Negima - Le maitre magicien Vol.38 - Actualité manga
Negima - Le maitre magicien Vol.38 - Manga

Negima - Le maitre magicien Vol.38 : Critiques

Mahou sensei Negima

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 19 Avril 2016

Lors de la grande épreuve surprise du festival de Mahora, Negi est devenu la cible de tous et le jeu consiste à l’attraper ! Grâce à son artefact, Yûna prive le jeune professeur de sa magie, rendant pour lui l’échappée beaucoup plus difficile… Mais derrière cette course, les élèves de Negi veulent atteindre un but particulier : le fils de Maître Thousand aurait un faible pour l’une des élèves de sa classe, et toutes veulent savoir de qui il s’agit ! Mais au lieu de vouloir connaître leur destin amoureux, les demoiselles ne devraient-elles pas profiter du temps présent, d’autant plus qu’Asuna est sur le point de partir pour 100 ans pour le monde magique ?

Avec ce trente-huitième tome, Negima ! tire sa révérence. Love Hina aura beau être l’œuvre qui a donné à Ken Akamatsu sa popularité, en cristallisant notamment le genre du harem dans le manga, sa série majeure est et reste à ce jour l’épopée du jeune Negi, une série qui a démarré sur des airs de comédie scolaires aux tendances ecchi pour s’orienter toujours plus vers le récit de combat type nekketsu au scénario particulièrement passionnant, mais laissant de très grandes mystères irrésolus.

Dans ce dernier tome, il n’est pas question de donner des réponses aux interrogations subsistantes de l’arc du monde magique, mais d’apporter une conclusion à l’aventure de la 3ème A, cette classe constituée d’élèves attachantes que nous suivons depuis trente-sept tomes déjà. Et prise telle quelle, la conclusion que nous propose Ken Akamatsu est forte et réussie. Negima ! est une série qui s’est toujours concentrée sur ses personnages, essayant de donner du développement à chacune des élèves et même si certaines ont davantage été mises en avant par rapport à d’autres qui n’ont pas brillé dans les grandes batailles magiques, la série a globalement su gérer cette galerie et faire évoluer de nombreuses demoiselles d’une manière tout à fait cohérente. Ce dernier opus reste dans cette optique et achève le parcours de ces jeunes filles en proposant pour chacune d’elle une explication de leur devenir. C’est toutefois l’histoire de ces personnages du point de vue scolaire qui s’achève car la conclusion de la série a ouvert un univers tellement riche que si l’auteur le voulait, il pourrait très bien partir sur une cinquantaine de tomes supplémentaires pour raconter les actions de chacune dans le plan mis en place par Negi pour sauver le monde magique.

Car la mise en place du futur de l’univers est un point central de ce tome et sur les visions de l’avenir que Ken Akamatsu nous propose, il n’est plus question d’un présent crédible bien que teinté de magie, mais d’un monde futuriste très inspiré de saga de Science-Fiction comme Gundam, dont l’auteur a déjà montré qu’il est fan. Est-ce alors une autre histoire ? Totalement. Car la série que l’auteur a entamé il y a maintenant quelques temps, UQ Holder, se passe purement et simplement dans ce futur que cherche à présenter ce dernier tome.

A travers toute cette mise en place, c’est donc une aura nostalgique et parfois émouvante qui entoure ce volume. On le sait, Asuna doit quitter Mahora et toute cette séquence l’entourant est particulièrement douce-amère, bien que l’auteur trouve le moyen de procéder à un rebondissement permettant d’apporter un peu de joie dans le cœur de la Princesse du crépuscule. Toutefois, c’est aussi l’humour et la légèreté typiques d’Akamatsu qui marquent le début du volume où le côté harem est de nouveau sur les devants de scène, ceci pour l’une des plus grandes interrogations de la série : Qui sera l’élue du cœur de Negi, qui lui permettra de créer une descendance dont est issue Linchen Tchao ? Ceux qui attendaient une réponse précise seront largement frustrés puisque l’auteur nous mènent en bateau. D’une manière simpliste, tout porte à croire qu’Asuna serait cette personne mais les sentiments de Negi ne semblent pas aussi faciles… Des pistes de réflexion sont données, certaines ont émergé dans le tome précédent notamment, et c’est dans les explications du devenir des personnages que le lecteur devra mener sa propre enquête… en attendant qu’une éventuelle réponse définitive soit donnée dans UQ Holder.

On craignait donc une conclusion trop ouverte et facile pour Negima ! étant donné le nombre de pistes irrésolues dans la série. Et pourtant, d’une certaine manière, c’est une excellente fin que nous propose le mangaka. Ken Akamatsu parvient à renouer avec les débuts de la série tout en développant au maximum certaines thématiques qui permettent d’ouvrir l’univers au maximum et donner des horizons nouveaux aux futurs œuvres de l’auteur, une volonté qu’il assume avec UQ Holder qui fait office de suite à la série. Car si le monde de Negima ! est en perpétuelle évolution, les aventures des élèves de Negi dans l’établissement Mahora s’achèvent bel et bien, avec du rire et de la tristesse, de la joie et beaucoup d’émotion en passant par une certaine nostalgie. Oui, beaucoup de mystères subsistes, mais la fin proposée reste particulièrement forte. Cette fin fonctionne d’ailleurs beaucoup mieux maintenant que l’on sait que l’auteur exploite la descendance de son univers à travers UQ Holder, incontournable pour poursuivre l’aventure d’une manière différente.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs