DanMachi – La Légende des Familias Vol.2 - Actualité manga
DanMachi – La Légende des Familias Vol.2 - Manga

DanMachi – La Légende des Familias Vol.2 : Critiques

Dungeon ni Deai o Motomeru no wa Machigatte Iru Darou ka

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 19 Décembre 2017

Critique 2


La Feria des Monstres, un événement où les créatures capturées par les aventuriers sont domptées en public dans l'arène du Colisée, démarre sous la houlette de Ganesh, attirant toujours autant de spectateurs à chaque fois qu'elle a lieu ! Mais Bell, qui assiste à ces préparatifs pour la première fois, aura-t-il l'occasion d'y assister ? Certains événements risquent d'en décider autrement...


Freya, la déesse de la beauté, a décidé de jeter son dévolu sur le jeune "lapin" aux yeux rouges et aux cheveux blancs. Elle veut le faire sien sur la longueur, souhaite le voir briller. Et, pour cela, n'hésite pas à libérer plusieurs monstres, dont un terrible Doargent auquel elle insuffle l'ordre de s'attaquer à Hestia...


Tandis que plusieurs des créatures libérées commencent à semer la pagaille aux alentours, le Doargent prend en chasse Hestia et Bell dans la cité...


Après un premier volume assez posé, car il s'appliquait très bien à présenter l'univers et les bases, le rythme de DanMachi s'accélère avec ce deuxième volume, qui conclut l'adaptation du premier roman dans un flot continu d'action. En effet, très tôt dans ce volume qui a le mérite de ne pas traîner, le plan de Freya est lancé et une véritable course-poursuite dans Orario peut commencer, notre héros et sa déesse étant traqués de très près par un monstre très dangereux pour un aventurier novice comme Bell.


Sous couvert d'action, cette course-poursuite est avant tout un bon prétexte pour permettre au lecteur de jauger le lien qui unit Bell à Hestia. Ayant plutôt des allures de binôme un peu fan-service dans le premier tome (surtout grâce au côté très possessif et aux jalousies de la jolie Hestia), leur relation est ici au coeur des choses, car face au danger qu'est le Doargent tous deux seraient prêts à se sacrifier l'un pour l'autre, ce qui donnera lieu à quelques bons moments héroïques. On savait déjà Hestia très attachée au tout premier "enfant" de sa familia, et elle le montre encore via tous les efforts qu'elle a faits avec abnégation pour lui obtenir une dague conçue par Héphaïstos en personne. Cette fois-ci, c'est surtout Bell qui va pouvoir montrer ce que sa déesse représenté pour lui, lui qui a perdu son unique famille avant d'arriver à Orario... Dans cette lutte, leur lien à tous les deux se voit renforcé, consolidé pour ne plus jamais pouvoir être brisé, un enjeu de première importance dans le roman que le mangaka Kunieda retranscrit donc plutôt bien.


Qui plus est, la course-poursuite est également un bon moyen de poursuivre l'exploration d'Orario ! Les pas fuyants de nos héros vont les amener dans de nouveaux recoins de la cité, essentiellement Daidalos, un quartier qui a connu tellement de reconstructions qu'il est devenu labyrinthique et que l'on peut s'y perdre très facilement. On dit même qu'on risque de ne plus pouvoir en ressortir si on ne le connaît pas... Et via le combat face au Doargent, le romancier d'origine Fujino Omori parvient à offrir une crédibilité au "level up" de son héros, qui apparaîtrait clairement excessif sans ça. Le jeune garçon semble avoir décidément des prédispositions étonnantes, c'est sans doute pour ça qu'il a si vite attiré sur lui le regard divin de Freya...


Dans tout ça, le principal regret viendra du rendu de l'action en elle-même, et de l'expressivité des personnages. Non pas que Kunieda offre de l'action mauvaise, loin de là : elle accomplit assez honnêtement son rôle avec un découpage qui se veut assez dynamique et des angles de vue parfois bien trouvés. Mais on regrette quelques raccourcis de mise en scène, ainsi qu'une utilisation pas assez poussée des décors, surtout de ceux de Daidalos où nos héros s'engouffrent. Les visages des personnages, eux, restent parfois trop statiques, le dessinateur a un peu de mal à leur insuffler de l'émotion, surtout au niveau des yeux. C'est encore plus flagrant pour Hestia, dont le design au niveau du visage est encore hésitant. On sent bien, à travers ces petits problèmes, que Kunieda tâtonne encore, mais il a tout pour bien trouver ses marques sur la longueur, alors espérons que ce sera bien le cas !


En attendant, ce deuxième tome du manga achève de façon convaincante l'adaptation du premier roman, de façon plus réussie que l'adaptation animée souvent trop rushée. Le dernier chapitre, lui, prépare très bien le lecteur pour la suite, qui s'attaquera fort logiquement au deuxième roman avec l'arrivée d'un nouveau personnage très important.


Critique 1


La déesse Freya a jeté son dévolu sur Bell et pour le forcer à se surpasser sous ses yeux, elle met au point un sombre complot : libérant différents monstres féroces alors que la Féria des Monstres bat son plein, la déesse a permis à un redoutable Doargent de prendre en chasse Bell et Hestia. Tous deux s'avèrent impuissants contre la créature, mais le jeune garçon est prêt à tout pour protéger la divinité qui l'a recueilli.


Après un premier tome plutôt calme, mais qui permettait à l'adaptation du roman de Fujino Omori de planter le décor et l'univers, ce deuxième volet secoue son lecteur en consacrant une grande partie de son contenu à l'arc de la Féria des Monstres, séquence de l'histoire où Bell va se confronter de lui-même à une créature plus que redoutable. Et il faut reconnaître que l'effet est bien là puisqu'à peine les premières pages sont ouvertes, le lecteur est propulsé dans une course-poursuite assez haletante à l'issue incertaine. Il n'est donc plus question pour Belle de fricoter avec les différentes demoiselles du récit, mais bien de se confronter à un danger véritable.


Ceux qui n'ont pas vu l'anime ni lu le light novel devineront sans mal le rebondissement clef de l'affrontement, tant celui-ci a été judicieusement préparé par avance. Pour autant, rien de bien gênant tant cette première partie de tome propose son lit d'actions héroïques et un chouya d'émotion, la relation entre Belle et Hestia prenant un peu plus d'épaisseur ici, là où elle s'apparentait à un simple binôme très orienté fan-service dans le premier opus.


Côté mise en scène de toute cette séquence, Kunieda parvient à rendre des cases assez vives et efficaces, mais on regrettera peut-être quelques planches parfois statiques et qui manquent d'envergure, ne parvenant pas toujours à rendre justice au rythme effréné de toute cette partie de l'histoire. Mais sachant que nous n'avons que le deuxième tome sous les yeux, il est plus que probable que le mangaka s'améliore sur les opus suivants.


Outre l'action qui domine dans ce tome, c'est encore une fois tout l'univers qui continue à se mettre en place. Le monde de Dan Machi étant vaste et ayant de quoi nous raconter pendant des tomes et des tomes, les mécaniques de l'univers s'accentuent, ici avec le cas de Bell dont la condition de héros prometteur ne cesse d'être étoffée, de manière à ne pas pondre des power-up trop gratuits et garder une cohérence dans son ascension. Le tout est donc assez bien écrit et très fidèle au roman d'origine de Fujino Omori. C'est même une qualité du manga par rapport à l'anime : cette version graphique prend son temps pour planter les différentes forces du light novel, là où la version animée rushait énormément les différents arcs histoire d'inclure un maximum de contenu en peu de temps, ce qui permet à l'univers de se poser, et au lecteur de s'en imprégner de manière beaucoup plus agréable. Que ce soit sur les mécaniques des aventuriers où les différents personnages, dont les relations avec Bell sont sans cesse étoffées, l'évolution du monde de Dan Machi s'avère plaisants à suivre dans cette version, d'autant plus que les graines du prochain arc majeur commencent déjà à être plantées, ce qui promet une suite toute aussi efficace.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

14.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction