Saint Seiya Deluxe Vol.18 : Critiques

Les chevaliers de bronze font face à Rhadamanthe et ses sous-fifres. Mais Seiya et ses compagnons n’aspirent qu’à une seule chose désormais. Pénétrer au cœur des enfers ! Pour ce faire, cependant, il n’y a qu’une seule et unique solution. Il faut recourir au huitième sens !

Vous l’aurez aisément deviné à la lecture de ce petit résumé, il va donc se passer pas mal de choses au sein de ce nouvel opus de Saint Seiya. Beaucoup de choses, mais des bonnes comme des moins bonnes. Bien évidemment, il y a de quoi s’enthousiasmer en voyant Seiya et Shun plonger dans les enfers. Il sera également plaisant de rencontrer l’un ou l’autre ennemi, comme Acheron, qui sortent un peu de l’ordinaire et qui proposent un affrontement qui sort des sentiers battus. Un peu trop peut-être pour ce dernier qui, à vrai dire, nous laisse sur une impression quelque peu mitigée. Un effet que l’on retrouvera également avec la révélation faite aux chevaliers de bronze concernant le huitième sens. Huit, ça commence à faire un peu beaucoup, mine de rien. Cette alternance de bons et moins bons côtés, on la retrouvera également par la suite, notamment du passage avec un certain Lune. Si l’introduction à ce nouvel ennemi est franchement poussive, ce qui suit, par contre, se montre diablement intéressant et intrigant. Et la fin de ce dix-huitième opus terminera de relever encore un peu plus le niveau jusqu’à nous donner une envie viscérale de connaître la suite.

En marge des nombreux développements scénaristiques et du nombre conséquent de nouvelles têtes que nous aurons l’occasion de croiser, Kurumada nous propose bien entendu quelques affrontements. Ceux-ci sont toutefois relativement courts et viennent surtout dynamiser l’ensemble, nous offrant au passage quelques fort jolies pages, histoire de ne pas nous laisser l’occasion de souffler. Cependant, les combats auxquels nous aurons ici droit ne sont pas les plus épiques que la saga ait connus. Toutefois, en définitive, difficile de rester insensible face à tous les bons éléments que nous propose ce tome. Un tome qui, clairement, nous plonge plus que jamais au cœur du dernier arc de la saga.

Enfin, dernier point qui, bizarrement, va de pair avec les tares de ce tome, si l’édition de Kana reste toujours aussi bonne et à saluer, quelques répliques semblent quelque peu étranges. Par exemple, voir un « Aaah ! C’est dégueulasse ! » sortir de la bouche de Shun, peu importe la situation, laisse une impression pour le moins bizarre.

Pour conclure, si ce nouvel opus souffre de quelques passages que l’on pourrait qualifier de gênants, l’ensemble est suffisamment réussi que pour nous faire plus ou moins oublier ces quelques désagréments. Une chose est cependant certaine, la suite s’annonce des plus palpitantes !