Nympho Girls - Actualité manga

Nympho Girls : Critiques

Hentai Shigan - Watashi ga Chi○po Chuudoku ni Natta Riyû

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 13 Septembre 2016

Avec Nympho Girls, c'est à nouveau un jeune auteur jusque là inédit en France que Taifu Comics nous propose de découvrir dans sa collection Hentai sans interdits : Motika (qui peut aussi s'écrire Mothica). Il faut dire que ce recueil de 8 histoires courtes (d'environ 20 pages chacune), paru au Japon en 2014, est le tout premier livre relié de l'auteur.

Comme son nom l'indique, le tome offre essentiellement des nymphomanes. De ce fait, on a majoritairement des femmes assumant bien leurs désirs, ceux-ci pouvant prendre des formes assez diverses. ne vous étonnez donc pas de voir une supérieure a priori hautaine qui en réalité est masochiste et aime se faire traiter comme une chienne, ou encore une demoiselle se cachant dans les douches de la plage pour sauter sur les mâles qui passent à sa portée, la secrétaire prenant un plaisir fou avec son patron, mais voulant aller plus loin encore, la doctoresse et son infirmière ayant un traitement de choc pour les hikikomori, la shinobi prête à une torture très particulière pour faire parler son prisonnier... A cela toutefois, il faut ajouter deux récits différents, car plus proches du viol (l'histoire avec la voisine, et celle avec la prof), ce qui pourrait repousser un peu les réfractaires de ce type de choses (même si ces récits restent plutôt "sages" pour de la mise en scène de viol).

Ce que l'on peut dire de tout ça, c'est que Motika offre une palette assez large de fantasmes et de fétiches. Sur le plan des caractères tout d'abord, puisque nous pourrons voir autant des comportements soumis (la supérieure) que délurés (la fille des douches), dominateurs (la shinobi), doux (la prof), malicieux (la doctoresse)... Mais aussi et surtout, bien sûr, au niveau des différentes professions qu'exercent ces dames/demoiselles. Qu'on se le dise, il y en a un peu pour tous les goûts.

Visuellement, Motika s'applique d'ailleurs assez à souligner ces caractères et ces métiers. Les tenues sont généralement soignées et dégagent quelque chose de très érotique, que ce soit la lingerie noire de la supérieure, le micro-bikini de la fille des douches, la tenue soignée (bas noirs, jupe serrée) de la secrétaire, la dégaine sexy à souhait de la shinobi, le style décontracté de la voisine, la classique tenue d'infirmière...
De même, l'auteur parvient sans mal à offrir des visages bien différents à ses héroïnes, et des expressions faciales témoignant souvent très bien de leur caractère. Par exemple, on ressent bien l'aspect dépravé de la supérieure qui a vraiment soif de sexe, la douceur presque pure de la jeune prof, le regard entreprenant de la fille des douches...
De manière générale, l'auteur parvient à offrir des corps un peu sensuels et assez attirants, malgré quelques problèmes de proportion selon les angles de vue qu'il prend. Par contre, on regrettera (ou appréciera, selon les goûts) le fait que toutes les héroïnes ont des poitrines trèèès généreuses, mais heureusement le mangaka leur offre un rendu assez séduisant, car plus proche du "moelleux" que du côté "ballon de baudruche" que l'on voit régulièrement. La mise en scène, elle, n'est pas mauvaise, avec notamment des angles de vue qui se veulent assez variés, mais on sent encore un manque d'expérience via plusieurs scènes au découpage moins fluide.

Avec ses héroïnes assez variées et ses fétiches plutôt soignés, Nympho Girls se situe dans la bonne moyenne des hentai parus en France. Côté édition, outre le grand format habituel des hentai en noir et blanc de la collection, on a droit  à 4 premières pages en couleurs, et à une traduction signée Margot Maillac qui parvient à bien coller aux différents caractères.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.5 20
Note de la rédaction