Minimum Vol.2 - Actualité manga

Minimum Vol.2 : Critiques

Minimum

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 05 Septembre 2014

Kiyo, le meilleur ami d’Ito, a appris l’existence de Haru, mais a du mal à croire à l’authenticité de cette « créature ». En faisant des recherches sur internet, il découvrir de sombres secrets autour de la jeune fille, mais cela n’empêche pas Ito de s’attacher de plus en plus à sa petite protégée.


Après un premier volume assez creux et s’attardant un peu trop sur le binôme Ito / Haru au détriment de l’intrigue générale du récit, ce nouveau volet de Minimum se penche bien plus sur le scénario général de l’œuvre et le lance véritablement. Ainsi, le type détestable qu’était Kiyo dans le premier opus va nous permettre de découvrir quelques bribes d’informations à propos de la minuscule Haru. Le mystère s’épaissir, mais cela permet de constater que Maya Miyazaki a de la suite dans les idées. Son intrigue semble plus ambitieuse que prévu et ce n’est pas l’arrivée d’un nouveau personnage inquiétant qui nous poussera à dire le contraire. Le récit semble donc plus complexe que prévu, et c’est tant mieux. De ce côté, on a hâte de voir ce que l’avenir nous réserve.


Le volume, dans sa totalité, est doté d’une atmosphère plus inquiétante que le premier opus. Certes, le fan service est présent et les paires de seins sont monnaie courante, mais on retient davantage la noirceur de ce volet, marquée par les macabres découvertes de Kiyo, mais aussi la manière dont le nouveau personnage venu savoure ses « repas ». La mangaka s’essaie à un style très malsain, mais à tendance à partir un peu trop loin. En effet, on ne peut s’empêcher d’être débecté par la scène du baisé qui survient en fin de tome, une séquence un peu trop longue sur laquelle l’auteure s’attarde avec trop de gros plans, rien de très affriolant donc. A vouloir partir dans la surenchère, attention à ne pas devenir écœurant.


L’autre point noir de ce tome, c’est ces éternelles têtes à claques qui servent de personnages. Les trois têtes d’affiche que sont Ito, Haru et Kiyo ne s’améliorent pas vraiment, la palme revenant au protagoniste qui énerve plus qu’autre chose à jouer les puceaux émoustillés au moindre contact, à tel point qu’il ne prête plus attention aux étranges évènements qui l’entourent. Si Kiyo est un peu plus appréciable dans son engagement dans le récit, sa sœur, à la limite de l’adepte de l’inceste, ne sert qu’à apporter un côté de séquences de sexe dans ce volume. Si la mangaka travaillait un peu plus ses personnages, le récit gagnerait véritablement en qualité.


Ce second volume de Minimum marque un mieux dans la série. L’histoire semble lancée et s’avère prenante, elle nourrit même une atmosphère sombre qui est la bienvenue, bien qu’elle parte parfois trop loin au point de devenir écœurante. Restent alors des personnages globalement insupportables qui, on l’espère, gagneront en consistance dès le prochain volume. Globalement, Minimum a beaucoup de potentiel, mais celui-ci n’est pas suffisamment exploité.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs