Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 21 Avril 2016
Au cours du voyage scolaire, Raku n’a pas le temps de souffler. Sa rencontre avec Tsugumi le force à jouer les seconds rôles dans une représentation théâtrale de rue, sans compter que Marika ne lâche pas le jeune homme d’une semelle ! Pour Chitoge qui ne demande qu’à passer un peu de temps avec son faux petit-ami, c’est la désillusion la plus totale, et elle ne s’attend pas à la surprise que son père lui réserve…
C’est d’abord la fin du voyage scolaire qui est racontée par ce dix-huitième opus, un arc charnière selon l’auteur d’après la préface du tome précédent, mais qui n’aboutit à pas grand-chose finalement. Raku enchaîne les déboires et c’est Marika qui se retrouve une nouvelle fois mise en avant, bien que ce soit son caractère espiègle qui soit démontré ici. Finalement, peu d’originalité pour cette partie du manga mais c’est bien sa conclusion qui apporte un véritable chamboulement à l’intrigue, ce qui va d’ailleurs former le cœur de ce volume…
Il y a en effet beaucoup à dire sur la suite qui bouscule le déroulement de la série, jusqu’à remettre en question l’un de ses principes fondamentaux. Par le retournement de situation présenté, la série pourrait ne plus avoir grand sens, c’est donc à Naoshi Komi de nous conter la manière dont le titre parviendra à poursuivre sa progression et comment Raku et Chitoge parviendront à surmonter l’obstacle qui se présente à eux.
On suit ainsi la majeur partie du volume avec un grand intérêt tant la série n’avait encore jamais osé une pirouette narrative si importante. On note même une certaine intensité tant la situation semble sans appel, et il ne tient qu’à Raku d’aider sa petite-amie factice pour la sortir de ce mauvais pas. Difficile même d’expliquer ici en quoi consiste l’enjeu de ce nouvel arc tant la surprise est grande et, si on se doute que l’issue sera positive, on reste curieux de découvrir le dénouement de cette partie.
Celle-ci se révèle d’ailleurs importante non pas parce les bases de la série sont remises en question, mais bien parce que Raku est enfin amené à évoluer et à s’interroger sur ses sentiments envers Chitoge. A ce titre, le traitement du personnage est convaincant, Naoshi Komi cherchant à rendre son héros crédible et à ne pas faire pencher la balancer trop vite. Alors, les sentiments du protagoniste ne sont pas clairement énoncés mais un chamboulement commence à naître à l’intérieur de ce dernier. Néanmoins, étant donné la sincérité de Chitoge qui se révèle de plus en plus touchante par rapport à l’insipide Onodera, difficile de ne pas croiser les doigts pour que notre héros continue à se questionner et voit ses sentiments évoluer.
Naoshi Komi n’avait donc pas tout à fait menti en annonçant que l’arc du voyage scolaire apporterait un bouleversement dans la série puisque sa finalité débouche sur un arc majeur qui, en plus de placer notre couple face au mur et apporte par conséquent une grande tension à l’intrigue, permet à Raku d’enfin de questionner dans ses sentiments envers Chitoge, et ce de manière juste sans tomber dans l’excès. C’est assez rare pour le souligner car enfin, on attend le prochain volume de Nisekoi avec une certaine impatience !
C’est d’abord la fin du voyage scolaire qui est racontée par ce dix-huitième opus, un arc charnière selon l’auteur d’après la préface du tome précédent, mais qui n’aboutit à pas grand-chose finalement. Raku enchaîne les déboires et c’est Marika qui se retrouve une nouvelle fois mise en avant, bien que ce soit son caractère espiègle qui soit démontré ici. Finalement, peu d’originalité pour cette partie du manga mais c’est bien sa conclusion qui apporte un véritable chamboulement à l’intrigue, ce qui va d’ailleurs former le cœur de ce volume…
Il y a en effet beaucoup à dire sur la suite qui bouscule le déroulement de la série, jusqu’à remettre en question l’un de ses principes fondamentaux. Par le retournement de situation présenté, la série pourrait ne plus avoir grand sens, c’est donc à Naoshi Komi de nous conter la manière dont le titre parviendra à poursuivre sa progression et comment Raku et Chitoge parviendront à surmonter l’obstacle qui se présente à eux.
On suit ainsi la majeur partie du volume avec un grand intérêt tant la série n’avait encore jamais osé une pirouette narrative si importante. On note même une certaine intensité tant la situation semble sans appel, et il ne tient qu’à Raku d’aider sa petite-amie factice pour la sortir de ce mauvais pas. Difficile même d’expliquer ici en quoi consiste l’enjeu de ce nouvel arc tant la surprise est grande et, si on se doute que l’issue sera positive, on reste curieux de découvrir le dénouement de cette partie.
Celle-ci se révèle d’ailleurs importante non pas parce les bases de la série sont remises en question, mais bien parce que Raku est enfin amené à évoluer et à s’interroger sur ses sentiments envers Chitoge. A ce titre, le traitement du personnage est convaincant, Naoshi Komi cherchant à rendre son héros crédible et à ne pas faire pencher la balancer trop vite. Alors, les sentiments du protagoniste ne sont pas clairement énoncés mais un chamboulement commence à naître à l’intérieur de ce dernier. Néanmoins, étant donné la sincérité de Chitoge qui se révèle de plus en plus touchante par rapport à l’insipide Onodera, difficile de ne pas croiser les doigts pour que notre héros continue à se questionner et voit ses sentiments évoluer.
Naoshi Komi n’avait donc pas tout à fait menti en annonçant que l’arc du voyage scolaire apporterait un bouleversement dans la série puisque sa finalité débouche sur un arc majeur qui, en plus de placer notre couple face au mur et apporte par conséquent une grande tension à l’intrigue, permet à Raku d’enfin de questionner dans ses sentiments envers Chitoge, et ce de manière juste sans tomber dans l’excès. C’est assez rare pour le souligner car enfin, on attend le prochain volume de Nisekoi avec une certaine impatience !
14/06/2017 