Great Mazinger - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 04 Juillet 2016

Deuxième opus de la trilogie Mazinger, Great Mazinger s'inscrit dans la continuité directe de Mazinger Z. Tandis que Kôji et Sayaka, pilotes des robots de Mazinger Z, sont désormais partis aux Etats-Unis pour des recherches scientifiques, la sécurité du Japon est désormais assurée par un nouveau robot encore plus puissant, Great Mazinger, développée par le père biologique disparu de Kôji et SHiro, et piloté par le jeune Tetsuya Tsurugi. Evidemment, tout comme Kôji était aidé par la belle Sayaka, Tetsuya est épaulé par Jun Hôno, son amie d'enfance et comme lui orpheline recueillie, qui se charge de piloter Venus A. Et à leurs côtés, on retrouve une vieille figure offrant un pont avec Mazinger Z : l'amusant Boss. Ensemble, ils livrent une succession de combats contre les armées redoutables de l'envahisseur mykénien.

Le schéma de Great Mazinger est on ne peut plus simple : à bord de son robot géant, Tetsuya, aidé par Jun et Boss, combat les uns après les autres les différents ennemis mykéniens, qui sont évidemment de plus en plus forts et dangereux. Sur ce schéma sans grande prétention, Gô Nagai parvient à livrer un récit de combat du Bien contre le Mal efficace, dans la mesure où les ennemis, allant du chef-espion Algos au terrible Général Ankoku en passant par le général de l'armée des poissons Angolas, le Prince Gorgone ou la Marquise Yanus, s'avèrent variés au niveau de leurs aptitudes et sont accompagnés d'une ribambelle de monstres mykéniens aux designs bien trouvés. Sur ces bases, Nagai peut se faire un plaisir d'offrir du divertissement rythmé et qui parvient à se renouveler suffisamment à chaque combat, et à exposer les diverses attaques et armes de Great Mazinger, comme le Guillotine Kick, le Thunder Break ou l'Atomic Punch. Dans tout cela, les plus observateurs noteront le goût toujours présent de l'auteur pour les références à la mythologie gréco-romaine (Mykène/Mycènes, Yanus/Janus avec ses deux visages, Gorgone...).

Nouveau duo-vedette de ce deuxième récit de la saga Mazinger, Tetsuya et Jun possèdent un certain nombre de points communs avec Kôji et Sayaka, mais leur relation apparaît peut-être plus mâture. En effet, Tetsuya se veut encore plus héroïque que Kôji, et ne montre guère de petites faiblesses perverses envers sa partenaire ou de petites maladresses comme pouvait le montrer Kôji. Quant à Jun, elle apparaît encore plus forte de caractère et légèrement moins sensible que Sayaka, se qui se ressent aussi dans son visage un plus affirmé. Enfin, leur relation s'apparente beaucoup moins à un lien amoureux comme celui de Kôji et Sayaka, qu'à un lien très soudé proche de celui d'un frère et d'une soeur.

Doté d'un schéma classique, mais rondement mené, Great Mazinger se suit avec plaisir d'un bout à l'autre. L'édition, elle, est dans la lignée directe de celle de Mazinger Z, mais il faut y a ajouter la présence très plaisante de 24 pages en couleurs (une au tout début, et 23 à la toute fin).


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction