Saint Seiya - Saintia Shô Vol.9 : Critiques

Athéna est plongée dans un profond sommeil à cause d'un sortilège de Eris, la déesse de la discorde... Pour la sauver, les Saintia se rendent au sein du temple d'Artémis, la sœur d'Athéna, mais l’accueil qu'elles reçoivent n'est pas celui qu'elles attendaient... Elles sont percées par les flèches de la déesse de la chasse, flèches censées supprimer leurs péchés et ressentiments, mais ces derniers sont trop profonds... 

La fin du volume précédent était particulièrement stimulante, lançant la série dans une grande fresque Olympienne en faisant intervenir en plus d'Athéna et Eris, la déesse de la chasse Artémis et le dieu de la guerre Arès qui s'est incarné dans le corps de Saga...ce qui durant des années avait été suggéré, mais qui s'était enfin confirmé dans le titre de Chimaki Kuori! 

Autant dire que les attentes étaient grandes pour la suite de l'aventure...on se retrouvait au centre d'une guerre impliquant quatre Dieux, autant dire quelque chose d'épique... Mais voilà nos attentes ne trouveront que de la frustration dans ce neuvième opus...il ne s'y passe pas grand-chose, on tourne en rond, on s'attarde sur des personnages qu'on affectionne bien peu et sans grand intérêt...en bref on est confronté à un tome bien décevant! 

On commence par revenir sur les deux guerrières étant parties dans le temple d'Artémis... On va replonger dans leur passé via le pouvoir des flèches de la déesse et on va ainsi apprendre qu'elles sont liées à Masque de Mort du Cancer pour l'une et à Saga des Gémeaux, ancien grand Pope et actuelle incarnation d'Ares pour l'autre... Ceci est une bonne chose c'est assez intéressant, mais ici il ne faut y voir que des flashbacks sans saveur et sans émotion! 

Ce qui pourrait être un aspect intéressant de la chose, c'est que le pouvoir d'Eris ramène à la vie Masque de Mort du fait du fort ressentiment qu'éprouve Elda à son encontre... un nouveau Gold Saint impliqué dans cette guerre...c'est une bonne chose... Ce qui l'est moins c'est que l'auteur ne fasse que recycler les personnages des précédentes séries sans se donner la peine de créer de nouveaux adversaires! Qu'en est-il des dryades? Des Berserkers de Arès? 

Nous avons bien une nouvelle Dryade qui entre en scène à la fin du tome, mais là encore c'est fait sans panache... 

Et pour ce qui est du final du volume, il s'attarde sur Xiao Ling, le personnage le plus fade et inexistant de la série qui depuis le début n'a absolument servi à rien...autant dire qu'on se fout un peu de ce personnage... 

Il y a bien des bonnes choses dans ce tome, on en apprend un peu plus sur les Saintia, l'auteure développe ses personnages, peut-être pas là où on l'attendait...mais ce qui dessert l'intégralité du volume c'est sa narration chaotique! 

On ne cesse de faire des aller-retour dans le temps...mais sans la moindre transition, on ne trouve le moindre jeu d'encrage pour symboliser un changement d'époque...du coup c'est confus et cela en devient pénible à lire. 

Un tome en demi-teinte, bien loin de ce qu'on attendait au vu de la conclusion du précédent... Espérons que le suivant redresse la barre!