Sense Vol.4 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 25 Janvier 2013

Devenu enseignant dans un lycée pour filles, Makoto Satô est tombé amoureux de l'une de ses élèves, la plus que charmante Ibuki Sugiura, jeune actrice en devenir, et il ne cesse de penser à elle quand il n'est pas occupé à fantasmer sur ses autres élèves ou sur l'exquise directrice de l'établissement. Mais les sentiments encore non avoués de Makoto pour Ibuki se voient déjà mis à mal quand apparaît Keiji Asahina, jeune, beau et populaire acteur qui partage la vedette avec la jeune fille...

Apparu dans le précédent tome, Keiji Asahina a de quoi booster un peu une série qui tend déjà à lasser dans son schéma trop répétitif. Il n'en est finalement rien, puisque le jeune acteur est étrangement quasiment absent du volume, tout comme la belle Ibuki, d'ailleurs. Sur le coup, on reste un peu déçu, Haruki faisant finalement apparaître un personnage qu'il n'exploite encore pas du tout. Pour l'heure, il se centre sur d'autres héroïnes qui, fort heureusement, effacent un tant soit peu la déception en apportant un brin de nouveauté.

Car oui, cette fois-ci, si Makoto reste rongé par nombre de fantasmes déjà vus et revus dans les précédents volumes, la nouveauté arrive par l'intermédiaire de la très rentre-dedans Hasegawa, son amie d'enfance et nouvelle collègue de travail, à qui il a autrefois fait une promesse, un peu contraint et forcé. De par son côté assez sans-gêne et direct, la jeune femme apporte enfin de l'érotisme qui dépasse le simple cadre du fantasme, et s'impose comme une sérieuse prétendante se dressant entre notre héros et Ibuki. Quant à la deuxième moitié du volume, elle s'intéresse à la confirmation d'une autre prétendante : la superbe directrice, qui ne reste pas insensible à Makoto, même si elle ne semble pas s'en rendre encore totalement compte.

Bref, un petit peu de nouveauté... mais seulement un tout petit peu. Car le fond reste à nouveau très basique (toutes les filles courent après Makoto), et les évolutions restent malgré tout minimes. Mais on peut avoir des bons espoirs pour la suite. En attendant de voir ça, le coup de crayon de l'auteur reste on ne peut plus charmant, mais la représentation des scènes coquines reste assez sommaire et répétitive, et la narration est toujours un brin maladroite, la faute aux fantasmes de Makoto ou au petit flashback sur notre héros et Hasegawa, qui sont encore et toujours introduits un peu comme un cheveu sur la soupe.

La série peine encore à décoller, la narration est encore assez morne, mais le coup de crayon de Haruki reste séduisant, et il faut avouer que la coquine Hasegawa apporte un peu plus de piment et que l'on reste curieux de voir ce que réserve Keiji Asahina.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs