Erased Vol.4 - Actualité manga
Erased Vol.4 - Manga

Erased Vol.4 : Critiques

Boku Dake ga Inai Machi

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 16 Avril 2015

Accusé du meurtre de sa mère, Satoru est poursuivi par les forces de l'ordre et, malgré le soutien d'Airi et de Sawada, finit par être appréhendé. Tout semble perdu... jusqu'à ce qu'un regard lui rappelle un souvenir et le propulse à nouveau à la fin du mois de février 1988. Pour la troisième fois de sa vie, Satoru va revivre les quelques pendants lesquels Kayo a disparu... mais cette fois-ci, il a appris de ses erreurs et est décidé à tout donner pour la sauver !


Pour cela, il pourra compter sur des aides un peu inattendues : son camarade de classe Kenya, qui a perçu en lui un changement, mais aussi l'instituteur Yashiro et Sachiko, sa propre mère, qui vont veiller à leur manière quand notre héros s'embarquera dans un plan un peu osé et à la limite de la légalité : kidnapper Kayo, pour alerter les adultes sur les sévices que sa mère lui fait subir, et pour empêcher la vraie disparition de la jeune fille !


Toujours grâce à sa narration très introspective qui nous fait suivre les nombreuses pensées de Satoru, Kei Sanbe parvient à parfaitement retranscrire le cheminement de cet homme plongé dans son corps d'enfant et qui, malgré son apparence, ira cette fois-ci jusqu'au bout pour que la conclusion de la disparition de Kayo soit enfin différente.


On appréciera ici l'excellente utilisation des personnages secondaires, tels Shinya en soutien du même âge que Satoru, et bien sûr Sachiko en mère ayant confiance en son enfant et n'hésitant pas à le suivre pour qu'enfin les choses bougent du côté de la mère de Kayo... On trouve d'ailleurs un joli contraste en notre héros, qui, bien qu'adulte dans un corps enfantin, voit réapparaître ses rêves d'enfant de devenir justicier. Voilà qui confirme qu'il a bien changé... Qu'il paraît loin, l'antihéros taciturne du tout début de la série !


Pour le reste, le plan se déroule d'une façon un peu plus linéaire que ce à quoi nous avait habitués l'auteur. Les rebondissements sont moins soudains, le danger plane un peu moins et donc la tension retombe légèrement, mais en plus d'approfondir l'évolution de Satoru et les personnages secondaires, le mangaka en profite pour bien reposer son intrigue et pour consolider la relation entre notre héros et Kayo. Certains passages sont plus chaleureux et touchants, à l'image de celui où Kayo prend ce qui doit être son premier vrai petit-déjeuner depuis longtemps. Le récit reste très cohérent et n'oublie pas les différentes pistes (tenter d'innocenter Yûki, par exemple), et de nombreux éléments, comme l'énigmatique homme du bus ou le sort de la 2ème victime Aya Nakanishi, sont toujours là pour entretenir le suspense et l'inquiétude.


Après un tome très bien huilé, les dernières pages concluent l'un des grands axes de la série, mais il reste encore beaucoup de choses à dévoiler. Maître de son récit, Kei Sanbe continue de nous captiver.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs