Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 07 Juin 2016
Cat’s Eye continue ses larcins, sous les yeux de la police et malgré toute la bonne volonté que met Toshio pour mettre ce qu’il croit être une seule cambrioleuse derrière les verrous. Mais du point de vue d’Hitomi, la situation est un peu plus compliquée puisque c’est de son petit-ami qu’elle doit se jouer, toute erreur pourrait alors lui être fatale. Tout se complique alors quand l’appartement de l’inspecteur est incendié et que ce dernier se voit contraint d’habiter chez les sœurs Kisugi, autrement dit Cat’s Eye en personne…
Ce troisième opus de Cat’s Eye ne déroge pas tellement de la règle instaurée par les deux volets précédents puisque nous suivons une succession d’histoires, composées généralement d’un ou deux chapitres, durant lesquels les sœurs Kisugi effectuent leurs cambriolages. Une formule efficace étant donné le style de Tsukasa Hojo et l’ambiance de son œuvre, certes, mais cela ne suffira pas à satisfaire le lecteur pendant plus d’une dizaine de tomes encore.
C’est ainsi que ce volume trois insiste sur une dimension bien particulière de la série, à savoir la relation entre Hitomi et Toshio. Très maladroite dans sa construction sur les premiers chapitres, l’idylle trouve ici un certain équilibre puisque le mangaka parvient à rendre un Toshio toujours aussi simplet mais pourvu d’une certaine assurance, mais surtout une Hitomi beaucoup plus sensible alors que son caractère et ses réactions par rapport à la situation étaient contradictoires à bien des moments jusqu’à présent. Alors oui, Hojo joue très souvent sur les soupçons que porte Toshio et sa collègue, Asatani, ce qui pourrait se montrer quelque peu rébarbatif mais le défaut est correctement caché par l’intérêt que l’on porte par la relation cruciale de l’histoire.
C’est toutefois au détriment de l’intrigue sérieuse de la série… et des deux autres sœurs Kisugi que sont Ai et Rui. Sachant que la série a encore un nombre conséquent de tomes à proposer, on ne doute pas que l’auteur décortiquera largement cette histoire de père disparu, surtout maintenant que cet élément de background est implanté et que l’on sait que Cay’s Eye ne commet pas ses larcins par pur plaisir. Néanmoins, on aimerait véritablement voir Rui et Ai bénéficier de davantage d’apparitions sur le papier car jusqu’à présent, leur rôle se limite surtout à celui de soutien.
Cat’s Eye poursuit donc sa route, sur un schéma bien défini et plaisant et traite avec une certaine poésie un point important du scénario : le couple Hitomi et Toshio. Néanmoins, bien d’autres facettes de l’œuvre restent à traiter et à ce titre, on espère que les prochains volumes sauront se renouveler.
Ce troisième opus de Cat’s Eye ne déroge pas tellement de la règle instaurée par les deux volets précédents puisque nous suivons une succession d’histoires, composées généralement d’un ou deux chapitres, durant lesquels les sœurs Kisugi effectuent leurs cambriolages. Une formule efficace étant donné le style de Tsukasa Hojo et l’ambiance de son œuvre, certes, mais cela ne suffira pas à satisfaire le lecteur pendant plus d’une dizaine de tomes encore.
C’est ainsi que ce volume trois insiste sur une dimension bien particulière de la série, à savoir la relation entre Hitomi et Toshio. Très maladroite dans sa construction sur les premiers chapitres, l’idylle trouve ici un certain équilibre puisque le mangaka parvient à rendre un Toshio toujours aussi simplet mais pourvu d’une certaine assurance, mais surtout une Hitomi beaucoup plus sensible alors que son caractère et ses réactions par rapport à la situation étaient contradictoires à bien des moments jusqu’à présent. Alors oui, Hojo joue très souvent sur les soupçons que porte Toshio et sa collègue, Asatani, ce qui pourrait se montrer quelque peu rébarbatif mais le défaut est correctement caché par l’intérêt que l’on porte par la relation cruciale de l’histoire.
C’est toutefois au détriment de l’intrigue sérieuse de la série… et des deux autres sœurs Kisugi que sont Ai et Rui. Sachant que la série a encore un nombre conséquent de tomes à proposer, on ne doute pas que l’auteur décortiquera largement cette histoire de père disparu, surtout maintenant que cet élément de background est implanté et que l’on sait que Cay’s Eye ne commet pas ses larcins par pur plaisir. Néanmoins, on aimerait véritablement voir Rui et Ai bénéficier de davantage d’apparitions sur le papier car jusqu’à présent, leur rôle se limite surtout à celui de soutien.
Cat’s Eye poursuit donc sa route, sur un schéma bien défini et plaisant et traite avec une certaine poésie un point important du scénario : le couple Hitomi et Toshio. Néanmoins, bien d’autres facettes de l’œuvre restent à traiter et à ce titre, on espère que les prochains volumes sauront se renouveler.
13/03/2024 