Serial Experiment Lain Vol.1 - Actualité anime

Serial Experiment Lain Vol.1 : Critiques

Critique du dvd : Serial Experiment Lain Vol.1

Publiée le Lundi, 26 Janvier 2009

« Dans ce monde, qu'il s'agisse de la réalité ou du Wired, tout le monde est relié. »

En s'engageant à regarder « Lain », on sait très bien qu'on sera emporté dans un monde hors du commun, plein de bizarreries. Ainsi, se poser des questions, voir des choses inattendues, avancer dans un univers curieux et « irréel », voilà ce à quoi chaque témoin sera confronté.

Nous voilà embarqué dès les premières secondes, après avoir mis le DVD dans le lecteur: le menu principal copie celui du Navi de Lain. Ainsi, il se divise en trois parties principales: « Access Layers », dans lequel on choisit lequel des quatre épisodes on veut visionner, « Deleted Files », où on trouve le générique du début « Duvet » (une musique de BOA), et celui de fin « Deeply » de Reiichi Nakaido, et enfin six trailers (Evangelion, Golden Boy, Cowboy Bebop, Kenshin, Manie Manie, et Blue Submarine 6). Enfin, la partie « Customize Interface » est dédiée aux choix des langues et sous-titres. On remarquera que au cours des épisodes, il est très aisé de changer les langues ou les sous-titres uniquement avec la télécommande. Il est donc inutile de retourner au menu, contrairement à d'autres DVD. On peut ajouter que la version française est assez bien réussie.

Dans le premier épisode, on découvre le monde de Lain. Celui-ci semble morne, inintéressant. La jeune fille n'a pas réellement d'ami, elle est effacée au lycée, et les filles la regardent davantage comme un phénomène de foire, une fille bizarre, et une gamine, que comme une camarade de classe. Les seules personnes auxquelles elle parle au lycée sont Reika, Julie et Alice. Mais seule Alice semble l'apprécier et se soucier d'elle. Lain semble ne pas aimer le monde extérieur, les gens la dérangent, leur simple présence paraît lui être désagréable parfois. Sa chambre est grande, mais vide. Un lit, des peluches, un Navi pour enfant, voilà le monde de la petite Lain. Sa famille est loin d'être à l'image d'une famille unie et soudée. Ses parents sont froids, sa soeur Mika est dédaigneuse, et la décoration intérieure est à l'image de cette ambiance: impersonnelle et sans chaleur. Le père est complètement envahi par son ordinateur, autant du point de vue physique que psychologique. Il n'écoute pas beaucoup sa fille, et préfère se plonger dans l'informatique. La mère, quant à elle, est réticente à ce monde. Elle ne le comprend pas, et ne veut d'ailleurs pas le comprendre.

Mais tout cela va bientôt changer... Au cours des quatre épisodes, on remarque des changements, très isolés les uns des autres, mais tout de même, ils sont là. Ainsi, son nouveau Navi et maintenant modifié, il grandit. Les câbles envahissent peu à peu sa chambre, les phénomènes qui nous paraissent inexpliqués sont de plus en plus fréquents, la personnalité même de Lain semble elle aussi être modifiée. Elle a plus d'aisance à parler, mais en même temps, elle est de plus en plus ambigüe.
C'est le suicide de Chisa Yomoda qui fera entrer Lain dans le monde du wired. Ce monde semble dangereux, et une fois entré dedans, voilà qu'on ne peut plus en sortir. Ce sont les premières impressions qu'il nous donne en tout cas. Le wired, le futur du net.
« La frontière entre la réalité et le wired n'est pas si claire. »

Dans le paysage, une chose prédomine: les fils électriques. Ceux-ci nous donnent l'impression que tout est relié. Des hommes en noir traquent la jeune fille, elle voit des personnes qui ont choisi de ce suicider, celles qui n'ont pas eu peur de se séparer de leur corps, car finalement, ce dernier est sans importance. De plus, Lain semble devenir une habituée des jeux en réseau, et de Cyberia aussi, un club.



A l'issu de ces quatre épisodes, les avis peuvent être partagés. Le fait de ne pas en savoir plus, d'être dans le vague, est assez désagréable pour certains. Mais d'autres aimeront cela, et leur curiosité n'en sera que plus attisée. De plus, l'ambiance de « Lain » est tantôt paisible, tantôt pesante. Pesante, dans le sens où cette permanente incertitude, tout cet étrange, en devient parfois comme malsain, voire dérangeant. Pour ma part, l'envie d'en savoir plus est grandissante au fur et à mesure de la progression des épisodes. De plus, l'adaptation est de qualité et bien soignée.


"Peu importe où tu vas, tout le monde est relié."

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina

16 20
Note de la rédaction