I have no idea about boys - Actualité manga

I have no idea about boys : Critiques

Otokonoko no Koto wa Nani mo Shiranai

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 30 Septembre 2016

Satsuki a fait un marché avec un camarade de classe prénommé Chihaya. Comme tous les deux, ils sont amoureux de quelqu’un à sens unique, Satsuki lui a proposé de coucher ensemble pour trouver un peu de réconfort dans les bras l’un de l’autre. Mais peut-il vraiment oublier celui qui l’aime dans les bras de Chihaya ? Il n’est pas évident de se donner corps et âme à une autre personne alors que nos sentiments vont à quelqu’un  d’autre.

Komachi Katsura nous livre dans ce one-shot différentes histoires qui ont toutes lieu au lycée. Nous commençons par « I have no idea about boys » où Satsuki n’arrive plus à vivre avec son amour à sens unique. Son besoin de toucher l’être aimé est beaucoup trop présent alors en proposant de lier son corps avec un autre camarade de classe dans la même situation que lui, il pense qu’il pourra assouvir son fantasme. Finalement, il fuit ce qu’il ressent d’une certaine manière, car ce qu’il craint le plus est d’être rejeté. A lui de faire son propre chemin et de comprendre que se jeter dans les bras d’un autre homme ne comblera jamais les bras de celui qu’on aime. Cette première histoire est bien menée et l’auteur prend le temps de poser les sentiments et la frustration ressentie quand Satsuki essaye de combler son manque d’amour.

La deuxième histoire, « Le gentleman et la bête » met également en scène l’histoire d’un jeune homme, Yura, amoureux de son camarade de classe Esaka, assis juste devant lui en cours. Il le regarde tous les jours et l’espionne même quand il se rend dans la fameuse classe abandonnée avec sa petite amie. Esaka se rend compte des regards qu’il porte sur lui et finalement le provoquera pour qu’il avoue ses sentiments. Même si c’est à nouveau la base d’une histoire à sens unique, l’auteur apporte du piment à travers le personnage d’Esaka qui a une personnalité assez provocatrice. Alors que Yura est d’un tempérament introverti, il faudra qu’il prenne son courage à deux mains pour entendre la réponse d’Esaka sur une possible relation avec lui. Finalement, même s’il suffit de deux chapitres pour terminer cette histoire, l’auteur nous capte très rapidement dans son scénario et nous dévorons cette histoire pour découvrir l’épilogue.

Pour finir, ce one-shot s’achève avec « C’est peut-être de l’amour » où si l’on reçoit un ordre d’un certain « Le roi »  après l’avoir suivi sur internet, c’est-à-dire en devant un de ses followers, le bonheur arrivera. Par contre, si au contraire, la personne n’exécute par l’ordre, le mauvais sort s’abattra. Il est rare de voir une histoire sur le monde d’internet. L’auteur à nouveau nous livre une histoire courte, mais qui nous absorbe complètement dans cette fameuse malédiction. Un rapprochement peut-être un peu forcé entre deux personnages qui ne se voyaient pas de cette manière, mais finalement apportera peut-être ce fameux bonheur…

Les personnages ont les traits fins et l’auteur se caractérise par un style très pointu dans les formes : nez, yeux en amandes. Les décors ne sont pas tout le temps très fournis et donnent un sentiment de vide à la lecture. Quant à l’édition, elle est de bonne facture.

Ce one-shot est une réelle surprise, car rares sont les histoires courtes qui arrivent à nous embarquer complètement. L’auteur réussit là où beaucoup ont échoué. La lecture est plaisante et les histoires tiennent la route pour notre plus grand plaisir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs