Hunter X Hunter (2011) Vol.4 - Actualité anime
Hunter X Hunter (2011) - Anime

Hunter X Hunter (2011) Vol.4 : Critiques

Critique du dvd : Hunter X Hunter (2011) Vol.4

Publiée le Vendredi, 23 Août 2013

Après son combat contre Hisoka, Gon quitte la tour Céleste avec Kirua, tous deux rejoignent l’île de la Baleine où a grandi Gon. Sur place, nos deux héros trouvent un nouvel objectif : Mettre la main sur Greed Island, un jeu vidéo crée par le père de Gon, qui contiendrait des indices pour le retrouver. Cette quête va les mener aux enchères de York Shin City, mégalopole régie par la Mafia où la Brigade Fantôme s’apprête à frapper… et Kurapika n’est pas loin.


Après une longue attente depuis le premier coffret DVD, les parutions ne cessent de s’enchaîner, et c’est avec grand plaisir que nous entrons dans l’un des arcs les plus passionnants de Hunter X Hunter, à savoir celui des enchères de York Shin City ! Mais dans un premier temps, l’arc de la tour Céleste prend fin avec le combat opposant Gon à Hisoka, un duel très intense mais sans réelles surprises, au verdict logique. La suite nous réserve d’avantage de surprise et ne va pas laisser le temps de souffler. Maintenant que Gon a sa licence de Hunter en poche et que les concepts du Nen sont plantés, notre héros trouve le premier indice le menant à son père. Ces épisodes ouvrent ainsi un grand cycle qui s’achèvera à l’épisode 75 et se découpe en deux temps.


Cette première étape est bien sûr la recherche du jeu qui n’est pas aussi simple que prévue. Car si Gon et Kirua cherchent les fonds pour mettre la main sur Greed Island, jeu crée par le père de Gon, Kurapika travaille pour la Mafia et compte lutter contre la Brigade Fantôme qui se dévoile au grand jour. Cet arc scénaristique a une portée conséquente sur l’intrigue puisque développe les objectifs d’un des personnages les plus intéressants de la série. D’ailleurs, Kurapika vole la vedette à Gon et Kirua le temps de cet arc. Ainsi, si cette première partie du passage sur la Brigade Fantôme présente la recherche d’argent pour Gon et Kirua, c’est bel et bien le blondinet aux pupilles écarlates qui est au centre de la lutte face à la Brigade… dans un premier temps. Ce que nous retenons, c’est la maîtrise incontestable du scénario. Les chemins des deux groupes se rejoignent petit à petit, et Kurapika se met en marche pour faire front aux assassins de son clan. Le rythme est effréné et pourtant, cet arc est avare en combats. Tout l’intérêt de ces épisodes tourne autour du plan de Kurapika, puis de celui de Gon et Kirua. On ne note qu’un seul véritable affrontement, intense au passage, tout le reste tournant autour de courses-poursuites et de la mise en place de plans divers et variés pour que chacun de nos héros arrivent à ses fins. Tout est intelligemment mené, l’intrigue n’aura jamais été si passionnante !



Au vu des antécédents de cette adaptation « 2011 », on craignait que cet arc souffre d’un manque d’identité et d’une ambiance trop édulcorée. Pourtant, on sort de ce visionnage agréablement surpris ! L’équipe technique a reconnu les faiblesses du début de la série et a maximisé ses efforts pour rendre ces épisodes à la hauteur du manga de Togashi. Nous noterons d’abord des choix de couleur plus sombre, mais aussi une mise en scène remarquable qui appuie toute la cruauté de ce chapitre de l’histoire et de la colère de Kurapika. La bande originale laisse place à des compositions plus matures qui appuient la dangerosité de la Brigade Fantôme, le groupe a d’ailleurs droit à son propre thème très réussi. Enfin, notons le rythme effréné qui empêche le spectateur de s’ennuyer : Si le récit conserve de nombreuses explications liées au Nen et au système des enchères de York Shin City, l’intrigue va à l’essentiel tout en conservant le plus important. Ainsi, le récit ne traine pas au longueur, l’action n’en devient que plus palpitante, il est difficile de ne pas regarder ces 15 épisodes d’une seule traite.



Du côté de l’édition française, on reste dans la lignée des coffrets précédents. Afin de proposer le plus rapidement possible la suite de l’histoire, Kana Home Vidéo continue de nous proposer 15 épisodes pour moins d’une trentaine d’euros, un rapport qualité-prix indiscutable ! Et après le poster géant du troisième coffret, nous avons droit en cadeau à un petit livret regroupant des illustrations et informations à propos de l’arc York Shin City, un bonus très appréciable pour les fans de la série !
Par contre, si le doublage français est toujours aussi réussi, il n’est pas sans défauts. Les personnages se font de plus en plus nombreux et se renouvèlent dans cesse, mais pas les comédiens. Ainsi, nous trouvons des voix récurrentes pour les nouveaux arrivants dans l’intrigue, ce qui s’avère parfois gênant. Ce détail ne porte toutefois pas atteinte à la prestation remarquable des comédiens, en particulier Rémi Caillebot qui nous livre un Kurapika coléreux au possible, et Jean-Marco Montalto qui retranscrit parfaitement tout le côté dérangé de Hisoka. Par contre, si la prestation d’Adrien Solis dans le rôle de Kuroro Lucifer reste remarquable, on aurait préféré un timbre de voix plus grave pour ce personnage aussi effrayant de charismatique.


On ne cesse de le répéter, les débuts de cette adaptation nouvelle de Hunter X Hunter étaient difficiles, ce à cause d’un manque de personnalité comparé à la version de 1999, et des choix d’adaptation et de mise en scène discutables. Fort heureusement, la série trouve enfin ses marques ! Le rythme est effréné, l’ambiance de l’arc York Shin judicieuse et la mise en scène bien plus percutante. Ces quinze épisodes se savourent d’une traite, et il sera dur, très dur, d’attendre 2014 pour découvrir la suite de cette adaptation !
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato

18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs