. Nous sommes clairement en pleine étape de plantation du décor, essentielle pour entamer la vraie lutte entre humains et vampires, un moment toujours pénible à passer et qui peut se montrer redondant avant qu’une œuvre nous propose ce qu’elle a de meilleur. Maintenant que nos héros sont en état de se battre, le combat est sur le point de commencer. On espère alors que la série va véritablement décoller et, surtout, faire preuve de bien plus d’audace.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs