Moyasimon Vol.11 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 30 Juin 2016

On le sait, Aoi Muto aime l'alcool. Elle l'aime beaucoup trop. A tel point qu'elle passe la plupart de son temps à se pochtronner dans divers endroits de l'Académie, et que son image en devient tellement ternie que pas mal de monde estime qu'elle ne mérite plus le titre de Miss Fac Agricole ! Sur les manigances d'un Misato toujours prêt à tout pour essayer de se faire du fric, Muto déclenche un combat des miss où elle devra défendre son titre, et quelques candidates se détachent rapidement pour venir se confronter à la demoiselle : Oikawa, Kosaka, Nakayama qui est vigoureusement soutenue par tout le département de zootechnie, une mystérieuse lycéenne inconnue de tous, et... Kei, embarqué là-dedans par ce cher Misato ! De ces six charmantes demoiselles (enfin, 5 demoiselles et un travesti), qui aura les faveurs du public ? Ou, plutôt, des lecteurs ?

Vous l'aurez d'ores et déjà compris à la lecture de ce pitch, ce n'est pas ce tome de Moyasimon qui nous proposera le plus d'informations sur les micro-organismes. Nos petits microbes sont relativement absent et l'on apprend assez peu de choses, hormis quelques éléments sur le saké, sur sa production, ou sur la bacille qui est son ennemie héréditaire...
Et pourtant, si l'on aime les trips que Masayuki Ishikawa propose régulièrement dans son manga, il est ici difficile de bouder son plaisir face à une "bataille des miss" qui part joyeusement en vrille, entre les plans foireux et délirants de Misato qui s'enfonce toujours plus, ceux d'un Itsuki qui n'est pas beaucoup mieux, le côté loufoque de la participation de Kei, et les réactions parfois très drôles de la plupart des personnages. C'est vivant, c'est joyeux, et malgré ce prétexte de combat de miss qui offre un tome quasiment HS, il faut aussi avouer que le mangaka, sans non plus trop en faire, sait toujours aussi agréablement mettre en avant le charme naturel de ses héroïnes. On appréciera aussi l'idée de faire participer les lecteurs japonais de Moyasimon, puisque ce sont eux qui, en votant à l'époque de la prépublication en magazine, ont élu la gagnante du concours.
Enfin, on appréciera d'apprendre certaines petites choses sur certains personnages (le prénom qui fait honte à Kosaka, par exemple), de voir un peu plus en avant certains visages discrets (Nakayama, la zootechnicienne à lunettes, et quand même excellente dans son genre), et d'assister à l'apparition d'un nouveau visage intrigant en la personne de Nishino.

Voici un tome qui, à défaut d'être très enrichissant et bien qu'un peu HS sur les bords, s'avère fort plaisant à parcourir, Ishikawa sachant exploiter comme il se doit le charme et l'humour de ses personnages.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction