Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 25 Avril 2016
Suite et fin d'Insomnia avec ce deuxième recueil d'histoires courtes, au fil duquel Masaya Hokazono témoigne une nouvelle fois de son talent pour narrer de brefs récits aptes à provoquer quelques sueurs froides.
Que ses histoires possèdent une certaine conclusion ou qu'elles restent ouvertes sur le danger pour susciter encore plus d'effroi, on y trouve une nouvelle fois un sens de l'angoisse plutôt efficace, qui doit beaucoup à la façon dont les esprits et autres créatures inquiétantes (comme ce bébé bizarre pouvant se tenir debout) s'immiscent dans le quotidien des protagonistes pour x raison pour ne quasiment plus les lâcher, et au design souvent réussi des être surnaturels et inquiétants que l'auteur croque. Qu'il s'agisse des simples yeux entourés de cheveux de la premières histoire, de cette beauté fantomatique voyant soudainement son sourire se déchirer, du gérant hideux du sanctuaire, ou de la créature restant dans l'obscurité du lycée dans l'histoire "Le signe", Hokazono enchaine les figures d'épouvante visuellement variées pour notre plus grand plaisir.
Pourtant, les récits restent de nouveau très brefs voire encore un peu moins originaux que dans le premier tome, et la plupart des personnages principaux restent assez pauvres et inégaux côté design, mais à partir du moment où l'on apprécie les courtes histoires horrifiques telles qu'on se les raconterait en soirée entre amis, il n'y a aucune raison de bouder son plaisir face à cette oeuvre suffisamment efficace. D'autant qu'il reste amusant de voir Masaya Hokazono raconter certaines histoires comme s'il s'agissait de témoignages, ou de le voir se mettre lui-même en scène en tant que malheureux acteur de certaines de ces créatures... Soulignons aussi les nombreux petits texte que l'auteur propose entre deux chapitres, où il poursuit sur de brèves expériences horrifiques qu'il aurait lui-même vécues !
Enfin, un mot sur l'édition, dans les standards de l'éditeur avec son grand format et son absence de jaquette. On note quelques petites coquilles par-ci par-là (page 126 de ce 2ème tome, par exemple), mais hormis cela, il y a un effort sur certaines choix de police, la traduction reste claire, l'impression tient globalement la route.
Que ses histoires possèdent une certaine conclusion ou qu'elles restent ouvertes sur le danger pour susciter encore plus d'effroi, on y trouve une nouvelle fois un sens de l'angoisse plutôt efficace, qui doit beaucoup à la façon dont les esprits et autres créatures inquiétantes (comme ce bébé bizarre pouvant se tenir debout) s'immiscent dans le quotidien des protagonistes pour x raison pour ne quasiment plus les lâcher, et au design souvent réussi des être surnaturels et inquiétants que l'auteur croque. Qu'il s'agisse des simples yeux entourés de cheveux de la premières histoire, de cette beauté fantomatique voyant soudainement son sourire se déchirer, du gérant hideux du sanctuaire, ou de la créature restant dans l'obscurité du lycée dans l'histoire "Le signe", Hokazono enchaine les figures d'épouvante visuellement variées pour notre plus grand plaisir.
Pourtant, les récits restent de nouveau très brefs voire encore un peu moins originaux que dans le premier tome, et la plupart des personnages principaux restent assez pauvres et inégaux côté design, mais à partir du moment où l'on apprécie les courtes histoires horrifiques telles qu'on se les raconterait en soirée entre amis, il n'y a aucune raison de bouder son plaisir face à cette oeuvre suffisamment efficace. D'autant qu'il reste amusant de voir Masaya Hokazono raconter certaines histoires comme s'il s'agissait de témoignages, ou de le voir se mettre lui-même en scène en tant que malheureux acteur de certaines de ces créatures... Soulignons aussi les nombreux petits texte que l'auteur propose entre deux chapitres, où il poursuit sur de brèves expériences horrifiques qu'il aurait lui-même vécues !
Enfin, un mot sur l'édition, dans les standards de l'éditeur avec son grand format et son absence de jaquette. On note quelques petites coquilles par-ci par-là (page 126 de ce 2ème tome, par exemple), mais hormis cela, il y a un effort sur certaines choix de police, la traduction reste claire, l'impression tient globalement la route.
25/04/2016 