Beelzebub Vol.17 : Critiques

La famille Beel (Oga, baby Beel et Hilda) rejoint la résidence d’Hajime Kanzaki. C’est là que la petite famille va faire la rencontre de la famille de Kanzaki qui se montrera, sans surprise, des plus loufoques. Dans le clan Kanzaki, tout ne tourne qu’autour d’une seule personne. Futaba, la petite nièce d’Hajime. Un enfant aussi peste qu’autoritaire, qui commencera à avoir des vues sur notre petit baby Beel.

D’entrée de jeu, ce présent tome s’avérera des plus frais et drôle. Le récit ne fera l’objet d’aucun temps mort et se renouvellera à chaque fois, sans devenir redondant à aucun instant. On aura de cesse d’avoir un sourire au coin des lèvres en suivant les péripéties rocambolesques de la famille Beel. Baby Beel verra apparaître dans ce même opus deux prétendantes, venant encore un peu plus enrichir la folie joyeuse et ambiante qui ne cesse de se développer dans Beelzebub. Oga, de son côté, ne sera pas mieux loti. A peine a-t-il rencontré la famille Kanzaki qu’il part avec le reste de sa classe en voyage scolaire. Un périple qui durera tout le reste du volume. Oga fera notamment la rencontre d’un voyou également surnommé « caïd & cub », du fait qu’il porte également en bébé dans son dos. Ce voyou, dénommé Aiba, tombera sous le charme de Kunieda. Et comme on peut s’y attendre, il s’ensuivra quantité de quiproquos et de délires et ce, pour notre plus grand plaisir. Et il est impressionnant de constater que l’auteur est capable de jongler avec autant de personnages en même temps, sans pour autant se perdre dans les quiproquos qu’il met en place.

Ainsi, s’il y a bien un roi du gag, c’est bien Ryuhei Tamura qui nous prouve qu’il n’y a pas meilleur que lui pour divertir et faire rire la galerie. Il nous prouve également que Beelzebub sera toujours une série des plus plaisantes et drôle à suivre, accompagnée en prime de personnages hauts en couleur, aussi attachants qui marteaux. Vivement la suite du délire !