Après les cours : Critiques

Le mois d'octobre 2014 marque l'arrivée d'un nouvel auteur dans le catalogue hentai des éditions Taifu : Meika, qui n'en était pas à son coup d'essai lorsqu'Après les cours est paru au Japon, puisqu'il avait déjà sorti 4 autres livres avant celui-ci.
Au programme : un recueil, composé de 14 nouvelles ne dépassant jamais les 20 pages (on tourne plutôt à 17-18 pages par histoire), pour un ensemble ayant pour thème commun les lycéennes.

Vous vous êtes toujours demandé, dans vos fantasmes, ce que les élèves pouvaient bien faire en dehors des cours ? Meika vous propose une réponse très cochonne. Que ce soit dans la réserve de la salle de gym en tenue de sport ou en maillot de bain scolaire avec leur copain, en douce à la bibliothèque avec un inconnu, dans le train pour un plan à plusieurs pas du tout prévu, dans un café pour un threesome, ou encore pour un cours particulier qui tourne au vinaigre pour la tête de classe, l'auteur nous propose suffisamment de variété dans les caractères (filles dominatrices, dominées, perverses, coincées, naïves, expérimentées, vierges...), dans les lieux, dans les tenues, dans les scènes (en groupe, à trois ou en couple, avec ou sans jouets...) et dans les positions pour convaincre sans mal son lectorat, d'autant que son coup de crayon s'avère plutôt agréable, bien en formes, assez diversifié dans les angles de vue, et pas trop dégoulinant (enfin, moins que d'autres). Toutefois, la variété n'est pas tellement de mise niveau expressions faciales et niveau carrures (ces demoiselles ont toutes des grosses poitrines bien rebondies).

Cela dit, le principal problème du recueil vient d'un autre élément. Déjà, si vous êtes allergique à l'inceste, passez votre chemin, car plusieurs chapitres en comportent. Mais il y a plus problématique : le viol est généralement quelque chose de difficile à apprécier, et la majorité des récits verse malheureusement là-dedans. Meika est loin de les rendre exagérément malsains et d'insister à tout va sur ce point, qui n'est généralement que le point de départ de ses récits fantasmatiques, et de ce côté-là on a vu largement pire, mais sachez que si vous n'êtes pas du tout friand de ce style sujet à polémique, vous pouvez passer votre chemin. Pour les autres, c'est un recueil de bonne facture qui vous attend.

Sans faire dans l'originalité mais en revisitant avec variété bon nombre de fantasmes liés aux lycéennes, Après les cours a de quoi satisfaire les amateurs du genre, à condition de ne pas être totalement allergique aux viols. A noter que, cette fois-ci, il n'y a pas de pages couleur au programme, ce qui est assez rare dans la collection pour être signalé.