PictureS - Chocolat Noisette Artbook - Actualité manga

PictureS - Chocolat Noisette Artbook : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 26 Avril 2012

Indispensable à toutes les fans de CxN et de l’auteur française Clover Doe, ce ... cet ... disons artbook, pour nous mettre d’accord. Même si au final ça ressemble surtout à un recueil de dessins, d’idées, d’informations, de remerciements, de n’importe quoi, de joie de vivre et d’un immense amour pour des personnages que l’on aime retrouver. En attendant la sortie du volume 6 avec une impatience grandissante, voilà donc de quoi nous consoler d’une manière ma foi plutôt honorable ! Surtout qu’un artbook (ou guide book, ou autre) réalisé en France pour les français, ce n’est pas anodin. Signe que la série fonctionne et que les fans suivent, c’est donc avec plaisir que l’on recevra son petit artbook après avoir passé commande. Essayons déjà de parler un peu plus clairement du contenu, avant de nous extasier bêtement (qui a dit fanatique ?) sur le moindre trait de crayon.

En premier lieu, Clover nous propose de plonger doucement dans son univers avec des planches extraites du manga, des illustrations couleur pour chaque personnage, et des petites phrases qui résument bien la situation actuelle. Avec un résumé. Mais comme il serait bien étrange de prendre (et comprendre !) cet artbook sans avoir lu l’œuvre originale, c’est davantage un moyen de se replonger dans l’univers de Choco Noisette ... S’en suivent d’autres illustrations couleurs à tomber, un extrait tant attendu du catalogue pour lequel Jéremy a posé en mode « sexy guy ». Si si, c’est possible ! C’est promis. S’y glissent pourtant des extraits de tout ce que l’on a fait qu’apercevoir, dans les coulisses des séances photos, ce qui au final était bien plus important que les clichés en eux-mêmes ... Et là, le plaisir commence à monter en un point dangereux. Thomas. Personnage certes incompris mais au final qui sait faire face à sa destinée. Protagoniste complexe qu’on ne devrait pas revoir de sitôt. Clover nous en apprend un peu plus sur son destin et sur son fonctionnement, ce qui est un véritable cadeau pour les fans discrètes (non, ce mot est uniquement à fonction utile dans la chronique il n’a aucune pertinence à côté de celui qui le précède) de Thomas. Le scénario de « Mute » nous fait saliver, d’autant plus que les clichés du beau blond ne manquent pas. Avec tout son charme. Sans oublier qu’il a un personnage parfait pour lui donner la réplique à son époque de petit débutant innocent.

Et puis les fanarts entrecoupés de dessins de l’artiste, c’est une bonne surprise ! Découvrir l’engouement des fans dans ce petit artbook est, au final, une idée qui nous séduit facilement. Parce que l’amour des fans construit une popularité. Et une auteur aussi proche de ses lecteurs, jusqu’à répondre régulièrement à ses messages laissés sur sa page Deviant Art (http://clover-doe.deviantart.com/), c’est ça qu’on aime. Au milieu des fanarts donc, des illustrations à tomber. A tomber. Qui feront oublier aux plus frustrées le manque de détails croustillants (on n’en a jamais assez, parait-il ...) du manga. Surtout qu’un Lucas ou un Choco en mode sexy, ça ne fait pas rire. Juste baver des litres de salive au risque de ruiner l’artbook si cher à nos yeux. Idem pour les Noisette x Jérem qui, même si ce couple n’est pas forcément le préféré de votre dévouée chroniqueuse, en jettent clairement. Encore disséminé par-ci par-là, du spoil, des strips qui nous font conserver à l’esprit l’humour qui caractérise tant le travail de Clover, ainsi que sa simplicité dans la communication avec nous. Des infos exclusives sur un certain Romain qui manque encore un peu de clarté, encore des fanarts, des courriers ... Au final, si on peut conclure comme cela, il suffit de dire que cet artbook déborde d’amour. Pour les fans, pour l’auteur, pour et entre les personnages ... Un projet d’humour et d’amour, donc. C’est vraiment encore une fois ce qui résume si bien, en deux mots dont les significations sont bien plus complexes que quelques lettres, le travail de cette artiste à part entière. Qu’on ne compte pas lâcher de sitôt. On se retrouve à la prochaine Japan Expo pour le tome 6 !

Et plus personnellement, j'ai l'impression d'avoir viré "Bisounours" au vu du nombre de fois que j'utilise le mot amour dans cette chronique. Comme quoi, qu'on ne se trompe pas : je suis totalement dévouée au travail de Clover.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
20 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs