Chihayafuru Vol.16 : Critiques

Le club de karuta du lycée Mizusawa vient de gagner le tournoi national par équipe. Une grande joie pour nos héros, qui peuvent enfin se concentrer sur le tournoi individuel pour chacun d’entre eux. Cependant, durant la compétition par équipe, Chihaya s’est blessée à l’un de ses doigts et doit dès lors faire des examens. Prendra-t-elle le risque de jouer ou écoutera-t-elle la voix de la raison ?

Ce présent tome prendra le parti de développer davantage certains personnages par rapport à d’autres, tels que Chihaya, Taichi et Arata. Un développement apporté de manière intéressante, mais qui a parfois tendance à effacer les protagonistes plus secondaires. Cela n’enlève cependant rien à l’intérêt des personnages mis en avant. Ainsi, Chihaya sera confrontée à sa blessure et à la décision qu’elle devra prendre de participer ou non au tournoi individuel. Pour la première fois, Yuki Suetsugu aborde des sujets intrinsèquement liés à la notion de compétition : les aléas, les imprévus et les blessures. Ce sera l’occasion de voir comment la sportive qu’est notre héroïne réagira face à une telle situation. On est d’ailleurs admirative face à la détermination et à la passion sportive que véhicule Chihaya. Arata et Taichi, de leur côté, se battent pour gagner respectivement la finale propre à leur rang. Qui des deux garçons Chihaya choisira-t-elle d’aller voir en priorité ?

Les rivalités refont également surface, tant compétitives qu’amoureuses, pour notre grand plaisir. On est toujours intrigué de découvrir l’amitié et la rivalité entre Arata et Taichi. Deux lycéens qui sont liés par des liens amicaux solides, mais qui se savent rivaux en amour et en sport et qui, malgré cela, se respectent en toute circonstance. Chihaya, quant à elle, aspire toujours à battre un jour ou l’autre les meilleurs joueurs de karuta, que ce soit la queen, Arata ou même Taichi. Bien que les rivalités sportives sont toujours idéalement mises en évidence, on sera néanmoins déçu de constater que l’auteure se borne continuellement à étoffer à compte-gouttes les histoires amoureuses, et notamment le triangle amoureux que forment notre héroïne, Arata et Taichi.

En somme, Chihayafuru nous délivre un bon opus qui mêle habilement compétition avec d’autres thématiques (amitié, aléas de la vie, rivalités, etc.), emporté par des personnages hauts en couleur. En outre, le prochain tome nous promet des événements importants. On est dès lors des plus pressés à découvrir la suite.